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Épisode #04 / Comment nos patients ressentent leur bouche ?

le 18-01-2021

Série « Ce que nos patients nous révèlent. Données récentes. »
Épisode #04 / Comment nos patients ressentent leur bouche ? 

 

Cette vidéo a été réalisée avec le soutien institutionnel de U.labs (Fluocaril cosmétique), co-partenaire de l’étude clinique RestoData-2.

Dr Franck Decup, Chirugien-Dentiste, MCU-PH à l’Université de Paris.
Co-initiateur et co-investigateur principal de l’étude Resto-Data.

 

 

Première consultation

Après quelques questions sur sa santé générale, nous interrogeons le patient sur le motif de sa venue : « je dois avoir une carie docteur, une de mes dents s’est abimée, elle est un peu douloureuse depuis une semaine. Il va falloir soigner ça ! ».
Tout de suite, pour le praticien le raisonnement diagnostic s’engage : identifier la dent, déterminer la pathologie, choisir le meilleur traitement et le réaliser selon les recommandations actuelles.

Une fois le soin terminé, l’objectif thérapeutique atteint représente le succès du traitement pour le praticien et conduit à un soulagement de la douleur et une consolidation de la dent attendue par le patient.

Que savons-nous de la façon dont vivent les patients avec nos restaurations ?

L’étude observationnelle « Resto Data », réalisée récemment par des équipes scientifiques françaises, a permis une observation clinique et radiographique détaillée de 10 000 dents dont 3 200 étaient porteuses de restaurations, dans le but d’évaluer la santé dentaire chez l’adulte.

Mais comme l’a défini l’OMS, la santé dentaire n’est pas seulement l’absence de maladie dentaire ou le succès de leur traitement. La santé dentaire doit s’inscrire dans un état de complet bien-être physique, mental et social que le patient ressent.

 

Pour répondre à cette approche centrée sur la personne et prendre en considération non seulement les éléments d’évaluation clinique mais aussi l’avis du patient nous avons interrogé ce dernier sur sa satisfaction. Rappelons que tous les patients de l’étude avaient au moins une obturation coronaire pour répondre au critère de sélection.

 

Il existe un instrument d’auto-évaluation qui a été développé par Slade et Spencer dès 1994, avec pour objectif d’établir l’impact laissé par les traitements sur la santé bucco-dentaire (OHIP). Ce questionnaire est difficile à mettre en œuvre dans sa version originale : il ne comprend pas moins de 49 questions ! Il existe heureusement une version simplifiée comprenant 14 questions encore assez chronophage à renseigner. C’est pourquoi dans le cadre de l’étude Resto Data nous avons fait le choix de sélectionner seulement 6 grands items :

• La limitation fonctionnelle,
• La douleur physique,
• L’inconfort psychologique,
• L’incapacité physique,
• L’incapacité psychologique,
• L’incapacité sociale et le handicap.
Classons-les par l’ordre de l’importance que leur accorde les patients. Sans surprise c’est très largement la douleur physique qui tient le haut du panier. Parmi les patients reçus en consultation, plus de 40 % se plaignaient d’une douleur occasionnelle à très fréquente. Pour presque la totalité de ces patients une obturation défaillante a pu être corrélée.

27 % de patients ont également décrit un inconfort psychologique en rapportant être gênés par leurs dents, leur bouche ou leurs prothèses.

En revanche les autres paramètres précédemment cités sont très peu évoqués par les patients. Pour tous ces items, c’est moins de 10% des patients qui évoque des doléances.

 

L’ensemble de ces résultats nous permet de positionner cette étude par rapport aux données de la littérature mais nous avons choisi d’ajouter deux questions complémentaires :

« Êtes-vous satisfait de votre sourire ? ».
Et cela devrait nous redonner le nôtre, puisque que plus de 76 % le sont ! Pour le quart moins satisfait, il est mis en évidence que 91,5% d’entre eux présentaient au moins une obturation coronaire défaillante.

« Avez-vous fréquemment des bourrages alimentaires ? »
Plus de 30 % des patients y sont sujets. Et ce sont des patients dont au moins une obturation coronaire nécessitait d’être réparée ou refaite.

 

Au final que retenir de notre étude ?

• Il y a une bonne satisfaction globale des patients à vivre leur bouche.
• La douleur représente la principale source d’insatisfaction.
• 3/4 des patients sont content de leur sourire.
• 1/3 des patients se plaint de bourrage alimentaire en rapport avec leur restauration.

En conclusion

L’étude Resto Data montre que la perception des patients est corrélée de façon assez juste avec ses besoins de soins. Cela encourage écouter nos patients et à confronter le point de vue du soignant et celui du soigné. C’est l’intérêt de tous. A nous chirurgiens-dentistes d’engager cette approche !

 


Cette vidéo a été réalisée avec le soutien institutionnel de U.labs (Fluocaril cosmétique), co-partenaire de l’étude clinique RestoData-2.

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Épisode #03 / Les habitudes secrètes de vos patients

le 17-11-2020

Série « Ce que nos patients nous révèlent. Données récentes. »
Épisode #03 / Les habitudes secrètes de vos patients

 

Cette vidéo a été réalisée avec le soutien institutionnel de U.labs (Fluocaril cosmétique), co-partenaire de l’étude clinique RestoData-2.

Dr Franck Decup, Chirugien-Dentiste, MCU-PH à l’Université de Paris.
Co-initiateur et co-investigateur principal de l’étude Resto-Data.

 

 

88 % des patients adultes déclarent se brosser les dents au moins 2 fois par jour.
1% avoue ne pas le faire tous les jours !

 

C’est en tout cas ce que révèlent les chiffres de l’étude observationnelle « Resto Data », réalisée récemment par des équipes scientifiques françaises. À l’aide d’un questionnaire, les patients ont livré les secrets de leurs habitudes dans leur salle de bain et dans leur cuisine.

L’étude portait sur un groupe de patients composé à 57% de femmes et 43% d’hommes. Les proportions de nouveaux patients déjà venus dans le cabinet avant inclusion dans l’étude étaient quasi identiques.
Dans 70% des cas le motif de la consultation était de faire un bilan-contrôle. Toutes les catégories socio-professionnelles étaient représentées.

 

Entrons d’abord dans leur salle de bain :

• Avec 70% des patients annonçant 2 brossages quotidien et 18% allant jusqu’à 3, nous sommes clairement sur la bonne voie. Cependant lors de la consultation d’observation clinique l’évaluation de la quantité de plaque a montré que 30% des patients présentaient un indice modéré à élevé… Nous avons donc encore et toujours un travail d’éducation thérapeutique à effectuer de manière individuelle pour l’amélioration de la qualité du brossage.

• Il apparaît que la brosse à dents manuelle est utilisée dans la majorité des cas, pour 60%, et que le choix des Français se porte à parité sur des brosses souples ou sur des brosses médium. Notons que l’utilisation de brosses dures ne représente que 2% aujourd’hui, et c’est une bonne nouvelle pour les collets !
Pour 44% des patients, le choix s’est porté sur une brosse assistée, le plus souvent électrique rotative mais aussi sonique dans 3,5% des cas.

• Parmi les patients ayant renseigné le type de dentifrice utilisé, 67% d’entre eux affirment se brosser les dents avec un dentifrice fluoré.

 

Passons maintenant dans la cuisine :

Nous avons vu, dans le premier volet de cette série, que le facteur de risque alimentaire pesait sur les maladies bucco-dentaires pour 34% des patients.

En effet, l’analyse du questionnaire de l’étude Resto Data montre que :
• 26% des patients déclarent prendre au moins une boisson sucrée ou acide par jour,
• 25% des patients disent grignoter,
• 20% des patients reconnaissent des repas irréguliers, déséquilibrés,
• 15% des patients déclarent boire plus d’un verre d’alcool par jour.
Et ces habitudes sont cumulées pour 25% d’entre eux !

Ces données montrent que les facteurs de risques alimentaires sont réels et que le rôle du chirurgien-dentiste concerne aussi des investigations et des conseils sur l’alimentation.

 

La fréquence des consultations des patients adultes
65% des patients disent effectuer au moins une visite chez le dentiste tous les ans. 20% d’entre eux en font deux. 10% viennent tous les deux ans et 25% sont irréguliers.

Il serait utile de motiver ce dernier tiers de patients pour mieux contrôler l’activité de leurs maladies et pouvoir le cas échéant, traiter les lésions à des stades précoces, en respectant la préservation tissulaire.

 

Que retenir de notre étude ?

• La majeure partie des Français se brossent les dents 2 fois par jour en utilisant une brosse à dent adaptée.
• Nous devons encore les conseiller sur les bonnes habitudes d’hygiène dans une perspective d’amélioration.
• Un tiers de la population a des habitudes alimentaire à risque pour les dents.
• 35% doivent être convaincus de consulter leur dentiste au minimum une fois par an.

 

En conclusion

Notre étude Resto Data révèle la tendance actuelle de ce qui se passe dans la salle de bain et dans la cuisine des Français ! Ce sont de bons indicateurs qui nous rappellent qu’en tant que chirurgien-dentiste la prise en charge des patients doit contenir autant de conseils sur les techniques d’hygiène, sur les habitudes alimentaires, sur la surveillance de leur santé, que de dépistage systématique et de soins basés sur des données scientifiques récentes.

 

Retrouvez, dès décembre, le quatrième épisode de notre série « Ce que nos patients nous révèlent ».


Cette vidéo a été réalisée avec le soutien institutionnel de U.labs (Fluocaril cosmétique), co-partenaire de l’étude clinique RestoData-2.

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Épisode #02 / Prévalence des pathologies dentaires en 2020

le 14-10-2020

Nouvelle série « Ce que nos patients nous révèlent. Données récentes. »
Épisode #02 / Prévalence des pathologies dentaires en 2020

Dr Franck Decup, Chirugien-Dentiste, MCU-PH à l’Université de Paris.
Co-initiateur et co-investigateur principal de l’étude Resto-Data.

 

 
« Ce que nos patients nous révèlent. Données récentes. » est une série de 4 épisodes basés sur des données récentes spécifiques à l’univers dentaire.

 

L’indice CAOD moyen chez l’adulte en France est maintenant situé entre 11 et 13 selon l’âge. C’est bien, c’est 2 points de moins qu’il y a 10 ans quand un rapport stratégique de l’HAS estimait l’indice CAOD (somme des dents Cariées, Absentes et Obturées) entre 13 et 15.

 

Dans notre pays, très peu de données fiables sont disponibles pour évaluer la prévalence des pathologies dentaires dans la population des plus de 18 ans.

 

L’étude observationnelle « Resto Data », réalisée récemment par des équipes scientifiques françaises, avait entre autre pour objectif d’obtenir une image actualisée de la santé dentaire chez l’adulte basée sur une observation clinique et radiographique très détaillée. Des publications sont en cours mais nous pouvons déjà répondre à quelques interrogations.

 

En 2020, de quoi les patients souffrent ils ? Et donc que soignons nous ?

Carie, usure, traumatisme, anomalie, malposition, édentement quelle est la prévalence de ces pathologies ?

Dans un contexte où pour 35% des cas un traitement orthodontique a été réalisé et où l’on constate encore que 30% des patients ont un indice de plaque modéré ou abondante nous pouvons détailler chacune de ces atteintes dentaires :

 

• La carie reste la première maladie dentaire.
Lors de notre séance d’observation nous avons constaté que 42% des patients présentent une carie atteignant la dentine.
C’est encore beaucoup mais il y a une progression favorable : on observe une moyenne de 0,8 dent cariée à traiter par patient. C’est une baisse d’un tiers par rapport aux précédents chiffres connus qui était de 1 à 1,2 dents cariées à traiter.
Les classifications actuelles permettent aussi de répertorier les caries superficielles de l’émail. Elles existent chez 20% des patients. Principalement pour la tranche des 18-30 ans d’où la nécessité de proposer des traitements prophylactiques adultes pour contrôler leur évolution.
Les caries dentinaires du tiers externe représentent la moitié des caries observées. Dans ces cas, ce sont les traitements a minima et des restaurations adhésives qui peuvent être développés.
Finalement un faible pourcentage (15%) de patients (et plutôt des jeunes) souffre de caries profondes. Et l’on sait aujourd’hui que des solutions de préservation pulpaire sont souvent possibles pour améliorer le pronostic de la dent.

 

• De cette étude, il ressort aussi qu’avec 40% de patients présentant au moins une dent atteinte, l’usure représente aujourd’hui quasiment la même prévalence que la carie.
Ce phénomène d’origine chimique et/ou abrasif se développe progressivement avec le temps. En considérant uniquement les usures atteignant déjà la dentine, on trouve une moyenne d’une dent atteinte chez les 18-29 ans, de 2,8 chez les 30-59 ans et de 3,5 chez plus de 60 ans.

Compte tenu de l’aspect chronique de son développement et des tableaux sévères qu’elle peut engendrer, la prévalence importante de cette pathologie doit nous pousser à la diagnostiquer le plus tôt possible pour dispenser toutes les informations de prévention aux patients et stopper son évolution par des soins non invasifs les plus précoces possibles.

 

• Concernant les obturations, une moyenne de 8 à 9 dents par individu présentait déjà une restauration (2 antérieures et 6 ou 7 postérieures), dont 3 étaient à retraiter.

• Les dents absentes sont représentées essentiellement par les extractions à but orthodontiques chez les jeunes adultes.
La moyenne des édentements présents reste faible (3,5 dents manquantes en moyenne pour les 30-59 ans mais cela atteint encore 5,6 pour les plus de 60 ans).
Précisons quand même que dans notre étude les dents déjà remplacées par des prothèses implanto-portées n’étaient pas considérées comme un édentement. Seules celles compensées par une prothèse amovible ou non remplacées l’étaient.

 

Au final que retenir de notre étude ?

• L’indice CAOD actuel diminue favorablement et se situe entre 11 et 13 selon la tranche d’âge.
• Bien qu’en baisse sensible, la carie représente toujours la maladie dentaire numéro 1.
• Dans 2/3 des cas, les lésions carieuses diagnostiquées relèvent de la reminéralisation prophylactique ou de traitement a minima.
• L’usure à une prévalence presque identique à la carie et représente un défi équivalent.

 

Conclusion

L’étude Resto Data propose une véritable mise à jour des données de santé dentaire en France. Cela permet d’apprécier les orientations que nous pouvons donner à la prise en charge des maladies et aux traitements les mieux adaptés pour traiter les lésions. Le contrôle et les soins des maladies dentaires évoluent doucement mais sûrement !

 

Retrouvez, dès novembre, le troisième épisode de notre série « Ce que nos patients nous révèlent ».


Cette vidéo a été réalisée avec le soutien institutionnel de U.labs (Fluocaril cosmétique), co-partenaire de l’étude clinique RestoData-2.

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Épisode #01 / Nos patients ont le goût du risque

le 20-07-2020

Nouvelle série « Ce que nos patients nous révèlent. Données récentes. »
Épisode #01 / Nos patients ont le goût du risque

 

 

« Ce que nos patients nous révèlent. Données récentes. » est une série de 4 épisodes basés sur des données récentes spécifiques à l’univers dentaire.

Découvrez dès maintenant, le premier de ces épisodes par le Docteur Franck Decup, en vidéo.

 

60% des adultes vivent avec des facteurs de risques élevés pour leur dents. C’est un des résultats importants qui ressort d’une étude récente « Resto Data », réalisée par des équipes scientifiques françaises. Cette étude observationnelle a pour but de réaliser une mise à jour de données récentes de tous les éléments déterminant de la santé des dents : leurs pathologies (carie, usures, anomalies), leurs atteintes structurales (fracture, malpositions) et également faire une évaluation détaillée de toutes restaurations présentes.

 

Une des forces de l’étude Resto DATA est aussi de prendre en considération des données indirectes : les facteurs de risques du patient. En élargissant l’analyse on va chercher des paramètres dépendant de l’environnement et liés la bouche : c’est à dire sa santé, ses habitudes de vie, alimentation, hygiène. Tous ces éléments périphériques de l’équilibre de l’écosystème buccal importants car prédictifs des pathologies et de leur activité.
On obtient alors une vision globale sur la santé dentaire et ses liens avec les conditions d’équilibre propre au patient. Bientôt une publication internationale mais en avant-première, Franck Décup vous livre quelques informations.

 

Tout d’abord, nous pouvons donner une « photo » de la santé dentaire type d’un patient adulte qui consulte dans nos cabinets :

En moyenne ce patient a :
• 0 ou 1 carie,
• 8 ou 9 dents restaurées (2 antérieures et 6 ou 7 postérieures),
• et 3 sont à retraiter,
• 3 à 4 dents sont absentes (y compris les PM pour raison Orthodontique).

Mais ce qui est plus intéressant c’est quand on affine l’observation et que l’on détaille par tranches d’âge et en tenant compte de l’impact des facteurs de risque.

 

Pour les 18-29 ans :
• Avec peu de facteurs de risques = il y a 0 carie, 4 dents restaurées (un patient sur trois a un besoin d’un retraitement),
• Avec beaucoup de facteurs de risques (ce qui représente 65% de cette tranche) = on trouve 2 caries, 5 dents restaurées, (et un patient sur deux a un besoin d’un retraitement).

 

Pour les 30-59 ans :
• Avec peu de facteurs de risques = on trouvera 0 carie, 8 dents restaurées (dont 2 ont besoin d’un retraitement),
• Avec beaucoup de facteurs de risques = ce sera 1 à 2 caries, 9 dents restaurées, (dont 4 avec besoin d’un retraitement).

 

Pour les + 60 ans :
 Quand il y a peu de facteurs de risques = ils auront 0 carie, 11 dents restaurées (dont 4 avec un besoin d’un retraitement),
• Avec beaucoup de facteurs de risques = 1 à 2 caries, 11 dents restaurées (dont 5 ont besoin d’un retraitement).

 

Ces moyennes nous aident à avoir des repères pour évaluer la santé dentaire. Bien sur si les facteurs de risques sont élevés, la santé dentaire a de grande chance de se dégrader. Mais ils nous montrent aussi que peu de facteurs de risques correspondent à 0 carie !

 

Comment connaître le risque du patient ?

Pour être considéré comme ayant un risque fort, c’est-à-dire être dans les 60% évoqué au début, il faut :
• Soit cocher au moins deux facteurs liés à « l’environnement du patient ». Dans l’ordre pour les principaux on retrouve :
– Les déséquilibres alimentaires (comme le grignotage, les repas irréguliers l’excès de boissons cariogènes. Cela représente 34% des cas.
– Les pathologies (auto-immune, diabète, neurologiques ou chroniques) et leurs médicaments associés (généralement sialoprive). Cela représente 26% des cas.
– Et l’hygiène dentaire inefficace. Cela représente également 26% des cas.

 Soit avoir simplement un facteur de risque lié « directement aux dents ». Que ce soit carie dentinaire ou lésions d’usure active, trouvées respectivement pour 42% et 12% des patients.

 

Au final que retenir ?

• Quand on est en bonne santé, ce qui est normal est de ne pas avoir de carie (ni d’usure) et d’avoir des restaurations qui durent ! C’est possible et c’est aujourd’hui le cas de 40% de nos patients.

• Sachant que presque 2/3 de la population présente un niveau de risque élevé, même s’il n’y a pas de lésions visibles, cela doit nous inciter à rechercher systématiquement les facteurs de risque, pour en reprendre le contrôle et maintenir la bonne santé.

• Si une lésion active est diagnostiquée, c’est un signal fort qui met en évidence un déséquilibre plus global, à prendre en compte autant que l’acte clinique pour permettre un retour à la normale.

• Les restaurations dentaires vieillissent dans nos bouches, et d’autant plus vite qu’il y a des facteurs de risque. Elles doivent être suivies attentivement et renouvelées si besoin.

 

Donc oui, en 2020 la plupart d’entre nous vivent avec le risque ! Notre rôle est de donner des explications sur les maladies, des conseils pour le quotidien (habitudes, alimentation…), hygiène efficace et la prescription de facteurs protecteurs que sont les outils de brossage (brosse à dent et brossettes inter-dentaires) et des dentifrices à niveau de fluoration adapté.

 

En conclusion, l’étude clinique « RestoData » nous montre avec des chiffres que pour soigner les dents il faut aussi soigner le patient.

 

Retrouvez, dès septembre, le second épisode de notre série « Ce que nos patients nous révèlent ».


Cette video a été réalisée avec le soutien institutionnel de U.labs (Fluocaril cosmétique), co-partenaire de l’étude clinique RestoData-2.

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