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Comment votre tenue peut-elle rassurer vos patients ?

le 20-02-2017

Depuis quelques années, les tenues des praticiens connaissent une petite révolution ! En effet, de nombreuses études montrent que la qualité de l’échange avec le soignant est désormais un critère de choix pour les patients. Mais qu’est-ce que votre blouse peut y changer ?

blouse medicale

Faites attention à l’effet “blouse blanche” :

C’est un symptôme connu, mais il est de plus en plus pris au sérieux. Ce phénomène correspond aux modifications physiologiques provoquées chez le patient lors de son arrivée au cabinet. Communément, le patient montre une augmentation inhabituelle de sa tension artérielle ou de sa fréquence cardiaque lorsque vous et vos équipes portez des tenues blanches, car elles souvent assimilées à l’hôpital et par extension l’hospitalisation.

De nouveaux coloris pour un univers moins « médical » :

Aujourd’hui pour se différencier, l’attention des praticiens est donc aussi portée sur l’accueil des patients. Cela passe, entre autre, par leur look vestimentaire. Un univers moins “médical” et des tenues moins connotées “hôpital” permettent en effet de mettre le patient à l’aise, en favorisant une attitude plus sereine face aux soins.

Comment choisir alors ? Les experts du textile travaillent généralement d’après la classification commune qui reprend les 7 couleurs de l’arc-en-ciel. Ainsi, les coloris qui symbolisent le feu (Rouge, Orange, Jaune Vif) sont peu appropriés aux tenues de la santé : Ils ont un pouvoir excitant, parfois stressant.

En revanche, les couleurs dites “froides” ont un réel pouvoir apaisant, calmant, décontractant. Les blancs, les verts délavés, ou les bleus d’hôpital sont jugés ringards, et peu à peu remplacés par “50 nuances” … de gris (Perle, Ardoise, Zinc), de bleus (Atoll, Cobalt), de Prunille, Lilas, Anis…

Le choix de ces nouvelles couleurs entre en corrélation avec les envies désormais assumées des praticiens d’affirmer leur propre style vestimentaire dans leur cabinet comme à la ville.

Les dentistes attendent également des formes plus actuelles, proches du prêt-à-porter : c’est bon pour l’estime de soi ! Les patronages des blouses sont ainsi revus pour des coupes plus cintrées. Des pinces sont ajoutées aux modèles, des fentes d’aisance optimisent désormais le confort pour la station assise sur le siège.

Une révolution de la tête aux pieds :

Cette attente ne se limite plus à la blouse, à en croire l’évolution des pantalons médicaux vers des coupes “chinos” issues du prêt-à-porter grand public. On constate même l’arrivée sur le marché de “sneakers professionnels”, des tennis aérées avec une semelle non marquante et ultra-souple.

Certes, la fonction de protection de la tenue reste primordiale, et cela tombe bien : on peut être bien protégé, dans des vêtements lookés et de qualité. C’est vos patients qui vont être contents !

Ce qu’il faut retenir !

– Vous avez des blouses blanches ? Rangez-les au placard, et osez la couleur !
– Privilégiez les couleurs froides, sources d’apaisement, aux couleurs chaudes, sources de stress
– Combinez le style et le confort avec des sneakers professionnels et des blouses cintrées et confortables
– N’oubliez pas : votre patient aura plus souvent les yeux sur votre blouse que sur tout le reste de votre cabinet, alors offrez-lui quelque chose de joli à regarder !

Cet article vous est proposé par Stéphane Sepe, Directeur des Collections de soYin

soYin Promo

Droit des robots : de la fiction à la réalité et de la réalité à l’impasse ?

le 08-02-2017

La robotique est partout présente aujourd’hui. Dans le domaine des soins, le robot occupe une place immense dont il faut se réjouir car s’ouvrent ainsi de prometteuses perspectives dans la lutte contre les maladies.
Cependant, tout à la ruée technologique, prenons garde à ne pas déposséder le soignant de son art.

 

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Photo : Geoffrey Le Guilcher / www.lesinrocks.com

 

Le volet intellectuellement introspectif propre au soin, sa dimension humaniste, le dialogue avec le patient, le partage avec lui du secret, la recherche de son consentement, aucun robot aussi « intelligent » soit-il ne pourra jamais assumer de telles missions pourtant si essentielles et sans lesquelles la médecine ne serait qu’une technique et le patient une entité découpée en tranches numérisées* !

Il existe aujourd’hui des robots « intelligents » nous dit-on. Ils sont dotés d’une intelligence artificielle qui leur confère une réelle autonomie en rapport avec un environnement donné comme par exemple l’assistance aux personnes âgées ou handicapées, en attendant d’autres fonctions dans d’autres domaines.

Voilà qui ne pouvait laisser de marbre les juristes !

Du constat de l’autonomie du robot (dans des limites programmée par le roboticien tout de même) à la consécration du statut de personne morale, il n’y a qu’un pas que beaucoup parmi eux ont déjà franchi. Ils en appellent même à « un droit des robots ».

Est-ce aller trop vite ou trop loin ? La question mérite débat.

 

Explications en trois temps…

1er temps… Le robot acquiert un espace d’autonomie de plus en plus vaste pouvant aller, pourquoi pas jusqu’à son émancipation de la directive du concepteur. Dans une telle optique, le statut de personnalité morale évoqué plus haut n’a plus rien d’aberrant.

2ème temps… Qui dit personnalité morale dit aussi identité juridique. Le robot sort alors de son simple état d’automate et dispose d’une capacité de plus en plus élevée à collaborer avec l’homme.

3ème temps… A ce stade, on en arrive immanquablement à la question de la responsabilité dans la mesure où son autonomie oriente le robot vers tel ou tel choix. Si ce choix s’avère erroné et occasionne un préjudice à autrui (un patient ou tout autre) est-il responsable ?

Certes non car la responsabilité repose sur la capacité de discernement de l’auteur du dommage et puisque l’intelligence du robot ne va pas jusque-là c’est donc qu’il n’est pas intelligent ! L’intelligence est un tout, elle se situe ailleurs. Le choix hasardeux des mots conduit les juristes (et quelques autres…) à une impasse.

 

En conclusion (très provisoire…)

Construire un droit sui generis, en d’autres termes propre à « l’espèce robot » nous semble une tâche des plus anachroniques. Il n’y a pas « d’espèce robot ». Le robot reste un outil au service de l’homme.

Pourtant, des réflexions sont engagées, des recherches entreprises** visant à inventer ce fameux droit des robots… Une quête possiblement bien incertaine selon nous.

 

* Newsletter La Médicale ; juin 2015. De la nécessité de piloter les progrès de la robotique au service du soignant
** Droit de la robotique – Libre blanc. SYMOP
Voir également la Semaine Juridique du 19 décembre 2016 ; n° 51, page 2403. 3 questions à Alain Bensoussan, avocat à la cour : « Le temps est venu de créer un droit des robots les dotant d’une personnalité et d’une identité juridique »

Cet article a été rédigé par Jean Vilanova pour La Médicale.

Le cabinet dentaire : enjeux et perspectives

le 24-01-2017

VOTRE CABINET A DU RESSORT

Chacun, responsable de son unité de travail, se demande si son organisation actuelle traversera les 5 ou 10 années à venir avec la même efficacité ou s’il convient déjà de commencer à la modifier, au moins pour partie, et selon quelle ligne directrice.

Cabinet dentaire

L’objectif : développer son activité dans de bonnes conditions qualitatives – confort, entente au travail, compétences complémentaires… – et quantitatives, ou encore se donner les moyens d’une nouvelle valorisation de son activité.

A l’heure où le « plateau dentaire » mobilise une technicité accrue, les nouvelles conjonctions techniques associées aux baisses de prix effectives sur les équipements les plus attendus donnent à cette question toute son actualité.

Le présent dossier vous propose une méthodologie de réflexion et de conduite du changement pour dessiner progressivement le cabinet qui correspond pleinement à vos aspirations thérapeutiques et organisationnelles.

 

Comment mener de front les services à ses Patients, l’évolution possible de sa compétence thérapeutique et de son organisation, et ce dans un contexte d’efficacité économique ?

Le Cabinet dentaire est à la fois un espace de soins et un espace socio-économique.
A chacun de nous de se poser les bonnes questions : Quels sont les leviers d’amélioration de son activité ? Comment identifier le potentiel de son Cabinet ?

La recherche des réponses pertinentes est d’autant plus nécessaire que la demande de soins connaît de profondes transformations depuis plusieurs années sous l’influence de trois principaux facteurs : le recours plus systématique aux soins et à la prévention ; l’évolution des techniques et des matériaux permettant d’envisager de nouvelles solutions de soin et de prothèses ; une exigence esthétique croissante.

Choisissez vos axes d’amélioration…
• Refaire le tour de sa Patientèle selon une nouvelle approche
• Qualifier ses Profils Patients ; attentes, esthétique, gestion du temps, budget…
• Identifier les profils « prioritaires » pour mieux maîtriser les coûts
• Clarifier et revoir si nécessaire les modalités de prise en charge associées à des types d’actes – Esthétique – Propositions tarifaires aux Patients
• Profiter des nouvelles synergies avec un constructeur / distributeur-leader pour opérer des avancées conjointes
• Simplifier les flux numériques, intégration, ergonomie
• Adapter son organisation ou sa semaine de travail
• Envisager un nouveau binôme thérapeutique
• Objectiver les bénéfices / produits…

Axes d'amélioration

 

Choisir son flux de travail le mieux adapté à son exercice et à ses orientations budgétaires grâce aux nouvelles approches d’équipements modulaires et ouverts, sans coûts additionnels…

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CAP SUR LA « SATISFACTION PATIENTS »
Les disparités géographiques n’expliquent pas, à elles seules, les écarts de revenu entre les Cabinets. Les Praticiens séduits par un statut salarié ne cessent d’augmenter tandis que, sur une géographie identique, certains cabinets voient leur notoriété et leur situation progresser.

Quel sens donner à cette double tendance qui atteste bien l’importance de l’organisation comme figure de proue ?
Exprime-t-elle un choix de se concentrer davantage sur sa fonction thérapeutique, alors que les contraintes de gestion se resserrent. Correspond-elle au développement d’une nouvelle offre et d’un nouveau type de de soins ?

Ces centres plus nombreux (quelle que soit leur typologie tarifaire) voient leur niveau d’équipements progresser et sont pour certains précurseurs de nouvelles approches.
Ces centres ou ces cabinets travaillent souvent en synergie avec des constructeurs ou leur distributeur-leader pour opérer des avancées conjointes aux meilleures conditions techniques et budgétaires.

Les Praticiens qui font ces choix (provisoires ou en parallèle) y puisent des moyens d’exercer à la hauteur de leurs exigences thérapeutiques. C’est aussi une manière de se confronter, voire de se former, à de nouveaux processus de travail.

Y sont appréciés les avantages thérapeutiques et économiques d’une « mutualisation » propice à l’exercice de sa spécialisation ou de son choix omnipratique et à une nouvelle prise en charge des patients : étapes formalisées, réduction des délais de réponse aux patients grâce à la simplification des flux numériques, gestion appropriée de la semaine de travail, nouvelles pratiques d’achats et de fidélisation de fournisseurs spécialisés, segmentation des process et des techniques selon des typologies de patients ( ce qui nous renvoie à nos profils de patients), etc.

Cabinet

Les cabinets dentaires se déclinent aujourd’hui sur une diversité de profils, dont la satisfaction Patients est toujours centrale. Cette focalisation sur la satisfaction Patients se traduit en particulier par la capacité à…
• Proposer des soins à coûts différents selon les attentes de ses différents patients
• Concilier Esthétique et Santé
• Concilier Délai de traitement et Esthétique
• Concilier Délai de traitement et Maîtrise budgétaire…
Comment établir ces offres de soins différenciées selon les profils de Patients ? au moindre coût fixe ?

Vos axes potentiels de réflexion…
• Quel Profil de Cabinet dentaire avez-vous créé à ce jour ?
• Votre « modèle » vous donne-t-il toujours satisfaction ?
• Vos Patients actuels sont-ils bien ceux auxquels vous souhaitiez vous adresser ?
• Quelle dynamique décidez-vous d’impulser pour demain ?
• Comment créer votre différenciation ?

 

« PROFILER » SON CABINET
Et, si l’on définissait le profil du Cabinet selon son potentiel de progression, dépassant ainsi les critères comptables évidemment utiles mais insuffisants à construire un projet d’avenir…

Quels « potentiels de soins » pour quelles réponses actuelles ?
Votre réponse de soins actuelle est déjà mesurée à l’aide des statistiques fournies par votre logiciel de gestion. Les actes peuvent être ventilés par catégories selon un découpage plus « prospectif ».

A partir de la répartition actuelle et de vos réflexions sur vos souhaits d’orientation, il vous appartient d’établir votre profilage, selon votre « approche Patients » :
• L’importance quantitative et qualitative des soins de prévention
• Les soins dits conservateurs
• Les soins « plus spécialisés » (niveau 1)
• Les soins « de spécialistes » (niveau 2)
• Les soins d’esthétique
• Les soins « à suivi étroit /à forte vigilance »
• Les soins « à délai court », moyennement ou hautement spécialisés
• Les soins « à délai long », moyennement ou hautement spécialisés ? (acte(s) répartis sur plusieurs rendez-vous) – (explication des étapes de traitement)
• Les soins que vous ne proposez pas (ou pas encore) à vos Patients, ou pas suffisamment (répartition des actes prothétiques, actes en chirurgie,…)
• Les soins que vous ne souhaitez plus proposer à vos Patients (binôme thérapeutique)
• Les soins d’orientation de vos Patients vers des confrères
• Les soins inscrits dans un réseau (assurance mutuelle,…)
• Etc.

 

« QUALIFIER » SES PATIENTS
Il y a quelques années, le Dr Hescot (ADF) distinguait 3 catégories de Patients :
1. Les Prévento-conscients
2. Les Curato-conscients
3. Le dernier tiers qui fréquentent peu ou pas les Cabinets dentaires.
(Rapport ONDPS), appuyant une réflexion sur une qualification des Patients. Allons plus loin…

L’idée est de qualifier les Patients par leur potentiel de soins et non plus seulement par les actes effectués ou les devis en cours.
La méthode : examinons notre patientèle et identifions « des groupes » caractérisés par un lieu (type) de travail, une profession, un critère de distance avec le domicile, l’âge et bien sûr la gestion du temps.

Ces Profils de patients ont des attentes en termes de prise en charge, de types d’actes, de niveau d’esthétique, et, de grille tarifaire. Toutes les combinaisons sont possibles.
Cette orientation doit amener à mettre en place une nouvelle relation avec les patients permettant de mieux les connaître pour mieux les comprendre et apporter à chaque groupe ou profil des réponses adaptées.

Quelle écoute des patients développez-vous par rapport à tous ces critères ?
Et pour y répondre, l’organisation et les techniques actuelles vous sont-elles encore utiles ? Ou faut-il les faire évoluer ? Si oui, selon quelles priorités afin de maîtriser ses coûts de mise en place ?

Communiquer avec ses patients

 

COMMUNIQUER AVEC SES PATIENTS ET AJUSTER SON ORGANISATION
Dans ce contexte, tous les supports de communication à votre portée sont autant d’appuis pour informer les patients sur les nouvelles thérapeutiques et sur les modalités de prise en charge, pour les aider à mieux formaliser leurs demandes de soins.

Chaque dentiste est peut être son meilleur support de communication. Il peut faire intervenir une multiplicité de médias : son propre discours bien évidemment, mais aussi la caméra couleur, les photos, la vidéo, les informations véhiculées par le site Internet du cabinet, le blog, les outils de communication à distance… Les choix des Patients ne manqueront pas d’évoluer selon la réponse de soins que le Cabinet pourra apporter…

Les techniques de diagnostic et de suivi et, plus récemment, l’accès à de nouveaux processus de fabrication, par l’effet conjoint des nouveaux matériaux, rendent possible une relation aux Patients sans que l’organisation en soit bouleversée :
– Des matériaux dispensent des « effets lourds » de maquillage, sans sacrifier au niveau esthétique attendu, des équipements additionnels hier indispensables deviennent moins prioritaires.
– Les nouveaux procédés de prise d’empreinte ne réduisent pas toujours le temps de travail (le meilleur gain de temps étant en prise sectorielle selon la zone d’intérêt), mais ils apportent un haut niveau de précision et si nécessaire des capacités de correction immédiate, facteur de réduction des coûts et de qualité globale (suppression des modèles selon les cas, suppression de l’obligation de portes empreintes spécifiques, optimisation du projet prothètique/implantaire – transferts, répliques…).

Il devient possible de combiner plusieurs processus de travail selon la typologie de ses Patients au sein du Cabinet :
– Facettes en fabrication par vos prothésistes ou en fabrication interne (selon vos critères),
– Unité prothétique en usinage interne au sein du Cabinet, à délai de fabrication court et esthétique attestée par le Patient, capacité à proposer de nouveaux actes…
– Simplification des étapes de travail par usage de la caméra d’empreinte : suppression des portes- empreintes individualisés selon les cas, ajustage immédiat, correction partielle, échange sécurisé…
– Nouvelles conditions de travail avec votre ou vos laboratoires de prothèses.

Chaque Cabinet construit alors son profil d’organisation selon ses combinaisons de travail.
L’enjeu de définir un « profil patient prioritaire » pour lequel correspondra alors un processus prioritaire de soins et de prise en charge, devient alors stratégique. Cette notion de « patient prioritaire » a également l’avantage de contribuer à des choix techniques à coût mieux maîtrisé.

 

ET MAINTENANT…
Nous vous proposons de commencer l’analyse de prospective en utilisant des outils permettant de positionner votre cabinet et vous situer face aux critères de satisfaction.

1. Se positionner en fonction des forces / faiblesses – opportunités / craintes.
Remplissez la grille ci-dessous pour mettre en lumière vos atouts à valoriser, identifier les faiblesses potentielles à combler et tirer parti des nouvelles opportunités. Cette analyse pourra vous guider dans la formalisation des actions et investissements à conduire en priorité pour positionner votre cabinet de façon positive.

Quels sont mes atouts ? Comment les valoriser au mieux et capitaliser sur les forces de mon cabinet. Comment réduire les faiblesses de mon cabinet ?
Comment bénéficier des nouvelles opportunités qui se dessinent pour renforcer les atouts du cabinet dans les prochaines années ?

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2. Identifier les principaux repères de satisfaction
Le schéma ci-dessous permet de focaliser la réflexion sur les fonctions qui conditionnent la satisfaction des patients et par conséquent façonnent le pouvoir d’attraction de votre cabinet par rapport à d’autres.

Repères de satisfaction

Nous vous proposons d’aborder ces thématiques de vive voix et de façon personnalisée, tant les approches de chaque cabinet sont spécifiques.

A partir de ces échanges, toujours fructueux, NUM RX entend vous accompagner dans l’identification de solutions réalistes, dépendantes des nouvelles combinaisons et des innovations qui formeront votre unité de travail de demain.

 

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Cet article vous est proposé par NUM RX, distributeur expert agréé en informatique et radiographie numérique.

L’équipe NUM RX se tient à votre disposition au 01 30 28 86 63.

Actes de dentisterie équine

le 30-11-2016

La dentisterie équine est un domaine accessible à des techniciens qui détiennent un diplôme ou un titre à finalité professionnelle. Ils opèrent sous réserve de convenir avec un vétérinaire des conditions de leur intervention.

Deux textes récents, un décret* et un arrêté** déterminent le champ d’intervention de ces professionnels.

François Dall'Osteria, dentiste équin

Photo : François Dall’Osteria, dentiste équin diplômé BEVA à Lyon. www.equus-dentiste-equin.com

 

Le décret tout d’abord fixe la norme en matière de compétences générales.

Le technicien doit être en capacité d’évaluer l’état de la dentition et de la sphère buccale des équidés, puis de mettre en place et effectuer un programme de suivi adapté. Il lui faut également appréhender leur comportement et maîtriser la contention.

Cela nécessite des connaissances anatomiques et physiologiques adaptées à l’odontostomatologie de ces animaux, la maîtrise des techniques, des actes et du matériel à utiliser, le respect des règles de bien-être et de sécurité.

L’arrêté ensuite s’attache aux différents contenus des compétences générales par la maîtrise des techniques et du matériel (élimination des pointes d’émail et des aspérités des plaques dentaires, extraction des dents de lait et de loup, etc).

Au technicien aussi d’évaluer si l’état de l’animal permet une intervention tout en sachant déterminer si cette dernière est indiquée ou non, s’il elle peut s’envisager avec ou sans la présence d’un vétérinaire. En toute hypothèse, un tel champ d’action rend indispensable la souscription d’une couverture en responsabilité civile professionnelle.

Un diplôme ou un titre à finalité professionnelle ouvre l’accès à la pratique. L’arrêté précise que le titre, celui de « technicien dentaire équin » est délivré par la Fédération française des techniciens dentaires équins (FFTDE).

Toutefois cette disposition contrarie les instances professionnelles vétérinaires dont l’Association vétérinaire équine française (AVEF) qui pointe l’absence d’antériorité de la FFTDE sur le sujet et regrette que le processus de la qualification échappe à la profession, lui faisant craindre le risque d’insuffisances scientifiques ou techniques de la part des impétrants.

En dernier ressort, il appartiendra au Conseil National de l’Ordre de rejeter les conventions n’offrant pas, selon lui, les garanties suffisantes en termes de niveau de connaissance et de compétence.

* Décret n° 2016-1374 du 12 octobre 2016 fixant les compétences adaptées à la réalisation d’actes de dentisterie sur les équidés – JO du 15 octobre 2016. Texte 26 sur 115
** Arrêté du 12 octobre 2016 relatif aux connaissances et savoir-faire associés aux compétences adaptées à la réalisation d’actes de dentisterie sur les équidés

Cet article a été rédigé par Jean Vilanova pour La Médicale.

Burn-out : comment prévenir et guérir l’épuisement au travail ?

le 08-11-2016

Médecins généralistes, infirmiers, chirurgiens-dentistes, le corps médical est particulièrement touché par le burn-out. Selon l’Observatoire Nationale de la Santé des Chirurgiens-dentistes, 1 praticien sur 2 serait concerné par le syndrome d’épuisement au travail. Quelles en sont les causes et conséquences ? Que faire pour s’en protéger ?

 

 


 

Cette vidéo vous est proposée par La Médicale.

Le Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes et le Pôle patient

le 02-09-2016

C’est là un truisme, toutes les initiatives tendant à favoriser le dialogue entre soignants et patients sont opportunes. Un truisme certes, mais toujours utile à rappeler et mieux encore à mettre en œuvre !

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Dans une telle optique, il faut saluer le lancement, sous l’égide du CNOCD, d’un Pôle patient. Un tel lancement n’est pas une surprise. Dès après son élection en juin 2015 à la présidence nationale de l’institution, le docteur Gilbert Bouteille l’avait annoncé dans sa feuille de route (point n° 5).

Sous la présidence du docteur Christian Winkelmann, conseiller national, le Pôle patient a pour objectif de… « placer le patient au cœur des préoccupations de l’Ordre… » et permettre un dialogue entre les parties.

Comment mieux prendre en compte les besoins et les attentes de la patientèle ? Comment faciliter l’accès aux soins des plus fragiles, patients âgés, personnes démunies, personnes handicapées, patients atteints de pathologies chroniques ou souffrant d’une addiction… ?

Les premiers échanges tenus au début de l’été dans les locaux du Conseil National avec plusieurs associations de patients ont tout d’abord permis de clarifier un point précis ; celui lié à l’opération de « testing » réalisée en 2015 par l’association Aides auprès de chirurgiens-dentistes. Nombre d’entre eux avaient plus ou moins formulé leur refus de délivrer des soins à des patients porteurs du VIH ce dont l’Ordre s’était immédiatement et vivement ému*.

Au cours de la réunion, le docteur Winkelmann a rappelé à ses interlocuteurs ce qui constitue l’éthique même de l’art du soin (et une disposition de droit) : l’interdiction de toute discrimination à l’égard de quiconque.

De nombreuses pistes ont été ouvertes parmi lesquelles l’information au patient en matière de prise en charge. La loi y oblige certes le praticien***, mais comment améliorer la procédure ?

Dans un autre domaine, pas de débat envisageable entre patients et soignants sans que soit abordée la question de la prévention ! Ici tout est affaire de pédagogie mais aussi de relais étatiques alors qu’au niveau de l’Education Nationale le programme M’T dents développé dans les écoles a été hélas abandonné.

Enfin, l’idée d’une liste de cabinets accessibles consultable dans les mairies a été émise par les représentants présents tandis que l’association des paralysés de France prônait la conception universelle des équipements professionnels afin de les adapter à toutes les morphologies.

Le Pôle patient a valeur d’initiative prometteuse. Et au-delà même de l’objectif poursuivi, en retour il devrait favoriser une correction de l’image du chirurgien-dentiste, loin de celle, tronquée, que trop de médias s’attachent régulièrement à véhiculer.

* Ordre National des Chirurgiens-Dentistes – La Lettre ; Juillet-Août 2016 – Le lancement du pôle patient ; pages 4 à 7
** Ordre National des Chirurgiens-Dentistes – La Lettre ; Juillet-Août 2015 – Intolérables refus de soins aux patients VIH ; page 14 à 16
*** Article L. 1111-3 du code de la santé publique

Par Jean Vilanova, juriste expert La Médicale

La protection sociale en Europe et en France

le 04-07-2016

En matière de protection sociale, l’Europe se définit par deux systèmes. L’un est qualifié de « bismarckien », l’autre de « beveridgien » et chaque pays se réfère à l’un ou à l’autre de ces systèmes, voire emprunte aux deux comme c’est le cas pour la France.

 

Le système bismarckien

Fondé par le chancelier Otto von Bismarck à la fin du XIXème siècle, ce système est en cours en Allemagne et dans les pays d’Europe centrale. La protection sociale repose sur une base assurantielle obligatoire à partir d’un financement assuré par des cotisations versées par les salariés et leurs employeurs. Les cotisations en question ne sont pas proportionnelles au risque qui pèse sur la personne mais à son niveau de salaire. La gestion du système se fait paritairement (salariés et employeurs).

 

Le système beveridgien

Inspiré par Lord William Beveridge, un économiste britannique du milieu du XXème siècle, le système beveridgien s’applique en Grande-Bretagne et dans les pays scandinaves notamment. Système assistanciel, gratuit et financé par l’impôt, sa gestion relève uniquement de l’Etat (principe d’unicité). La protection sociale se veut universelle – toute la population en bénéficie – et uniforme quant aux prestations versées qui sont donc fondées sur les besoins de la personne et non sur la perte de ses revenus.

 

Et la France ?

Notre pays emprunte aux deux systèmes même si « la marque » bismarckienne s’avère plus profonde. Pour preuve la reprise dans le système français de la logique de redistribution, de la protection obligatoire, du niveau de cotisation proportionnel au salaire, du financement et de la gestion paritaire. La protection sociale française n’en emprunte pas moins au système beveridgien son universalisme mais elle le fait par ses propres voies. Non pas de façon automatique par la citoyenneté comme c’est le cas en Grande-Bretagne mais par le statut ; d’abord la personne qui cotise (le salarié, l’employeur) puis, par strates successives, la généralisation à l’ensemble des populations non cotisantes (ayants droit, étudiants, personnes sans ressources suffisantes…) Globalement, l’objectif beveridgien d’universalisme est atteint dans notre pays même si le cheminement pour y parvenir nécessite l’adoption de solutions adaptées au contexte économique du moment et différentes selon les populations visées.
De ce point de vue, il s’agit donc d’un universalisme de fait davantage que de principe ce qui n’en diminue en rien ni la force, ni la générosité.

Par Jean Vilanova

Retrouver le sens dans notre art

le 17-05-2016

Nous vivons aujourd’hui une mutation majeure du métier de Chirurgien-dentiste, à plusieurs niveaux. Une mutation sociale avec l’apparition de la concurrence du low-cost, des grands groupes mutualistes et de la globalisation, une mutation de la demande et de la patientele, de plus en plus connectée et au courant de tout et de rien, mutation de la nouvelle génération de praticiens frileux de s’engager, mutation des normes et autres obligations de la profession etc etc…

retrouver le sens dans notre art

Tout ceci est venu alourdir encore le niveau de stress d’une profession déjà dans le top 5 au nombre de burn out, et championne du monde des suicides. Nombreux sont les confrères ayant aujourd’hui l’impression de vivre leur profession dans un tunnel, où ils vont au travail du matin au soir, rentrent exténués les soirs avec une frustration et une impression de non réalisation, un manque de reconnaissance, et des revenus en stagnation ou pire, en baisse. Ils n’en voient pas le bout, rêvent de leurs vacances et de la retraite sans savoir s’ils en auront vraiment une.

Et si tout cela était une réalité que nous avons nous mêmes créée, et non pas la véritable actualité? La définition du stress n’est rien d’autre que la difficulté à s’adapter au changement, à être flexible. Et si nous étions la source de nos propres complications, et non les conditions extérieures? Le monde est ce qu’il est, il évolue à son rythme et avec ses saisons…et si nous apprenions à nous adapter au lieu de vouloir nager à contre courant jusqu’à épuisement? La qualité des questions que nous nous posons détermine la qualité de notre vie. Quels sont vos principaux manques aujourd’hui? Finances, temps libre, famille et couple, amis, motivation, santé..?
Et si nous retrouvions le vrai sens de notre magnifique profession? Et si nous retrouvions le “pour quoi” nous avons choisi d’être là et “pour quoi” nous y restons? Notre profession ressemble à une magnifique croisière où trop de passagers ont le mal de mer…au lieu de profiter du voyage, du paysage, des rayons du soleil, ils restent en fond de cale en maudissant l’océan, les conditions extérieures, le capitaine etc…ils rêvent d’arriver le plus rapidement à destination…mais ce n’est jamais la faute des autres ni des circonstances. Tout vient de nous, de l’intérieur. Les choses ne changent pas, c’est notre regard et notre attitude qui doivent changer.

“Ce qui nous vient, nous vient de nous” Rumi.

Il est parfaitement possible de retrouver la joie et l’enthousiasme dans ce métier. D’être dans le bien être et de s’épanouir quotidiennement. Avoir envie de bâtir plus grand, rendre service à un plus grand nombre, être déterminé et dans la certitude de réussir. Il suffit de retrouver la foi, retrouver la voie. Et pour cela il y a un travail à faire. Ce travail n’est pas intellectuel, il passe principalement par le corps. La plupart des croyances que nous avons, et qui nous limitent, ont été emmagasinées par nos expériences et enregistrées par nos 5 sens. Elles ont créé des automatismes au niveau de notre subconscient qui fonctionne comme une machine. Il est prouvé aujourd’hui que cette machine est liée à 95% à notre corps et non à notre cerveau conscient. C’est pourquoi la plupart des belles résolutions que nous prenons ne sont jamais réalisées, car elles sont purement mentales.

Résumé du Principe de Satellisation®
Un travail vertical téléologique permet de grandir selon un axe de certitude qui mènera vers un état de plénitude dans les différentes catégories de la vie. On passe alors du chaos quotidien au logos et l’ordre.

Satellisation

Un plus fort rayonnement et un plus grand champ d’influence nous autorisent à accepter nos responsabilités envers nous et envers les autres et d’évoluer vers des environnements de plus en plus complexes mais de moins en moins compliqués. L’état vibratoire augmente et la légèreté s’installe…on tend vers la plénitude et un état de gratitude envers notre profession, notre entourage professionnel et personnel.

Nous vous proposons avec CID formations et l’institut SANE® de vivre une expérience humaine unique. De retrouver le bien être et l’enthousiasme dans la vie de tous les jours et dans votre activité quotidienne à travers un enseignement et des exercices mis au point ces 15 dernières années. Un coaching thérapeutique basé sur le “pourquoi” et non sur le “comment” comme on le voit trop souvent. Se brancher au telos (du grec « but, finalité ») pour résoudre le chaos. Nous vous proposons pendant 3 jours de faire un travail d’introspection et de muscler votre bien être. De revoir votre système de valeurs personnel, vos désirs et vos besoins dans les différentes catégories de votre vie, et d’aller tacler vos croyances limitantes à travers le corps. Nous étudierons également la réorganisation du cabinet en rapport avec le monde d’aujourd’hui et les cohésions d’équipe, ce qui est bon à garder et ce qui est bon à larguer. Ce qui vous nourrit quotidiennement et ce qui vous pourrit quotidiennement. Et nous réveillerons l’énergie interne nécessaire à passer à travers la transformation. Nous réveillerons le leader qui est caché en vous.

Ainsi vous retrouverez un état de gratitude et de plénitude par rapport à votre vie en général et votre travail en particulier. On ne dégage pas la même aura lorsque l’on est bien dans sa peau et dans sa tête, qu’on a un enthousiasme et une joie de vivre communicative. La famille, les amis , les patients, les employés et associés… tous le perçoivent et les rapports changent. Et là, la magie se met à opérer. Lorsque vous aimez ce que vous faites, vous finissez par faire ce que vous aimez. Alors les choses s’arrangent comme par miracle, les solutions apparaissent, les rencontres se créent. Lorsque l’intérieur change, l’extérieur se transforme. Il s’allège et les complications et problèmes se résolvent.

Rejoignez nous pour cette fabuleuse expérience et reprenez pouvoir sur votre vie, en tant que praticien mais également en tant que père ou mère, conjoint ou collègue. Redevenez le capitaine de votre vaisseau et retrouvez goût au voyage en changeant de cap tant qu’il en est encore temps. Venez retrouver la satisfaction et l’enthousiasme pour créer la façon de travailler, et la vie dont vous rêvez.

Dr Arash Zarrinpour

Par le Dr Arash Zarrinpour
CID Formations

 

 

 

 

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Nomadisme et judiciarisation : une patientèle en mutation

le 23-03-2016

Les chirurgiens-dentistes ont dû s’adapter ces dernières années à un nouveau mode de consommation des soins. Comment peuvent-ils aujourd’hui développer une relation de confiance avec leurs patients ? Quelles conséquences le nomadisme des patients peut-il avoir sur la qualité des soins ? Et surtout comment le praticien peut-il se protéger face à une judiciarisation de la profession ?

 

 


Cette vidéo vous est proposée par La Médicale.

Cambriolages au cabinet dentaire

le 17-11-2015

Depuis quelque temps, les cabinets dentaires sont les nouvelles cibles des cambrioleurs. Dans l’Essonne, les cambriolages se multiplient et le matériel volé représente des pertes très lourdes pour les chirurgiens-dentistes.

 

 


Cette vidéo vous est proposée par MACSF.