
Incapacité de travail : votre indemnisation s’améliore !
Juridique - Droit, Fiscalité - Épargne, Publi-communiqué Par Thesaurus le 22-07-2021Incapacité de travail : votre indemnisation s’améliore !
(Mais est-ce vraiment suffisant…) ?
Les bonnes nouvelles ne sont pas si courantes, aussi avez-vous sans doute entendu parler de la réforme de vos indemnités journalières prévues par votre régime obligatoire, la CNAVPL-CARCDSF ?
Une réforme entrée en vigueur le 1er juillet 2021 et qui représente une avancée réelle pour votre protection sociale…
En effet, jusqu’à maintenant une maladie ou un accident vous confrontait à une baisse importante de vos revenus et du CA de votre cabinet, puisque vous n’étiez indemnisés qu’à partir du 91è jour d’arrêt maladie. Désormais, ce délai s’établit à 3 jours et les indemnités sont versées pendant 87 jours consécutifs. Au-delà, votre caisse CARCDSF prend le relai pour 365 jours pour une période continue (ou 3 ans pour une période discontinue cumulée). En contrepartie votre cotisation obligatoire est fixée à 0,15% de votre bénéfice non commercial en 2021 et à 0,3% à partir de janvier 2022.
Désormais bien protégé ? Pas si sûr …
Les nouvelles conditions de protection garanties par votre couverture obligatoire sont certes une amélioration, mais elles sont limitées : votre indemnité journalière maximale s’élèvera à 169€ (si votre revenu est supérieur ou égal à 3 PASS) et votre indemnité minimale à 22€.
Exemple chiffré :
Docteur Durant a perçu un revenu mensuel moyen de 9 000€ au cours des 2 dernières années. Suite à un accident, il est dans l’incapacité d’exercer sa profession de façon temporaire ; il est donc en arrêt de travail pendant 2 mois.
Il percevra de la part du régime obligatoire :
• 50% de ses revenus déclarés selon la règle 1/730 x revenus déclarés, plafonnés à 169€.
• 169 x 60 jours = 10 140€
Son manque à gagner sur la période sera de 7 860€ (18 000€ – 10 140€)
Bien choisir ou adapter sa prévoyance
Notre conseil : prenez quelques minutes de votre temps pour vérifier si cette réforme vous permet de couvrir l’ensemble des besoins financiers de votre cabinet. Les chirurgiens-dentistes affichent, en moyenne, un CA de 280 000€, soit une moyenne de revenus d’environ 7 500€ par mois, contre 3 000€ indemnisés en cas d’arrêt de travail…
Incluez dans vos calculs votre contrat de prévoyance complémentaire, si vous en avez un, et, là encore, prenez le temps de faire un point. Une prévoyance complémentaire doit être révisée régulièrement, et cette réforme est l’occasion de s’y pencher.
Parmi les éléments à vérifier dans votre contrat de complémentaire, spécifiques à votre activité de chirurgien-dentiste :
• Votre couverture en cas de blessure à la main.
• La couverture de vos charges ou frais fixes professionnels.
• La prise en compte de votre mode d’exercice (individuel, SELARL, …), qui influe en particulier sur la durée de franchise applicable.
• Son adéquation par rapport aux évolutions récentes de votre revenu ou de vos charges, ainsi que celles de votre vie familiale (mariage, séparation, naissance d’un enfant…). Nous conseillons une mise à jour de votre contrat chaque année.
• Dans le cadre de société d’exercice en groupe, une garantie décès croisé.
Véritable outil de sécurisation financière pour vous et vos proches, garantie de pérennité de votre cabinet dentaire, votre prévoyance complémentaire doit être adaptée à votre profession et ce, dès l’entrée en exercice.
Vous pouvez faire auditer gracieusement votre contrat actuel au 01 76 73 29 61 (Paris)
ou 04 42 29 77 97 (Province).
Aude de Laage.
Cet article vous est proposé par Thesaurus, acteur de référence du conseil indépendant en gestion privée.
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