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Achat ou création pour votre cabinet dentaire ?

le 15-04-2024

Achat versus création, mais peut-on réellement opposer ces deux démarches ? Elles vont aboutir au même résultat, c’est-à-dire l’obtention d’un moyen d’exercer la profession de chirurgien-dentiste. Le choix entre achat et création peut résulter de deux orientations : contrainte et volontaire.

 

• Pourquoi contrainte ?
Nous avions commis trois articles, en 2022, concernant la démographie de la profession, et dont nous vous joignons le lien : hippocrate-transaction.fr.

Fort de ces informations, il s’avère qu’il est de plus en plus en compliqué de trouver le cabinet dentaire de ses rêves. C’était déjà le cas auparavant, mais à présent avec la diminution du nombre de cabinets dentaires à céder sur le marché, cela va se compliquer considérablement. La définition des zones sous-dotées va aggraver le phénomène. Ainsi que nous en avions parlé, nous allons peu ou prou nous retrouver dans la situation des praticiens sortis dans les promotions des années 80.
La création est alors un choix par défaut, pour s’établir dans un cabinet à son image.

Dans le même ordre d’idées, l’achat peut être un choix par obligation, si l’on désire s’installer dans une zone surdotée, ce qui sera le cas, à priori, en 2025. Reste à connaître la carte de ces zones, si celle-ci diffère de celle que nous avons eue.

 

Achat ou création d'un cabinet

 

• A contrario, la décision volontaire de créer un cabinet dentaire peut s’entendre, dans une zone non surdotée, par un choix délibéré de concevoir son univers professionnel. Par exemple, dans une structure très personnelle, avec des critères que nul cabinet sur le marché ne pourrait proposer. Nous verrons dans cet article les avantages et inconvénients d’une telle solution.

 

Enfin, le choix déterminé d’acquisition de son cabinet dentaire, peut s’entendre sur des critères de facilité, d’opportunité, voire de continuité d’un projet. C’est alors l’aboutissement d’une démarche.

Hormis ces considérations, et plutôt que de se poser la question « pourquoi acheter ou pourquoi créer ? », tentons d’évaluer un aperçu des avantages et des inconvénients de l’acquisition et de la création.

 

 

Inconvénients de l’acquisition vs la création

 

L’acquisition

• La fuite de patientèle
Le risque, car c’est uniquement un risque, d’une fuite de la patientèle (nous ne dirons jamais assez que la patientèle ne fait jamais l’objet d’une transaction, mais ce sont bien les biens incorporels qui sont acquis), au début de la phase de transition. Elle peut être plus ou moins importante selon la région dans laquelle se situe le cabinet dentaire.

 

 

 

• L’aménagement et la décoration
L’aménagement, voir l’agencement du cabinet peut être un obstacle, car ils sont rarement en adéquation avec les goûts et les aspirations de l’acquéreur. Ainsi, ce dernier engagera immédiatement ou dans les premiers mois des travaux et/ou des investissements.

 

• Le manque de transparence
L’opacité des informations fournies par le cédant est très souvent évoquée par les acquéreurs. C’est pourquoi, la présentation d’un audit ou d’un dossier solidement étayé par des données incontestables est un gage de transaction réussie. Il impliquera une relation de confiance pour la transmission. Sans ce document, le risque de suspicion s’installera lors de la transaction, et s’aggravera surtout s’il s’avère que certaines données ont été omises ou masquées.

 

 

• Le personnel
La reprise de personnel est parfois un inconvénient : soit la masse salariale est trop importante, soit il existe une incompatibilité, quelle qu’elle soit, entre le personnel et l’acquéreur. À titre d’information, nous rappelons que lors d’une reprise d’activité, la reprise des contrats de travail est une obligation légale.
A contrario, l’absence de personnel peut être un obstacle. En effet, nous évoquons souvent le rôle majeur du personnel qu’il joue dans la relation avec les patients.

 

La création

La définition même de création impose l’inconvénient majeur de la création. C’est l’inconnue quasi-totale quant au développement de l’activité.
Quand le cabinet va-t-il devenir rentable ? En s’appuyant sur les plateformes de rendez-vous, une patientèle va se développer. Néanmoins, tous les praticiens s’accordent à dire, et ceci au vu de leurs expériences, qu’approximativement 20% de cette patientèle est fiable et servira de base à la patientèle du cabinet. Cette rentabilité est encore plus longue à obtenir pour les cabinets d’orthodontie, du fait du mode de rémunération.

 

• L’administratif
Le délai de création, ainsi que les obstacles administratifs et juridiques entre autres, incitent certains praticiens à se détourner de cette alternative. Le chemin est parfois semé d’embuches et la durée de création qui peut avoisiner un an, peut rebuter à créer un cabinet.

 

• Le financement
Les établissements financiers rechignent à financer les créations pour la première raison évoquée ci-dessus. Il va donc falloir proposer un dossier solidement étayé par une étude de marché et un business plan détaillé, la faisabilité du projet.

 

 

• Le cabinet
Enfin, et non des moindres, la recherche d’un local ad hoc. Localisation, accès PMR obligatoire, possibilité de réaliser les travaux techniques, etc. Acquisition ou location ? Autant de questions et de décisions pouvant aller à l’encontre des désidératas initiaux.

 

Avantages de l’acquisition vs la création

 

L’acquisition

• La phase de transmission
D’emblée, l’activité est présente, pour autant qu’une phase de transmission ait été accomplie. Ainsi, la rentabilité va permettre un confort financier, synonyme de sérénité. Ceci est encore plus vrai, si une période de collaboration, uniquement entre la signature de la promesse de vente et la signature de l’acte réitératif, a été proposée à l’acquéreur.

• Le financement
Il est assez facile de trouver un financement pour l’acquisition d’un cabinet dentaire, pour autant que l’on présente un dossier cohérent. Les établissements bancaires financent la totalité de l’acquisition, ainsi que les frais annexes et le besoin en fonds de roulement. La présence d’une équipe accompagnant le praticien acheteur est un plus dans cette démarche.

 

 

La sécurité
La présence d’un praticien cédant est un atout dans l’acquisition, car, par essence, il transmet ! Cette transmission est la garante d’une ligne conductrice que l’acquéreur recherche dans l’acquisition versus la création. La sécurité, grâce à cette transmission, de commencer son activité sur les « rails » qu’a érigé le cédant.

 

 

La création

La liberté est le maître mot de la création : liberté de choisir l’organisation de son cabinet, son aménagement, son matériel… Mais également la liberté d’employer le personnel que l’on souhaite.
Bref, la création d’un cabinet à son image est souvent pour les praticiens un leitmotiv primordial.

 

 

Mais c’est par ailleurs, sans que cela soit antinomique avec ce qui est dit précédemment, une concrétisation et une réalisation uniquement dues à soi, et c’est à prendre en compte dans sa recherche. C’est généralement une fierté des praticiens que de s’être engagés dans cette voie, et cette réussite n’est due qu’à leur propre opiniâtreté.

 

En conclusion, la décision de créer ou d’acheter son activité dentaire ne s’entend que si l’on a déterminé, de façon raisonnée, les critères qui feraient pencher dans un sens ou l’autre la balance. Il n’existe pas de bon ou mauvais choix en valeur absolue, mais seulement des dispositions vers un choix qui se révèle très personnel. Dans tous les cas, il faut s’attendre à accepter des compromis.

 

« L’intelligence dans la vie consiste à savoir parfois céder, faire des compromis. »
Hélène Trudeau et Alexander La Haye.

 


 

Pour en savoir plus, regardez la vidéo de Lionel Ortes sur les transactions et créations de cabinets dentaires.
Cet article vous est proposé par Hippocrate Transactions.

Contactez-nous au 07 85 89 03 22 ou par mail à l’adresse contact[@]hippocrate-transactions.fr
21 rue Winston Churchill I 56000 VANNES

 

 


Lionel ORTES
est le directeur et fondateur d’Hippocrate Transactions. Il accompagne les acquéreurs et vendeurs pour les transactions de cabinet dentaires. Il est docteur en Chirurgie Dentaire.

 


Domitille DUSSAUX est une collaboratrice chez Hippocrate Transactions, spécialisée dans la relation clients. Elle joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des professionnels de la dentisterie, dans leurs projets de création ou de transactions de cabinets.

Comment placer son argent en 2024 ?

le 04-03-2024

Dans un contexte de marché financier particulièrement volatil, toute décision en matière de placement de trésorerie doit être mûrement réfléchie.

 

Les questions à se poser avant d’investir

À ce titre, je vous recommande, avant toute décision d’investissement, de vous poser les questions suivantes :

• Quelle est votre propension au risque ?
Chaque produit financier possède intrinsèquement un niveau de risque, qui lui est propre. Il est donc indispensable, avant toute décision de placement ou d’investissement, de connaître le support du produit financier, qui vous est proposé par votre conseiller financier.

 

• Quel est votre horizon de placement ?
À court, moyen, long ou très long terme ? C’est en fonction de la stratégie patrimoniale définie que vous serez amené à choisir votre placement et non l’inverse.

 

• Quel est le degré de liquidité de votre investissement ?
Autrement dit, quand pouvez-vous sortir et récupérer votre argent ?

 

• Quelle fiscalité est applicable au placement sélectionné ?
À chaque type de placement correspond une fiscalité particulière. En fonction de leur nature, ils peuvent être taxés soit lors de leur souscription, soit à la sortie, soit défiscalisés à l’entrée et à la sortie ou encore imposés de façon ordinaire sans catégorie de revenus de capitaux mobiliers.

 

 

Le succès d’un placement financier

Les facteurs clés de succès d’un placement réussi sont au nombre de quatre :

• Faites preuve d’esprit critique.
Ne prenez pas pour argent comptant les commentaires ou explications, qui peuvent vous être données par des pseudos gourous de la finance. Allez à l’essentiel : niveau de risque, durée, liquidité, fiscalité.

 

• Suivez par vous-même et au fil de l’eau l’évolution de vos placements.
Ne confiez pas aveuglément à des tiers le soin de disposer de votre patrimoine.

 

Comment placer son argent ?

 

• Ne succombez pas aux sirènes de la défiscalisation.
En matière immobilière, privilégiez l’emplacement. Pour ce qui est des supports actions, prenez le temps d’analyser le secteur d’activité de l’entreprise, son exposition au risque, son management, les données historiques et prévisionnelles.

 

• N’investissez pas dans un produit financier dont vous ne comprenez pas les tenants et aboutissants. 
Son apparente complexité est souvent source de pièges et de risques non affichés. Soyez pragmatique : quand je ne comprends pas, je n’y vais pas !

Si l’on regarde dans le rétroviseur, en analysant l’évolution du CAC 40, sur les 20 dernières années, celui-ci est passé de 3 500 points à plus de 7 000 points, en passant par des pics et de forte chute. Récemment, la période du Covid a été un formidable point d’entrée en bourse, permettant aujourd’hui soit de conserver son portefeuille ou de réaliser de substantielles plus-values.

 

Si vous n’êtes pas passionné par la bourse et que le suivi quotidien de vos valeurs boursières vous ennuie au plus haut point, alors ne précipitez pas les choses et attendez la prochaine crise !
Il vaut mieux attendre plutôt que de commettre des erreurs, que vous aurez, à court terme, bien du mal à réparer.

 

Plus le creux de la vague est prononcé, plus votre chance d’effectuer un bon investissement est élevé.

 

D’autant plus que pour vous faire patienter, vous avez aujourd’hui la possibilité de placer vos liquidités sans risque sur des comptes à terme dont la durée varie en fonction de votre horizon d’investissement (6 mois, 12 mois, 18 mois, 24 mois, 36 mois ou plus). Les taux proposés par les banques sont actuellement d’environ 3,5% à 4%, dans un contexte de reflux de l’inflation. Nous rappelons que cette dernière s’est élevée en moyenne à 4,9% en 2023.

 

Placer son argent sur un compte épargne

 

La Banque de France prévoit, quant à elle, pour 2024, une inflation de 2,5%. D’autres analystes tablent sur 2,2%.
Vous devrez veiller à respecter vos engagements en matière de durée de placement, car les établissements financiers prévoient souvent des pénalités en cas de retrait anticipé des sommes. Il vaut donc mieux souscrire plusieurs comptes à terme de valeur unitaire faible pour organiser et optimiser vos retraits de trésorerie.

 

Contrairement à bon nombre de placements financiers, les comptes à terme ne supportent pas de frais de gestion, ce qui est un avantage certain.

Vous pourrez également solliciter votre banquier ou conseiller en gestion de patrimoine sur les opportunités d’investissement en fonds obligataires, comme nous sommes toujours dans un contexte de taux d’intérêt élevé. En résumé, vous aurez la possibilité de vous positionner soit sur de la dette souveraine, soit sur de la dette d’entreprise et/ou sur un mélange de ces deux catégories.
Là aussi, les critères de maturité de votre placement et de qualité de l’émetteur seront, comme pour vos actions, décisifs.
La notation est quasi identique à celle de l’andouillette : plus vous avez de A, plus le produit est de qualité !
Ces fonds obligataires sont investis principalement en produits de taux : bons du trésor, obligations et titres de créances négociables. À contrario, plus le rendement affiché sera élevé, plus le risque de défaut de l’émetteur sera important (fonds dits « high yields »).

 

Quid de l’immobilier ?

Il n’est à mon avis pas question de pouvoir tirer des conclusions hâtives et générales en la matière. Tout dépend des opportunités qui se présenteront à vous ou plutôt, devrais-je dire, que vous réussirez à débusquer.
Il vous faudra être à l’affût, faire preuve d’audace et prospecter activement. La fiscalité sur la location nue est pesante et coûteuse, les revenus fonciers constituent des revenus marginaux imposés dans la tranche la plus élevée du barème de l’impôt sur le revenu et soumis à CSG-CRDS à hauteur de 17.20% soit 58% pour un contribuable taxé dans la tranche à 41%.

En outre, il faut attendre 30 ans pour être exonéré intégralement d’impôt sur le revenu et de CSG-CRDS sur la plus-value. Il faut donc bien acheter en amont pour optimiser ses opérations immobilières.

 

Placer son argent dans l'immobilier

 

La tentation est alors grande de diversifier son portefeuille immobilier dans une structure à l’impôt sur les sociétés pour limiter sa fiscalité à court terme et faciliter le réinvestissement.

 

À l’approche des Jeux Olympiques, les loueurs en meublés vont optimiser leur rendement locatif dans les villes concernées. Plusieurs tentatives de remise en cause du régime favorable de la location meublée ont déjà été réalisées, mais les lobbyings sont puissants.
Jusqu’à quand la forteresse du meublé tiendra-t-elle ? Il est vrai que pouvoir combiner les avantages du régime des revenus fonciers en bénéficiant des exonérations de plus-value et du régime de l’impôt sur les sociétés en déduisant au fur et à mesure le coût de revient du bien immobilier demeure un avantage certain.

 

2024 s’annonce donc comme une année permettant à la fois de sécuriser le rendement de ses liquidités et de diversifier ses avoirs de façon mesurée et rationnelle en arbitrant sur des choix à moyen et long terme.

 

Dentairement,
Julien Fraysse

 


 

Julien Fraysse vous propose une série d’articles pour améliorer la gestion de votre cabinet dentaire. Pour les lire, c’est ici !

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Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Julien Fraysse !

10 bonnes raisons d’être plus productif au cabinet

le 26-02-2024

Parmi les bonnes résolutions que les praticiens prennent en début d’année, il y a souvent celle-ci : « Être plus productif et arrêter de perdre du temps au cabinet dentaire ! »

Mais pourquoi vouloir être plus productif au travail ? Pour le savoir, il faut se poser cette question : « Faut-il se mettre la rate au court-bouillon pour être plus productif quand on court déjà comme un fou du matin au soir ? »

 

Les 10 bonnes raisons d’être plus productif :

 

1 – Soigner plus dans le même laps de temps.

Soigner, c’est à priori votre raison d’être : vous vous occupez de vos patients.
Alors quand les délais de rendez-vous se comptent en mois, voire en trimestres, vous vous dîtes forcément qu’être plus productif va arranger tout le monde : les patients seront soignés plus rapidement et vous gagnerez du temps !

 

2 – Perdre moins de temps dans la journée.

Rien que pour cela, ça en vaut la peine. Perdre du temps, franchement, quoi de plus
énervant ? Surtout avec de nombreux patients en cours de traitement, et des tas d’autres qui attendent pour venir…

 

 

3- Mieux gagner sa vie sans travailler plus.

Courir du matin au soir, sur les rotules et arriver le week-end sans avoir suffisamment d’énergie pour en profiter… On se dit qu’avoir une meilleure contrepartie financière de ses efforts, c’est normal. Et cela, sans travailler plus !

 

4 – Réduire son stress quotidien et augmenter sa sérénité.

Nous savons qu’en perdant moins de temps, les traitements avancent, les patients sortent « guéris » plus vite et le chiffre rentre très bien et sans effort additionnel… Et avec davantage de sérénité !

 

5 – Faire gagner du temps aux patients !

Parce que si vous, vous perdez moins de temps au fauteuil, le patient aussi en profite !
Par exemple, si vous terminez son traitement en 4 rendez-vous au lieu de 7, il vient vois voir moins souvent. Et ça, il apprécie également.

 

6 – Pouvoir traiter les urgences très rapidement.

À première vue, si vous perdez moins de temps, que vous avancez bien dans vos plans de traitements et que les patients sortent rapidement rétablis de votre cabinet.
Vous pouvez facilement prévoir de consacrer 20 minutes par jour à soulager un patient qui souffre sans désorganiser tout votre planning !

 

 

7 – Prendre plus de vacances, si vous en avez besoin.

Avec des traitements qui avancent bien, une réduction des pertes de temps, un résultat financier supérieur, stable et constant… on peut choisir de partir en vacances à notre gré.

 

8 – Faire plus de formation.

Gérer son temps de travail au mieux et être productif permet de choisir d’utiliser son temps pour se former !
Ce qui permet plus simplement de laisser son cabinet dentaire 1, 2 ou 3 jours pour aller se former.

 

9 – Être plus détendu.

Parce qu’avec des pertes de temps réduites au maximum, des traitements qui avancent rapidement, des patients qui attendent moins longtemps pour venir, des rentrées financières supérieures et stables, c’est la détente assurée !
Le niveau de stress se réduit fortement. Cela vaut au cabinet et aussi en dehors du cabinet.

 

 

10 – Se préserver dans le temps.

Avec moins de stress, plus de résultats, un rythme apaisé, la satisfaction du travail bien fait, la possibilité de prendre plus de vacances ou de se former davantage, des congés dont on profite vraiment… vous êtes davantage sujet à l’épanouissement professionnel !
Et vous pouvez travailler plus longtemps sans s’user à la tâche.

 

En bref, les conséquences d’une meilleure productivité au cabinet dentaire sont nombreuses et facilitent autant votre vie que celle de vos patients : c’est excellent pour tout le monde !

 


 

🔔 Prochain webinaire « Comment présenter naturellement vos plans de traitement à vos patients ? » gratuit le 18 mars 2024 à 20h. Pour vous inscrire, c’est par ici. La rediffusion de ce Live sera disponible jusqu’au 24 mars 2024.

 

Pour vous aider à mieux comprendre comment fonctionne l’esprit de vos patients, je vous propose de découvrir les autres articles que j’ai rédigés pour vous : cliquez ici pour les lire ! Vous y découvrirez aussi des éléments sur la gestion de l’agenda, l’organisation du cabinet dentaire et la présentation des plans de traitement.

 

Pour lire les autres articles de Christophe Barral, cliquez ici !

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Christophe BARRAL
Fondateur du programme Dentiste Épanoui et accompagnateur de cabinets dentaires depuis 2008.

MBA de l’Université Laval de Québec
DESCAF de Grenoble École de Management
Conférencier et intervenant (Faculté dentaire de Nancy, DU d’implantologie et d’esthétique d’Evry, de Corbeil, SOSNE, ACOSY…)

Comment tenir ses bonnes résolutions de début d’année ?

le 22-01-2024

En début d’année, on se dit souvent  : « Cette année, c’est différent, je change ce qui ne va pas  !  »
On a envie de profiter de l’élan de la nouvelle année pour améliorer un grand nombre de choses qui nous embêtent quasi-quotidiennement.

Par exemple  : « Je prends plus rapidement les urgences », « Je réduis mes délais de rendez-vous », « Je refuse les patients trop désagréables », « Je rentre plus tôt du cabinet »

 

bonnes résolutions liste

 

Nous approchons de la fin janvier. Alors, où en êtes-vous de vos bonnes résolutions  ? Tiennent-elles dans le temps  ou bien font-elles déjà partie du passé, tellement le quotidien a repris ses droits  ?

Quelle que soit votre réponse, il existe un principe simple pour tenir ses bonnes résolutions, mais quel est-il  ? C’est le fait de se fixer des résolutions, des objectifs SMART : 
Spécifique
Mesurable
Accessible
Réaliste
Temporellement défini

 

Objectifs SMART

 

Spécifique

Il s’agit ici de se fixer des objectifs précis, à la limite qui ne vous demandent qu’une action pour être atteints.

Par exemple, si vous dites : « Je vais améliorer ma qualité de service aux patients », votre objectif est loin d’être spécifique  !
La réalisation de celui-ci peut passer par des dizaines d’actions différentes  :
• Installer une fontaine d’eau en salle d’attente.
• Redécorer le cabinet.
• Réduire les délais de premiers rendez-vous.
• Acquérir un nouvel équipement qui fait gagner du temps sur les soins…
Donc chacune de ces actions pourrait individuellement être un objectif SMART à elle seule  !

 

Mesurable

Dans notre exemple, comment savoir si vous avez effectivement amélioré la qualité de service pour vos patients ? Comment allez-vous mesurer le degré de qualité de service en général ? Ici, il s’agit de pouvoir quantifier l’atteinte de votre résultat.

Par exemple :
Avez-vous installé la fontaine d’eau en salle d’attente ?
La réponse est oui ou non.
Préférez « Je veux faire 30 implants cette année » à « Je veux poser plus d’implants ».
Vous pouvez très facilement mesurer l’atteinte de cet objectif…

 

Accessible et Réaliste

Ces deux notions sont très proches l’une de l’autre. Cela veut dire que si vous pouvez atteindre cet objectif, il est accessible et aussi que vous avez les moyens de le faire : il est réaliste. 

Si vous dites que vous voulez réduire le nombre de patients qui attendent pour être soignés, cela n’est ni accessible (le nombre de patients ne dépend pas de vous), ni réaliste (vous ne pouvez pas travailler jour et nuit pour tous les recevoir). 

En fait, accessible signifie que c’est possible ET réaliste, que vous avez les moyens de le faire.
Avec notre exemple de 30 implants par an, c’est possible à condition d’avoir les compétences nécessaires !

 

Temporellement défini

Il s’agit ici de définir le cadre temporel de votre action, le délai : vous vous donnez jusqu’à telle date pour réaliser votre objectif.
Avec tout ce qu’il y a à faire au cabinet, on sait bien que sans délai imparti, tout objectif reste un vœu pieu…

 

Ce principe SMART va vous aider à transformer vos bonnes résolutions en objectifs motivants que vous allez atteindre plus facilement ! Et cela pourrait bien changer votre année 2024. 

 


 

Ce principe est l’un des 7 que Christophe Barral vous propose pour ré-enchanter votre pratique dans sa formation « Les 7 principes pour retrouver bonheur, sens et prospérité au cabinet dentaire ». Celle-ci a déjà aidé de nombreux praticiens à transformer leur exercice vers moins de stress et plus de sérénité. Cliquez ici pour plus de détails !

Pour lire les autres articles de Christophe Barral, cliquez ici !

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Christophe BARRAL
Fondateur du programme Dentiste Épanoui et accompagnateur de cabinets dentaires depuis 2008.

• MBA de l’Université Laval de Québec
• DESCAF de Grenoble École de Management
• Conférencier et intervenant (Faculté dentaire de Nancy, DU d’implantologie et d’esthétique d’Evry, de Corbeil, SOSNE, ACOSY…)

1h de plus par jour… Un rêve ou une possibilité ?

le 04-12-2023

Le temps est la ressource la plus rare des chirurgiens-dentistes.
Alors que feriez-vous si vous pouviez avoir une heure de plus par jour ?

Comme beaucoup de praticiens, vous courrez du matin au soir parce que votre quotidien est rythmé par :
• Les 15 à 25 rendez-vous par jour (certains jours sont meilleurs que d’autres !)
• Les patients qui attendent des mois avant leur prochain rendez-vous,
• L’impression que cela ne s’arrêtera jamais…

 

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Un jour, Éric, omnipraticien qui subit quotidiennement ce rythme infernal, m’a demandé : « Est-ce que cela peut seulement ralentir un peu ? ».

Nous avons alors calculé les temps improductifs et irréductibles lors des consultations :
• Installation du patient,
• Mise en place du champ opératoire,
• Prise de l’anesthésie,
• Prise de la colle…

Il y a aussi les discussions avec le patient sur ce qui vient d’être fait et ce qu’il reste à faire. Et cela pour chaque patient, à chaque rendez-vous…

 

Et plus concrètement ?

Partons du principe que tout ce temps prend environ 3 à 4 minutes par rendez-vous. Parfois bien plus, mais pour simplifier le calcul, restons sur ces deux valeurs.

Avec 20 rendez-vous par jour, cela fait entre 60 et 80 minutes de perdues !
Entre 4h et 5h20 de temps improductifs par semaine (pour une semaine de 4 jours).
On est déjà à une demi-journée de perdue…

Cela donne, en un mois, presque 3 jours de travail perdus. Avec 10 mois de travail par an, cela représente entre 20 et 30 jours de perdus.
Presque 2 mois de perdus par an, en comptant 18 jours travaillés en moyenne par mois. C’est fou non ?

J’appelle ces pertes de temps présent dans tous les rendez-vous les Temps Improductifs Incompressibles : les T2I.

 

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La bonne nouvelle !

Il existe un moyen simple pour regagner une grande partie de ce temps perdu est de réduire le nombre de rendez-vous par jour. Étonnant, non ? Puisque ces pertes de temps sont incompressibles par rendez-vous…

En réduisant le nombre de rendez-vous quotidien : si on réduit le nombre de rendez-vous, on réduit ces pertes de temps.

 

Avec seulement 12 rendez-vous par jour, vous ne perdez plus que 48 minutes par jours (au lieu de 80 minutes).
En passant de 20 à 12 rendez-vous par jour, on réduit les temps improductifs de 40% !
Il s’agit donc de réduire le nombre de rendez-vous et d’augmenter la durée de chacun d’eux. Ainsi, vous avez le temps pour faire plus de soins à chaque patient.

C’est le passage aux rendez-vous longs ! Ceux dont tout le monde parle… mais qui sont souvent si compliqués à mettre en place au cabinet dentaire.

 

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Passez aux rendez-vous longs

Avec tous ces patients qui attendent pour venir, avec tout ce qu’il y a à faire, comment trouver le temps de travailler en rendez-vous longs ? Pour vous aider à passer aux rendez-vous longs, Christophe Barral vous propose une conférence de 30 minutes le jeudi 14 décembre de 19h à 19h30 sur cette problématique « Comment passer facilement aux rendez-vous longs ? ». Je m’inscris !
Malgré les agendas embouteillés sur des mois, réduisez les pertes de temps, dopez votre productivité et augmentez encore la satisfaction de vos patients, en éliminant les deux obstacles majeurs qui freinent 80% des praticiens…

 


 

C’est pour vous aider à mieux comprendre comment fonctionne l’esprit des patients que je vous propose de découvrir les autres articles que j’ai rédigés pour vous : cliquez ici pour les lire !

Vous y découvrirez aussi des éléments sur la gestion de l’agenda, l’organisation du cabinet dentaire et la présentation des plans de traitement.

Pour lire les autres articles de Christophe Barral, cliquez ici !

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Christophe BARRAL
Fondateur du programme Dentiste Épanoui et accompagnateur de cabinets dentaires depuis 2008.

• MBA de l’Université Laval de Québec
• DESCAF de Grenoble École de Management
• Conférencier et intervenant (Faculté dentaire de Nancy, DU d’implantologie et d’esthétique d’Evry, de Corbeil, SOSNE, ACOSY…)

 

Le patient : le « vrai boss » au cabinet dentaire !

le 21-11-2023

Qu’est-ce qui fait qu’un patient accepte ou refuse votre proposition de plan de traitement ?

Il est important de se poser cette question, car elle influe énormément sur votre activité. Si les patients acceptent très souvent vos propositions de plan de traitement, c’est l’idéal !
Je parle ici de propositions de plans de traitement ambitieux et plutôt globaux. Pas juste une couronne et deux caries…

En termes de chiffres d’affaires, c’est logique, mais pour l’organisation, les « plans de traitement ambitieux » signifient que vous avez plus d’actes à réaliser par patient. Vous aurez donc la possibilité de les grouper et de travailler en rendez-vous longs. Et là, on gagne un temps fou !

Vous réduirez par la même occasion le stress et la course permanente. Tous praticiens qui ont connu des journées avec des rendez-vous longs détestent les journées de 25 rendez-vous !

 

La satisfaction au travail

Si on parle maintenant de la satisfaction au travail, avec des rendez-vous longs, on a la possibilité d’avancer plus vite, de faire des traitements plus globaux, plus orientés « prévention » et plus intéressants techniquement !

C’est tout le contraire avec les patients qui refusent en grande majorité ce que vous leur proposez… Vous vous retrouvez à travailler dans l’urgence sur une zone spécifique, en mode pompier, en enchaînant les petits rendez-vous. Cela est une grande source de stress et de tension !
Sans compter que ce même patient risque de revenir pour le même problème sur une autre dent, car vous n’avez pas pu anticiper la première fois…

 

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En cabinet dentaire, le vrai boss, c’est le patient.
Sans son accord, il ne se passe rien… Ou du mois, pas grand-chose !

 

M. Dupond dit « non », M. Dupuy dit « oui »

Dominique, omnipraticien, a présenté à l’un de ses patients, une proposition de plan de traitement global et préventif : M. Dupuy a dit « oui ». Le même jour, Dominique a expliqué ce même plan de traitement à un autre patient qui avait tout refusé !

Dominique trouvait pourtant une grande ressemblance entre ces deux patients : même style, même catégorie sociaux-professionnelle et bizarrement une situation similaire en bouche. Incroyable comme coïncidence !
Ces similitudes se sont arrêtées quand M. Dupuy a dit « oui » et M. Dupond a dit « non ».

 

M. Dupuy et le praticien ont eu le temps de se revoir, d’échanger et de se connaître lors des rendez-vous suivants. Ce dernier, au cours d’une conversation, lui a donc demandé pourquoi il avait accepté son plan de traitement. La réponse de M. Dupuy fut « J’ai eu tout de suite confiance en vous ! ».

Par déduction, le chirurgien-dentiste en a conclu que M. Dupond qui avait dit « non », n’avait pas eu confiance en lui.

 

img-02-article-barral-patient-proposition de plan de traitement

 

Instaurer un climat de confiance

Qu’est-ce qui a fait que M. Dupuy a eu confiance en Dominique ? Et que M. Dupond, lui, n’ait pas eu confiance…

Comment fonctionne le mécanisme de la confiance ? Quels facteurs favorisent ou défavorisent le climat de confiance entre patient et praticien ? Quels comportements adopter pour susciter la confiance des patients, et donc leurs acceptations de plans de traitement ?

Ce sont des questions fondamentales à se poser afin d’améliorer votre pratique !

 

Pour vous aider à y réfléchir, je vous propose une conférence en ligne gratuite de 30 minutes « Comment créer un climat avec tous les patients, même les plus suspicieux ? », le jeudi 23 novembre de 19h à 19h30. Je m’inscris !

 


 

C’est pour vous aider à mieux comprendre comment fonctionne l’esprit des patients, que je vous propose de découvrir les autres articles que j’ai rédigé pour vous : cliquez ici pour les lire !

Vous y découvrirez aussi des éléments sur la gestion de l’agenda, l’organisation du cabinet dentaire et la présentation des plans de traitement.

Pour lire les autres articles de Christophe Barral, cliquez ici !

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Christophe BARRAL
Fondateur du programme Dentiste Épanoui et accompagnateur de cabinets dentaires depuis 2008.

• MBA de l’Université Laval de Québec
• DESCAF de Grenoble École de Management
• Conférencier et intervenant (Faculté dentaire de Nancy, DU d’implantologie et d’esthétique d’Evry, de Corbeil, SOSNE, ACOSY…)

Un logiciel pour une bonne gestion des stocks de votre cabinet dentaire

le 07-11-2023

La gestion des stocks pour lutter contre les pertes de matériel

Dans de nombreux cabinets ou laboratoires, l’achat de produits médicaux se fait à l’œil nu, accentuant les risques de perte. On retrouve alors deux grandes tendances dans la façon de gérer les commandes :
des commandes passées en grande quantité ce qui cause le surstockage, la péremption et donc une perte financière.
des commandes passées lorsque le stock est à zéro ce qui entraîne la rupture des stocks, l’annulation de rendez-vous et donc également une perte financière.

Le temps passé à gérer les stocks de votre cabinet dentaire, c’est du temps en moins passé avec vos patients. Allégez vos assistant(e)s dentaires de ces tâches pour qu’ils/elles soient davantage aux fauteuils avec vous.

 

 

Une solution économique 100% digitale

Pour assurer une gestion qualitative du stock de matériel de votre cabinet dentaire ; Scan&Stock propose une solution 100% digitale compatible avec votre matériel (PC, Mac ou encore tablettes).

Le principe est simple !
Vous scannez le code barre ou le QR code (déjà présents sur les boîtes) de vos produits entrants (consommables cliniques ou non) avec une douchette afin de les rentrer dans votre stock.
Lorsque vous souhaitez utiliser un produit, vous le scannez à nouveau et celui-ci se retirera automatiquement de votre stock sur le logiciel. Vous saurez alors exactement combien de produits il vous reste et vous pourrez anticiper vos commandes auprès des fournisseurs de votre choix.

Vous souhaitez sortir du stock uniquement un élément et non la boîte complète ? Aucun problème, le logiciel vous permet le « déboîtage » de vos produits !

 


 

Cet article vous est proposé par Scan&Stock.
Retrouvez Scan&Stock à l’ADF, stand 1N13, du 28 novembre au 2 décembre 2023.

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Deux erreurs fréquentes avec les patients

le 17-10-2023

Clash au cabinet dentaire : tout le monde est très énervé et le ton risque de monter. Comme si vous aviez besoin de cela en fin de journée, après 20 rendez-vous…

 

Que se passe-t-il ?

Rendez-vous avec M. Dupont qui revient 6 mois après la fin de son traitement. Il est furieux, ses douleurs sont revenues. Pourtant, il était sensé aller beaucoup mieux… Et de plus, voilà qu’il demande un remboursement !

Cette situation vous a bien énervé d’autant plus que c’est la fin d’une longue journée. Comme toutes vos journées d’ailleurs ! Surtout lorsqu’il débarque sans prévenir…

Vous prenez sur vous. Heureusement vous avez un peu de temps, le rendez-vous précédent s’est terminé plus vite que prévu.

 

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Vous comprenez tout de suite ce qu’il se passe… M. Dupont vous le confirme d’ailleurs : il mange comme avant et son hygiène est la même.

Bref, ce patient n’a absolument pas compris ce que vous lui aviez expliqué. Il n’a rien changé à ses habitudes. Par exemple, il consomme autant de sucre qu’avant et se lave les dents toujours aussi aléatoirement. Quant aux recommandations post-traitement, il ne se souvient absolument pas de ce que vous lui aviez conseillé lors de son dernier rendez-vous.

 

Alors, qu’est-ce que vous auriez pu faire mieux pour éviter cela ?
Avez-vous commis une erreur ?

 

Quelles erreurs à éviter ?

De nombreux praticiens commettent deux erreurs pourtant simples à éviter. Ce qui est parfaitement compréhensible quand on enchaîne les rendez-vous toute la journée.

 

La 1ère erreur : c’est le « Cela va sans dire ! »

Il y a des tas de choses évidentes qui nous font penser : « Cela va sans dire ! »

Par exemple : il faut arriver à l’heure au rendez-vous, il faut se laver les dents deux fois par jour au minimum, il faut régler la consultation en temps et en heure…

Donc, c’est évident. Cela va sans dire… Mais c’est mieux en le disant !

 

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Et la 2è erreur : c’est le « Mais, je vous l’ai déjà dit ! »

Oui, on l’a dit. Mais quand ? Comment ? Combien de fois ?
On l’a dit en installant le champ opératoire du patient, au fauteuil ? Juste après une séance de soins, alors que le patient se remettait de la séance de soins et tentait d’oublier ses sensations plutôt désagréables ? On l’a dit rapidement, en raccompagnant le patient à la porte…

Si c’est si important, cela vaut la peine d’être répété, non ?

Est-ce qu’une seule fois suffit pour que le patient comprenne bien de quoi il s’agit ? A-t-il bien compris ce qu’il allait se passer s’il ne respectait pas les consignes ? Quelles seront les conséquences pour sa santé ?…

 

L’idée est de tout dire, sans insister si vous voyez que c’est évident pour votre interlocuteur. Et de mettre l’accent sur les choses importantes, au cas où ce ne soit pas parfaitement clair… Parce que la communication est affaire de répétition.

 


 

C’est pour éviter tous ces malentendus avec les patients que je vous propose les articles de mon blog : cliquez ici dès maintenant ! Ils traitent de ce sujet mais également de la gestion du cabinet dentaire (prise de rendez-vous, optimisation du temps, présentation des plans de traitement…).

 

photo-christophe-barralChristophe BARRAL
Fondateur du programme Dentiste Épanoui et accompagnateur de cabinets dentaires depuis 2008.

• MBA de l’Université Laval de Québec
• DESCAF de Grenoble École de Management
• Conférencier et intervenant (Faculté dentaire de Nancy, DU d’implantologie et d’esthétique d’Evry, de Corbeil, SOSNE, ACOSY…)

Comment s’associer ?

le 02-10-2023

La question de l’association se pose régulièrement pour les chirurgiens-dentistes et les orthodontistes libéraux. En effet, l’association offre notamment la possibilité de développer un cabinet de groupe, de mutualiser ses coûts, d’élargir son offre de soins, de partager les responsabilités et les tâches au sein du cabinet.

 

Différentes formes d’association existent et certaines sont plus ou moins contraignantes. N’oublions pas à ce titre, que dans « libéral », il y a le vocable « libre » et Dieu sait combien les praticiens libéraux que nous sommes, demeurent attachés à leur indépendance.

 

 

Ainsi si vous souhaitez préserver votre autonomie, mieux vaut ne pas s’associer au sein de la même entité juridique. Vous devrez alors dans ce cas de figure partager vos résultats et gérer en commun le cabinet, quelle que soient les thématiques de gestion abordées :
• embauche des assistant(e)s,
• rupture des contrats de travail,
• investissements dans de nouveaux matériels,
• choix du lieu d’exercice, organisation du planning,
• choix des formations,
• fixation des rémunérations des gérants…

 

S’associer au sein de la même structure

Lorsque l’association a lieu au sein d’une seule et même structure, les chiffres d’affaires des praticiens et les frais de fonctionnement ne font qu’un. Ce « melting pot » est parfois difficile à supporter plus particulièrement lorsque les professionnels ont des niveaux d’activité disparates.

 

Un pacte d’associés devra alors fixer les règles de fonctionnement au sein de la structure pour garantir le bon ordre des choses. Mais il est possible de s’associer avec un degré d’intégration moins élevé. Ce cas se présentera si vous êtes amené à prendre des parts ou à créer, ex nihilo, une société civile de moyen.

Vous mettrez en commun avec les autres praticiens ce que vous désirez mais vous conserverez la maîtrise de votre compte de résultat. Vous seul déciderez du choix de votre forme d’exercice (en société ou à titre individuel) et des modalités de votre rémunération.

Vous n’aurez qu’à respecter le cahier des charges de la SCM et son contrat. Pour le reste, vous serez chez vous et gérerez l’organisation de votre planning et vos modalités d’exercice. Si vous avez envie de changer votre fauteuil ou de recruter un(e) assistant(e) supplémentaire, libre à vous.

 

L’association au sein d’une SCM n’est pas toujours un long fleuve tranquille, loin de là, mais en limitant les zones de frottement avec vos associés et en mutualisant les principales charges, vous pourrez habilement en tirer profit tout en conservant votre indépendance.

 

 

Un règlement intérieur viendra là aussi définir les règles à respecter pour que l’exercice en commun se déroule le plus sereinement possible.

 

Sur le plan technique, s’associer passe souvent par des cessions de parts lorsque vous intégrez une SCM, une SEL ou une SCI. Elle peut être également opérée via le rachat de droits de présentation de patientèle et de matériels.

Quand un praticien historique envisage d’associer un jeune, il a aussi la possibilité de vendre son fonds libéral à une SEL, qui empruntera pour l’acquisition du fonds : le fondateur et le futur repreneur se retrouvent alors au sein de la même structure et mettent en commun leur force de travail pour rembourser la dette financière de rachat. Ce schéma a pour avantage d’éviter d’accroître l’endettement financier personnel de l’acquéreur.

 

Il faut dire que depuis plusieurs années, tout à été fait pour faciliter les associations et transmissions de cabinets dentaires. La création de la SPFPL (Société de Participations Financières de Professions Libérales), permet d’optimiser au niveau fiscal et social, l’acquisition de parts de société :
• ce n’est plus l’individu personne physique qui s’endette, mais une société qu’il contrôle. Grâce au résultat dégagé par la SEL, qui remonte sous la forme de dividendes, la SPFPL peut rembourser l’emprunt qu’elle a contracté, sans faire l’objet d’une double taxation.
• c’est le régime mère-fille, qui trouve à s’appliquer. Seule une quote-part de frais et charges de 5% du montant du dividende brut entre dans l’assiette de l’impôt sur les sociétés, bien souvent au taux réduit d’Împots sur les Sociétés (IS) de 15%. Dans cette configuration, une distribution de 50 000€ annuelle entraînera un impôt sur les sociétés de 375€ pour la société Holding SPFPL.

 

Pour information, un dividende qui transite entre 2 sociétés n’entre pas dans l’assiette des cotisations sociales Urssaf et Carcdsf. Du moins pour le moment ! On apprend à être prudent quand on voit la progression qu’a pu connaître la CSG-CRDS en 30 ans passant de moins de 1% à 17,20%.

 

 

Conclusion

Ainsi, au vu des différentes possibilités évoquées ci-dessus, vous pouvez constater qu’il est possible de faire du sur-mesure en matière d’association :
•  rachats de parts de sociétés existantes
•  création d’une nouvelle société d’exploitation
•  mise en place d’une holding entre le repreneur et la société cible reprise

Il est essentiel que vous puissiez vous entourer de professionnels du droit et du chiffre afin d’appréhender les risques liés à l’opération et optimiser le schéma d’association ou de reprise. Des problématiques fiscales, sociales et juridiques se posent souvent et sont susceptibles d’accroître le coût financier de s’associer à court ou moyen terme.

Vous devrez au préalable bien murir votre projet, que ce soit en terme de localisation géographique ou du choix du ou des futurs compagnons de route avec qui vous poursuivrez l’aventure.
Comme le dit le vieil adage, on ne choisit pas sa famille, mais il faut veiller à bien choisir ses associés !

 

La phase préalable de collaboration libérale constitue une excellente période d’essai, qui vous permettra de tester votre futur environnement professionnel.

 

Dentairement votre.
Julien Fraysse

 


 

Julien Fraysse vous propose une série de podcasts pour améliorer la gestion de votre cabinet dentaire. Pour les écouter, c’est ici !

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Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Julien Fraysse !

Homo patientis irrationnalis

le 26-09-2023

Mes clients praticiens, me racontent qu’ils voient parfois de « drôles de zèbres » dans leur cabinet dentaire… Évidemment, il s’agit de patients, vous l’auriez deviné…
Cela vous est sûrement déjà arrivé d’avoir des patients bizarres. Des homo sapiens, et si l’on se réfère à la dénomination savante : des hommes sages… Mais des homo sapiens au comportement parfois étrange ou illogique. Pas vraiment drôles…

 

Qui sont ces homo sapiens ? 

Je pense au patient qui refuse son plan de traitement. Vous savez, celui à qui a des symptômes et qui est conscient d’avoir un « problème ». On lui a montré ses radios, et c’est flagrant. Même pour un néophyte : ça se voit. En plus, on a passé du temps pour lui expliquer en détails. Il a même posé des questions. Quelques-unes. Pas trop… Ou beaucoup trop parfois !

On lui a parlé du sérieux de la situation, de ses conséquences immanquables.

 

 

Bref, un topo complet, clair et précis. Tout est logique, évident : Il faut tout refaire dans sa bouche, sinon… Mais non.

Pour le patient, c’est une autre histoire. Il refuse votre proposition.
Et on se sent déçu. On peut aussi s’énerver contre le manque de logique du patient ! Frustré de ne pas pouvoir le soigner ; de ne pas pouvoir lui faire du bien en réalisant ce traitement ; traitement dont il a vraiment besoin ; et intéressant tant techniquement qu’en termes d’organisation (avec ce traitement global-là, il y aura beaucoup d’actes, donc des regroupements possibles, et donc des réductions de pertes de temps…).

 

Mais pourquoi ce refus ?

Que se passe-t-il dans la tête du patient ?

Il y a 2 éléments de réponse :
• La grande dissymétrie de savoir entre votre patient et vous : c’est vous le spécialiste, le professionnel formé et entraîné à la santé bucco-dentaire et à ces soins. Des années d’études, des formations complémentaires, de la pratique à foison… Bref, vous en connaissez un rayon !

 

De son côté, le patient, à part quelques connaissances sommaires et beaucoup d’idées préconçues, parfois un ou deux articles lus sur internet, n’y connaît rien… Articles bien adaptés à sa situation ?… là, c’est encore autre chose !

Alors, vous pouvez tout faire pour réduire cette différence de savoirs… Sans y passer non plus des heures, il faut rester raisonnable !

Mais de toute façon, le 2è élément vient compliquer vos efforts d’explication.

 

 

La nature du patient : c’est un être humain. Et contrairement à ce qu’on aimerait, l’être humain est profondément irrationnel dans bien des situations, surtout si le stress s’en mêle ! Ce qui est souvent le cas au cabinet dentaire…

La grande majorité des patients n’aiment pas être sur votre fauteuil, il y a toujours un minimum de stress…

 

Les neurosciences le montrent clairement quand elles mettent en évidence les parties du cerveau impliquées dans les décisions humaines : nous aimons à croire que le néo-cortex, « l’avant du cerveau » où se font les raisonnements logiques joue le 1er rôle dans nos choix… Mais c’est souvent le cerveau reptilien qui a le dernier mot !

 

La psychologie comportementale nous montre aussi comment les biais de raisonnement faussent nos façons de penser : les éléments d’information qui vous paraissent les plus simples à comprendre peuvent être interprétés de façons très « originale » par les autres !

Tout cela fait que l’être humain est beaucoup plus un « Homo Irrationalis » qu’un « Homo Sapiens »Et surtout au cabinet dentaire.

 


 

C’est pour vous aider à mieux comprendre comment fonctionne l’esprit des patients, que je vous propose de découvrir les autres articles que j’ai rédigé pour vous : cliquez ici pour les lire !

Vous y découvrirez aussi des éléments sur la gestion de l’agenda, l’organisation du cabinet dentaire et la présentation des plans de traitement.

 

photo-christophe-barralChristophe BARRAL
Fondateur du programme Dentiste Épanoui et accompagnateur de cabinets dentaires depuis 2008.

• MBA de l’Université Laval de Québec
• DESCAF de Grenoble École de Management
• Conférencier et intervenant (Faculté dentaire de Nancy, DU d’implantologie et d’esthétique d’Evry, de Corbeil, SOSNE, ACOSY…)