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Extraction, implantation et mise en temporisation immédiate

le 23-02-2024

L’absence de port d’une protection dento-maxillaire lors de la pratique de sports à risques peut entraîner des lésions dentaires irréversibles. La situation clinique de ce patient de 28 ans permet d’illustrer ces conséquences. Il consulte en urgence suite à un coup reçu lors d’un match de rugby.

 

CAS CLINIQUE 

L’examen clinique et radiologique révèle une fracture longitudinale de la racine de la dent 11. Cette dent est condamnée et nécessite d’être extraite.

Situation initiale

L’analyse des différents facteurs de décision thérapeutique :
– étiologie extraction (absence de foyer infectieux actif)
– gingival (biotype parodontal épais)
– osseux (disponibilité osseuse apicale, présence de la paroi osseuse vestibulaire)
oriente notre thérapeutique vers l’extraction, implantation et mise en temporisation immédiate

BIJON Thomas 02 BIJON Thomas 03 BIJON Thomas 04

Le protocole réalisé consiste en la mise en place d’un implant In Kone Ø4 (Global D) dans la partie palatine de l’alvéole suite à l’extraction de la dent 11.

BIJON Thomas 09

Le gap vestibulaire de l’alvéole est comblé avec un substitut osseux d’origine bovine (Bio-oss ®).

BIJON Thomas 11

La gencive marginale est épaissie par un greffon conjonctif prélevé au niveau de la tubériosité maxillaire.

BIJON Thomas 10

La stabilité primaire de l’implant, inséré avec un couple supérieur à 30N permet d’envisager la mise en temporisation immédiate.

La couronne provisoire transvissée est ensuite confectionnée à l’aide d’un faux-moignon provisoire H3 Titane.

DSC_0196 modif

À 4 mois 1/2, une fois l’ostéointégration obtenue, l’empreinte implantaire anatomique permet de transmettre la situation gingivale au technicien de laboratoire.

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Une couronne céramique sur infrastructure zircone est réalisée, elle est collée sur une embase titane.

La couronne est transvissée sur l’implant, ce qui permet d’obtenir une intégration gingivale satisfaisante.

2013

 

SITUATION FINALE

Situation finaleProthésiste, T. Damiron et céramiste, C. Cara.

 


 

La 1ère publication de ce cas a été effectué en 2019.

Préparation orthodontique pré-implantaire : comment rester raisonnable ?

le 19-02-2024

Cette vidéo est une rediffusion de la conférence du Dr Adrien Marinetti au congrès Best of Implantology. Il aborde la prise en charge des cas nécessitant une préparation orthodontique avant la pose d’implants, ainsi que les limites de cette approche en omnipratique.

 

 

Modalités de préparation orthodontique pré-implantaire pour l’omnipraticien

Actuellement, de nombreux outils orthodontiques sont accessibles aux omnipraticiens, ce qui facilite l’intégration d’une préparation orthodontique pré-implantaire dans le plan de traitement.
Ces outils se résument principalement comme suivi :

• Les aligneurs orthodontiques :
Les gouttières transparentes d’alignement mettent l’orthodontie à la portée des dentistes omnipraticiens ainsi que ceux spécialisés en implantologie. Les aligneurs sont particulièrement utiles pour rouvrir un espace postérieur. Un cas courant auquel on est souvent confronté est l’absence des premières molaires associée à une mésio-version des deuxièmes molaires et une disto-version des prémolaires. Ce qui est avantageux dans ce genre de cas, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser une contention orthodontique traditionnelle. En effet, le rôle de contention peut être assuré par la prothèse elle-même !

 

• Les bagues et les brackets :
Les aligneurs orthodontiques présentent certaines limites, et c’est précisément à partir de ces limites que se pose l’indication de recourir à des bagues et brackets. Afin de prendre une décision éclairée, il peut être utile de consulter l’avis d’un orthodontiste ou d’utiliser un logiciel de simulation.

 

• Les mini-vis :
Les mini-vis constituent un outil accessible et facile à utiliser pour réaliser une ingression potentielle d’une ou plusieurs molaires dans le cadre d’une préparation orthodontique pré-implantaire.

 

Découvrez dans cette vidéo les cas cliniques fascinants du Dr Adrien Marinetti. Vous avez également la possibilité de retrouver tous les replays de l’édition 2023 ainsi que des éditions antérieures du congrès en exclusivité sur Dentalespace, dans la rubrique dédiée à Best of Implantology.

 


 

Save the date : le prochain congrès aura lieu le jeudi 21 mars 2024. Pour vous inscrire, c’est par ici !
Cet article vous est proposé par Best of Implantology.

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Extraction-implantation immédiate et protocole PRF en secteur molaire

le 29-01-2024

Cas d’un patient de 62 ans adressé pour une fracture radiculaire sur une molaire maxillaire entraînant des douleurs à la mastication. Le patient est en bon état de santé général, non-fumeur, pas de pathologie parodontale avec une bonne hygiène bucco-dentaire. La dent ne pouvant être conservée, se pose la question de la gestion après l’extraction.

 

Les différentes options pour l’extraction

• Option 1 : extraire la dent et ne rien faire. Attendre 3 mois de cicatrisation avant la pose de l’implant, si le volume osseux est suffisant. Pose d’une couronne 3 mois après, soit 6 mois de traitement et 2 chirurgies minimum.
Dans cette option, on prend le risque d’avoir un volume osseux sous sinusien insuffisant qui imposera un comblement sinusien ou une technique de summers. Si on perd une partie du mur vestibulaire il faudra également réaliser une régénération osseuse horizontale.

• Option 2 : extraire la dent, combler l’alvéole pour garder un volume osseux suffisant puis poser l’implant entre 3 et 6 mois selon le biomatériau sélectionné. Dans cette option, il faut compter 6 mois minimum et 2 chirurgies. Une nouvelle fois, le comblement sinusien pourrait être nécessaire après cicatrisation.

• Option 3 : extraire la dent, poser l’implant immédiatement, procéder à un comblement du gap avec un biomatériau puis réaliser la prothèse 3 à 4 mois après. Cette technique propose l’avantage d’imposer au patient une seule chirurgie et de raccourcir considérablement le temps de traitement qui est globalement divisé par 2.

 

 Le choix de l’extraction implantation immédiate

Nous choisissons l’option la plus rapide, c’est-à-dire l’option 3, à savoir un protocole d’extraction-implantation.

Nous sommes en secteur molaire, donc il n’est pas question de gérer la temporisation par une prothèse transvissée provisoire comme nous pouvons le faire sur une dent antérieure. Souvent en antérieur on décide de faire une prothèse fixe immédiate que l’on met en sous occlusion et qui impute au patient des contraintes alimentaires parce qu’il ne faut surtout pas solliciter l’implant qui n’est pas osteointegré.

Ici en secteur molaire, l’enjeu esthétique est nul, en revanche le risque de solliciter l’implant avec une prothèse provisoire transvissée est majeur. On choisira donc de ne pas faire de prothèse transitoire.
Il en va de même pour une prothèse amovible qui ne rendrait aucun service au patient. Conclusion, pas de temporisation avec une prothèse en secteur molaire.

Il y a là encore plusieurs options possibles :

La réalisation d’un protocole SSA.

La réalisation d’un lambeau afin de laisser l’implant enfoui ce qui engendre une perte de tissu kératinisé, une chirurgie plus importante…

L’utilisation du PRF a été choisi dans ce cas.

 

Qu’est-ce que le PRF ?

Le PRF est un sous-produit issu du sang du patient riche en plaquette et en fibrine. Par centrifugation des tubes issus du prélèvement sanguin, on va obtenir une matrice de fibrine, grâce au contact avec les parois du tube, les premières étapes de la coagulation vont commencer.

La centrifugation permet d’activer les plaquettes et la libération de facteurs de croissance essentiels (Vegf, pdgf tgfB) dans les phénomènes d’hémostase et de coagulation. Ce processus ne nécessite pas l’addition d’anticoagulant. Ce caillot de fibrine baigne dans le plasma du patient. Au fond du tube, on trouve les hématies.

L’objectif de ce processus est d’activer les cascades cellulaires permettant l’angiogenèse, c’est-à-dire la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, ce qui va permettre d’accélérer la cicatrisation.

 

Le protocole opératoire

Plusieurs points sont à prendre en considération : le design implantaire et le dérivé du PRF.
Le corps de l’implant est de 3,8 mm avec des spires de 4,5 mm ce qui permet d’avoir une stabilité primaire importante sur peu de parois osseuses résiduelles sans avoir à s’accrocher apicalement. La stabilité se fait principalement latéralement.

 

Extraction dent, Ablation de la couronne et de l’inlay coreFig. 01 : ablation de la couronne et de l’inlay-core.

 

Fig. 02 : extraction et curetage de l’alvéole, désinfection bétadine H2O2 et pose d’un implant 4,5 x 10 mm (Megagen).

 

Extraction dent et mise d'une vis de cicatrisationFig. 03 : comblement du gap avec sticky bone* et xénogreffe porcine. Mise en place d’une vis de cicatrisation, membrane de PRF en couverture, sutures 5-0 résorbables afin de maintenir le PRF en place.

 

Radio post opératoire
Fig. 04 : radio post-opératoire.

 

*Le sticky bone est un dérivé du PRF qui permet d’obtenir par ajout à notre biomatériau de PRF liquide, un biomatériau visqueux. Cela facilite grandement sa manipulation au-delà du fait que l’on apporte directement au contact du biomatériau des facteurs de croissance issu du PRF.


Fig. 05 : sticky bone.

 

Fig. 06 : cicatrisation à 3,5 mois et mise en place de la couronne.

 

Contrôle à 6 mois
Fig. 07 : contrôle à 6 mois.

 


 

Références bibliographiques :

(1) Joseph Wang, Gila Lerman, Nurit Bittner, Weijia Fan, Evanthia Lalla, Panos N Papapanou Immediate versus delayed temporization at posterior single implant sites: A randomized controlled trial
J Clin Periodontol, Oct 2020 ; 47(10) : 1281-1291

(2) Eizaburo Kobayashi, Laura Flückiger, Masako Fujioka-Kobayashi, Kosaku Sawada, Anton Sculean, Benoit Schaller, Richard J Miron Comparative release of growth factors from PRP, PRF, and advanced-PRF
Clin Oral Investi, Déc 2016 ; 20(9) : 2353-2360

(3) E Yüce, N Kömerik – Potential effects of advanced platelet rich fibrin as a wound-healing accelerator in the management of alveolar osteitis : A randomized clinical trial
Niger J Clin Pract,  Sep 2019 ; 22(9) : 1189-1195

(4) Vinicius Balan Santos Pereira, Davi da Silva Barbirato, Carlos Augusto Pereira do Lago, Belmiro Cavalcanti do Egito VasconcelosThe Effect of Advanced Platelet-Rich Fibrin in Tissue Regeneration in Reconstructive and Graft Surgery: Systematic Review
J Craniofac Surg, Juin 2023 ; 34(4) : 1217-1221

(5) Muthukumar Santhanakrishnan, Nithyakalyani Ramesh, R Kamaleeshwari, Vedavalli SubramanianVariations in Soft and Hard Tissues following Immediate Implant Placement versus Delayed Implant Placement following Socket Preservation in the Maxillary Esthetic Region: A Randomized Controlled Clinical Trial
Biomed Res Int, Oct 2021 : 5641185

 


 

Cet article a été rédigé par le Dr Julien Biton, chirurgien-dentiste spécialisé en parodontologie.

Cas complexes en secteur esthétique : si on se recentrait sur le patient ?

le 29-01-2024

Le congrès Best of Implantology s’est tenu le jeudi 23 mars à la Maison de l’Artisanat à Paris, remportant un franc succès. Cette nouvelle édition a proposé un programme diversifié qui a pleinement satisfait les participants, grâce à la présence d’intervenants de premier ordre et à la diversité des sujets abordés. Les conférences ont été particulièrement bien accueillies, offrant aux professionnels présents l’opportunité d’approfondir leurs connaissances dans le domaine de manière enrichissante. Cette vidéo est un replay de la conférence du Dr Isabelle Kleinfinger sur la prise en charge des cas complexes en implantologie dans le secteur esthétique.

 

 

Lors de sa conférence, le Dr Isabelle Kleinfinger propose quatre cas cliniques qui mettent en lumière des défis esthétiques particulièrement exigeants. Cette zone se distingue principalement par la délicatesse de la corticale vestibulaire, qui joue un rôle essentiel dans le soutien des structures muqueuses et, par conséquent, dans l’esthétique de la restauration implantaire.

 

Des cas cliniques d’une complexité challengeante  

L’implantologie dans le secteur esthétique évolue continuellement, apportant quotidiennement de nouveaux paradigmes. Cela constitue le sujet du premier cas présenté, qui propose la pose d’un implant à travers une canine incluse afin de prévenir une altération significative des tissus de la zone concernée. La question qui persiste dans ce type de cas concerne le type d’intégration impliqué. Est-il uniquement mécanique, biologique ou minéral, voire une combinaison de ces facteurs ?

 

Explorez cette vidéo captivante qui met en avant les cas cliniques fascinants présentés par le Dr Isabelle Kleinfinger lors de sa participation remarquable au congrès prestigieux Best of Implantology. Ne manquez pas cette opportunité unique d’enrichir vos connaissances dans ce domaine passionnant.

Vous avez également la possibilité de retrouver tous les replays de l’édition 2023 ainsi que des éditions antérieures du congrès en exclusivité sur Dentalespace, dans la rubrique dédiée à Best of Implantology.

 


 

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Inertie de la zircone en implantologie dentaire

le 09-01-2024

Le congrès Best of Implantology 2023 a proposé un programme éclectique, avec des conférences, des intervenants et des sujets diversifiés, satisfaisant ainsi les attentes des participants. Dans cette vidéo, le Dr Robert Fromental expose les bénéfices que présentent les implants en zircone, ainsi que leurs spécificités cliniques et techniques.

 

 

Les implants en zircone, quels intérêts ?

Les avantages des implants en zircone se manifestent dans différents aspects, tant sur le plan technique que clinique :

• Design implantaire et matériau : c’est un implant en forme de vis avec un col monobloc dit « tissue level » ou transmuqueux qui est alors situé dans l’épaisseur de la gencive marginale. La partie supérieure de l’implant en zircone est située en juxta ou en supra-gingival et permet la fixation du pilier prothétique.
Contrairement aux implants en titane, il n’y a pas de vis de cicatrisation, mais plutôt un faux moignon en fibres de verre qui sera collé en place plutôt que vissé.

• Aspects biologiques : le comportement tissulaire autour de la zircone est exceptionnel et parfaitement adapté aussi bien pour les tissus durs que pour les tissus mous. L’implant a une surface brevetée, appelée Blasted Before Sintering (BBS), avec un état de surface rugueux dans la partie endo-osseuse.

• Aspects prothétiques : la restauration est effectuée de manière juxta ou supra-gingivale, au-dessus d’un pilier prothétique en fibres de verre qui sera collé. Une préparation prothétique, plus ou moins classique, sera réalisée sur ce pilier. La zircone utilisée pour ces implants est une zircone stabilisée à l’Yttria ce qui lui confère des propriétés mécaniques optimisées par rapports aux vieux modèles d’implants en céramique dont le risque de fracture était significatif.

• Aspects chirurgicaux : La méthode de pose des implants en zircone présente des similitudes notables avec celle utilisée pour les implants en titane, bien que la principale différence réside dans la nécessité de ne pas appliquer une force excessive sur l’implant. Par ailleurs, il est essentiel de prendre en compte la qualité osseuse de la zone de réception et de pratiquer un taraudage préalable dans les cas où l’os est de type I ou II.

 

En conclusion, l’utilisation de la zircone comme matériau pour les implants dentaires présente de nombreux avantages, notamment une cicatrisation parodontale idéale et stable dans le temps. Grâce à sa capacité à offrir une inertie biologique élevée, la zircone a considérablement amélioré les résultats cliniques et la satisfaction des patients.

 

Vous pouvez retrouver tous les replays de l’édition 2023 ainsi que des éditions antérieures du congrès en exclusivité sur Dentalespace, dans la rubrique dédiée à Best of Implantology.

 


 

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Défauts osseux postérieurs maxillaires : intérêt d’une approche combinée

le 18-12-2023

Le congrès Best of implantology a remporté un franc succès lors de sa tenue à la Maison de l’Artisanat à Paris le jeudi 23 mars. Cette édition a été marquée par un engouement exceptionnel, attirant un grand nombre de participants.

La vidéo ci-dessous est une rediffusion de la conférence du Dr Laurent Venet qui aborde la prise en charge des cas de défauts osseux postérieurs maxillaires.

 

 

Défauts osseux maxillaire postérieurs et émergence implantaire

L’atrophie osseuse au niveau du maxillaire est causée par une résorption centripète des crêtes osseuses due à la perte de l’organe dentaire. Une approche classique pour remédier à cela est l’augmentation osseuse postérieure par comblement sinusien, qui permet de recréer un site implantable. Malheureusement, cette méthode ne permet pas un bon positionnement tridimensionnel de l’émergence de l’implant.

 

Dans de telles situations, il est fréquent de constater une altération esthétique de la morphologie prothétique, un non-respect du contour osseux et gingival, ainsi qu’une difficulté, voire une impossibilité, d’assurer une hygiène adéquate.
L’accès limité à une hygiène adaptée constitue l’un des principaux facteurs de risque de complications pathologiques autour des implants. Pour remédier à cela, une augmentation osseuse verticale au niveau maxillaire postérieur, associée ou non à un rehaussement sinusien, peut être envisagée !

 

Vous avez la possibilité de retrouver tous les replays de l’édition 2023 ainsi que des éditions antérieures du congrès en exclusivité sur Dentalespace, dans la rubrique dédiée à Best of Implantology.

 


 

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Mise en esthétique immédiate : quel protocole, quel matériau ?

le 12-12-2023

Le congrès Best of Implantology a marqué son retour triomphal le jeudi 23 mars à la Maison de l’Artisanat à Paris, après avoir connu un grand succès par le passé. Cette nouvelle édition a proposé un programme diversifié comprenant des conférences, des intervenants et des sujets variés, qui ont été à la hauteur des attentes des participants.

Dans sa conférence lors de l’édition de 2023 de ce congrès, le Dr Marwan Daas évoque la notion d’intégration des restaurations implanto-portées tant sur le plan esthétique que biologique.

 

 

L’intégration biologique demande un respect d’un protocole extrêmement rigoureux dans les différentes étapes de traitement. Ce protocole comprend 3 étapes majeures à savoir :
• La planification : elle joue un rôle primordial dans le positionnement tridimensionnel de l’implant.
• La temporisation : qui est le sujet principal de cet article vidéo.
• La restauration : qui doit s’intégrer dans le contexte ostéo-muqueux préalablement préparé par la phase de temporisation.

 

La temporisation et la réussite de la mise en esthétique immédiate

La phase de temporisation dans les extractions-implantations permet de reproduire avec précision les caractéristiques biologiques de la dent naturelle, en préservant l’espace biologique et le profil d’émergence. Pour ce faire, il est essentiel de concevoir une prothèse provisoire dont la forme imite le tiers cervical de la dent à remplacer.
Dans cet vidéo, l’auteur examine trois techniques de temporisation en extraction-implantation qui partagent le même principe, à savoir :
La technique de couronne provisoire à ailettes ou Tempshell.
Le recours à la couronne dentaire de la dent extraite.
La technique de la clé en silicone et du composite fluide.

 

Dans le même contexte, le praticien discute du choix du matériau à utiliser et des avantages et inconvénients pour chaque technique. Suivez la vidéo pour voir toutes les étapes en détails et pour des conseils pratiques relatifs à l’art de la gestion de la phase de temporisation en extraction-implantation immédiate.

Vous pouvez retrouver tous les replays de l’édition 2023 ainsi que des éditions antérieures du congrès en exclusivité sur Dentalespace, dans la rubrique dédiée à Best of Implantology.

 


Cette vidéo vous est proposée par Best of Implantology.

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Régénération osseuse personnalisée, vers un nouveau gold standard ?

le 28-11-2023

Le congrès Best of Implantology, qui avait connu de grands succès par le passé, a effectué un retour triomphal le jeudi 23 mars à la Maison de l’Artisanat à Paris. Cette nouvelle édition a présenté un programme diversifié comprenant des conférences, des intervenants et des sujets variés, qui ont répondu aux attentes des participants.

La réalisation d’augmentation osseuse verticale a toujours représenté un défi majeur en implantologie. Au cours de sa présentation lors du congrès Best of Implantology 2023, le Dr Alexis Blanc expose un cas de régénération osseuse verticale mandibulaire antérieure en vue de la mise en place d’implants.

 

 

Quelle technique d’augmentation osseuse pour quels cas ?

Les techniques de distraction ostéogénique et de blocs osseux sont souvent utilisées pour des reconstructions verticales de grande étendue. En revanche, la ROG (Régénération Osseuse Guidée) est plutôt réservée aux augmentations de volume osseux moins importantes.

 

Les étapes cliniques des ROG 

Les ROG comportent différentes phases dont chacune peut impacter de façon considérable le résultat final. Dans le contexte clinique présenté, ces étapes sont les suivantes :
• Le tracé d’incision : ce tracé sera crestal et déporté en vestibulaire.
• Le choix du biomatériaux : ce critère est fondamental dans les résultats de l’augmentation.
• Structure rigide : primordiale dans les cas d’augmentation verticale. Plusieurs structures rigides sont proposées sur le marché, de la membrane PTFE RPM© aux grilles en titane façonnables (en peropératoire) et les grilles en titane personnalisées (à partir du scanner du patient).
• Mise en place du complexe : structure rigide/biomatériaux.
• Pose d’une membrane souple en collagène : recouvrement du greffon.
• Fixation de la membrane avec des vis, des pins ou les sutures dans certains cas.
• La relaxation du lambeau : les techniques de relaxation sont différentes et varient en fonction des sites opérés.
• Les sutures : il est crucial que ces dernières soient faites sans tension pour ne pas compromettre la greffe.

 

Suivez la vidéo pour voir toutes les étapes en détails et pour des conseils pratiques relatifs à la gestion de la cicatrisation. Vous pouvez retrouver tous les replays de l’édition 2023 ainsi que des éditions antérieures du congrès en exclusivité sur Dentalespace, dans la rubrique dédiée à Best of Implantology.

 


 

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Extraction-implantation immédiate et mise en esthétique

le 21-11-2023

L’objectif est de montrer en détail la technique de la mise en place immédiate d’implants après extraction et la mise en esthétique immédiate.

 

 

Fig. 01 : clé de repositionnement des piliers.

 

Fig. 02 : vissage des piliers avec clé dynamométrique et couronnes céramique scellées Laboratoire 2J.

 

Les nombreux avantages de la mise en place immédiate d’implants dans un site d’extraction

Cette technique chirurgicale permet :
D’éviter ou de limiter la résorption post-extractionnelle et de disposer dans la majorité des cas du volume osseux nécessaire à la mise en place d’implants, et ce dans le but d’obtenir un résultat esthétique satisfaisant, surtout au niveau antérieur au maxillaire. Il est important de situer la zone cervicale d’émergence de l’implant au même niveau que celle des dents adjacentes, afin d’éviter le syndrome de « dent longue ».

De mettre en place un implant dans une zone de faible volume osseux où la résorption prévisible de la crête après extraction et cicatrisation constituerait une contre-indication.

D’éviter le forage de la corticale osseuse qui est l’acte qui génère le plus de dégagement de chaleur.

De simplifier grandement la technique chirurgicale de mise en place puisque, après l’extraction, qui reste selon nous le point crucial, il ne reste qu’à calibrer la zone apicale de l’alvéole existant en disposant d’une aide précieuse sur la direction de forage.

D’augmenter la longueur utile de l’implant, sa surface de contact avec l’os, donc d’améliorer sa rétention et sa stabilité.

De placer l’implant dans une situation très proche de celle de la racine naturelle, ce qui constitue un avantage fonctionnel et esthétique.

De constituer une solution de choix dans le traitement de l’expulsion traumatique ou de la rhyzalyse terminale de dent lactéale avec agénésie de la dent permanente.

De conserver le plus souvent la gencive attachée qui existait autour de la dent naturelle.

De combiner la cicatrisation post-extractionnelle avec la phase de cicatrisation osseuse autour de l’implant (mise en nourrice), ce qui réduit de moitié le temps pendant lequel le patient doit porter une prothèse provisoire amovible.

 

Les résultats de cette technique

Cette technique semble entraîner une cicatrisation osseuse plus rapide qui pourrait s’expliquer par la vascularisation provoquée par l’extraction, l’ouverture des espaces médullaires et le moindre échauffement de forage.
Elle apporte un avantage psychologique par remplacement immédiat d’une dent perdue, en n’allongeant pas inutilement la durée globale du traitement.

 

Si l’indication est bien posée, la simplicité de la technique de mise en place immédiate d’un implant dans un site d’extraction doit faire envisager cette éventualité face à une indication d’extraction en pratique quotidienne.

 

La mise en place immédiate d’un implant après extraction, constitue une technique chirurgicale de pointe de chirurgie reconstructrice pour obtenir un environnement osseux favorable autour d’un implant stable avec un excellent pronostic.
De plus, cette technique permet au patient de ne pas rester édenté et de ne pas porter de prothèse provisoire amovible.

 

L’extraction qui représente l’acte chirurgical témoin de l’échec des traitements conservateurs, peut ainsi, grâce à cette technique, constituer un acte chirurgical positif de chirurgie reconstructrice dans des conditions de sécurité et de pronostic satisfaisants.
Cette attitude thérapeutique de mise en place immédiate d’une racine artificielle compense généralement pour le patient concerné l’aspect psychologique négatif de l’extraction.

 


 

Cette article vous est proposé par le Pr Patrick Missika, co-fondateur de l’institut de formation ICDP.

Optimisation de l’implantation en secteur postérieur mandibulaire

le 13-11-2023

LYRA ETK adopte un nouveau paradigme en implantologie basé sur la connaissance du processus de cicatrisation. Il s’agit de laisser le sang et l’os s’exprimer dans un espace péri-implantaire dédié lors du forage plutôt que de miser sur un ancrage majoritairement mécanique.

 

 

LYRA ETK a réussi à concilier un nouveau design d’implant moins invasif (34% de métal en moins) avec un protocole de pose garantissant un ancrage primaire très performant (ISQ moyen 73) pour offrir des conditions d’ostéointégration optimales. Moins mécanique, plus biologique : la pose se fait en douceur avec des efforts réduits sur l’os pour limiter l’échauffement. Moins 42% de stress osseux à la pose.

Dans ces conditions, la littérature décrit l’obtention d’un collage biologique s’organisant à partir du caillot sanguin dans les espaces de cicatrisation. Ce collage est confirmé par les radios à 3 ans sur cet implant.

 

Dans cette vidéo, le Dr Bertrand Hervé qui exerce à Coutances et pose des implants iBone® depuis environ 3 ans, illustre à travers un cas clinique les potentialités de ce nouveau design d’implant.
Deux implants iBone® sont posés en secteur postérieur mandibulaire pour réaliser un bridge implanto-porté. C’est une indication standard de la gamme iBone®.

 

Dans d’autres secteurs plus contraints comme le secteur sous-sinusien, iBone® peut éviter des chirurgies complexes ou des greffes. LYRA ETK définit des protocoles très précis pour l’utilisation de ses dispositifs et la garantie de résultats conformes aux attentes. Ces protocoles sont clairement décrits sur la trousse et garants du succès des traitements. Ils ont été conçus pour être très guidants et pour fluidifier le travail au fauteuil. Très codifiés, ils simplifient la pose. Simple, sûr et accessible, telle est la promesse de cette nouvelle solution implantaire.

 


 

Cet article vous est présenté par LYRA ETK.

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