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Étudiants en dentaire et sportifs de haut niveau

le 10-02-2025

Dans le monde des études en chirurgie dentaire, rares sont ceux qui parviennent à conjuguer réussite académique et carrière sportive. Pourtant, Augustine Carliez (@augustine_carliez sur Instagram) et Théo Sillon (@theosillon sur Instagram), deux étudiants en chirurgie dentaire et membres de l’équipe de France de télémark, illustrent avec brio cette double vie.

 

 

Une organisation millimétrée

Pour Augustine Carliez, actuellement en deuxième année de chirurgie dentaire, l’aménagement du temps est essentiel. Dès sa première année, sa faculté a reconnu son statut de sportive de haut niveau, lui offrant des aménagements d’emploi du temps. Ces derniers permettent de concilier cours, entraînements, et compétitions internationales.

De son côté, Théo Sillon jongle avec les responsabilités. Ayant récemment terminé ses études, il consacre désormais son énergie à la rédaction de sa thèse tout en continuant à exceller dans sa discipline sportive.

 

Le télémark : un sport d’élégance et de technicité

Peu connu du grand public, le télémark est un sport de glisse qui allie grâce et performance.
Né en Norvège, il combine le ski alpin et le ski de fond, caractérisé par un virage spécifique où le skieur fléchit le genou arrière. Cette discipline exige non seulement une excellente condition physique, mais également une grande maîtrise technique.

 

Une santé bucco-dentaire souvent négligée

En tant qu’athlètes, Augustine et Théo bénéficient d’un suivi médical strict, incluant des bilans réguliers pour leur forme physique. Cependant, aucun protocole spécifique n’est prévu pour leur santé bucco-dentaire, un aspect pourtant essentiel pour les sportifs.

Consciente de cette lacune, Augustine envisage de se spécialiser dans le domaine de la dentisterie sportive une fois diplômée. L’idée de conjuguer sa passion pour le sport et son expertise en odontologie la séduit particulièrement.

 


 

Cet article vous est proposé par l’équipe de Dentalespace.
Retrouvez toutes nos interviews « double vies » sur Youtube : @DentalespaceTV

3M Santé devient Solventum

le 06-01-2025

Solventum est une nouvelle entreprise de la santé, créée il y a quelques mois, mais vous la connaissez déjà sous son ancien nom : 3M Healthcare. Leader mondial du collage avec 75 ans d’innovations, plus de 22 000 personnes dans le monde et plus de 7 000 brevets déposés.

 

 

Lors du congrès de l’ADF 2024, Solventum a marqué les esprits avec un stand dédié à ses dernières innovations en dentisterie. Des produits conçus pour offrir une manipulation simplifiée et une expérience optimisée pour les praticiens comme pour les patients.

 

Parmi ces nouveautés, le Clinpro™ Clear Fluorure a attiré une attention particulière. Ce traitement révolutionnaire au fluor, à base d’eau, protège l’émail et la dentine tout en préservant les sensations naturelles en bouche, sans goût ni odeur désagréables. En seulement 15 minutes de pose, il s’intègre facilement dans les routines des cabinets dentaires, offrant ainsi un bénéfice immédiat pour le confort des patients.

 

Autre innovation de taille : le Filtek™ Easy Match, un composite de restauration qui simplifie les procédures grâce à un système composé d’uniquement trois teintes, sans utilisation d’opacifiants. Ce produit permet une planification plus rapide et efficace, tout en garantissant un résultat esthétique de qualité supérieure.

 

Pour Cagatay Guler, Vice-Président Europe, Moyen-Orient et Afrique, « l’avenir de la dentisterie repose sur l’efficacité des plans de traitement qui améliorent le confort des patients. Solventum s’inscrit dans cette vision en proposant des solutions intelligentes, sûres et toujours plus efficaces pour les professionnels de la santé dentaire. »

 

Avec un tel positionnement, Solventum confirme son engagement à repousser les limites de l’innovation pour transformer l’expérience des praticiens et des patients.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Solventum.

Solventum logo

Skills and Silence : le projet photo qui rend hommage à la profession

le 06-01-2025

« Une passion pour la photographie et une idée originale pour sublimer un métier. »
C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’initiative du Dr Grégory Camaleonte, un dentiste-photographe qui a su marier sa vocation professionnelle à son amour pour l’image.

 

 

Un déclic inspiré par un maître photographe

« Comme vous le savez, je suis hyper passionné de photo, confie Grégory. L’année dernière, j’ai suivi une formation en photographie de portrait avec Philippe Echaroux, un photographe marseillais très connu. C’est lui qui a réalisé la fameuse photo de Zidane avec le geste « chut ».
Cette expérience a été un tournant : je me suis mis à photographier des « chuts » un peu partout, jusqu’à avoir l’idée d’y intégrer les instruments fétiches des chirurgiens-dentistes. »

 

Son concept est aussi simple qu’éloquent : capturer des portraits de professionnels du dentaire, chacun tenant un instrument qui symbolise leur quotidien, tout en réalisant le geste universel du « chut ». Une manière originale de mêler esthétique et hommage.

 

Un message d’hommage à la profession

« Cette série est avant tout un hommage. Notre métier est à la fois passionnant et exigeant, mais il est parfois mal compris. Je voulais mettre en avant l’être humain derrière l’instrument : la fraise, la seringue, le bistouri ou l’implant. Montrer la passion qui nous anime et valoriser cette belle profession. »

Avec plus de 300 portraits en noir et blanc réalisés à ce jour, son projet, intitulé Skills and Silence, est un témoignage saisissant de la diversité et de l’engagement des professionnels du dentaire.

Skills and Silence : le projet photo qui rend hommage à la profession

 

 

Une approche inclusive et spontanée

Lorsqu’on demande à Grégory comment il sélectionne ses modèles, il répond avec enthousiasme : « Il n’y a pas de sélection ! Je profite des cours que je donne pour proposer aux praticiens de leur tirer le portrait. J’ai toujours mon matériel photo avec moi.
Maintenant, avec les réseaux sociaux (@SkillsandSilence sur Instagram), des gens viennent spontanément à moi pour participer au projet. Tout le monde est le bienvenu, qu’ils soient du milieu dentaire ou non ! »

 

Chaque session photo est unique, s’adapte à la personnalité du modèle, et repose sur une règle essentielle : le consentement. « Certains sont tout de suite à l’aise, d’autres moins. Mon objectif, c’est que chaque personne aime son portrait. Je ne publie rien sans leur validation. S’il le faut, je refais la photo jusqu’à ce que le modèle soit satisfait. C’est avant tout un plaisir partagé ! »

Pour détendre l’atmosphère, il n’hésite pas à jouer la carte de l’humour : « Je fais le clown, j’appuie mon accent marseillais… Tout ce qui peut mettre les gens à l’aise. »

 

Une reconnaissance grandissante

La série Skills and Silence a été exposée lors du Congrès annuel de l’ADF en novembre 2024, un événement qui a permis de présenter ces portraits à un large public de professionnels de santé. Ce projet, qui a évolué au fil des mois, est aujourd’hui une véritable aventure artistique : « après quinze ans de photographie en amateur, je suis fier d’avoir enfin un projet qui allie mes passions. »

 

Entre hommage à la profession et création artistique, ce projet photo illustre avec talent l’équilibre entre technique et humanité. Avec émotion et authenticité, le Dr Gregory Camaleonte nous invite à voir au-delà des instruments et à apprécier les hommes et les femmes qui les manient. Une véritable ode à la passion qui unit les professionnels du dentaire.

 


 

Cet article vous est proposé par l’équipe de Dentalespace.
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Solventum et l’évolution de l’orthodontie : focus sur les innovations

le 16-12-2024

Solventum est, depuis 75 ans, le partenaire idéal des orthodontistes, grâce à son expertise dans de nombreux domaines comme le collage ou l’esthétique, avec des marques comme Transbond™, Clarity™ ou encore le système lingual Incognito™.
Inventeur du bracket préencollé et de l’adhésif APC™ Flash-Free, Solventum accompagne les cabinets d’orthodontie avec des solutions innovantes et exclusives qui simplifient la vie des praticiens et de leurs équipes.

 

 

Solventum a présenté aux 26è Journées de l’Orthodontie en 2024 ses nouvelles solutions numériques grâce à la plateforme en ligne Oral Care Portal. Les orthodontistes peuvent réaliser des plans de traitement personnalisés multi-bagues, par aligneurs, ou les deux combinés, tout au même endroit.

Les nouveaux taquets Clarity™ Precision Grip Attachments, imprimés 3D, préchargés et déjà photopolymérisés, disponibles exclusivement avec les aligneurs Clarity™. Ces nouveaux taquets suppriment les étapes complexes de fabrication traditionnelle, réduisant ainsi les risques d’erreurs ou de ralentissement du traitement. Fabriqués par impression 3D, les taquets Clarity™ Precision Grip Attachments s’adaptent à l’anatomie dentaire unique de chaque patient.

 

Leur composition combine une résine organique et une charge inorganique, assurant une résistance accrue et une durabilité supérieure aux solutions traditionnelles. En outre, leur matériau de collage alternatif élimine les résidus de composite, prévenant ainsi les taches, l’accumulation de plaque et les problèmes d’ajustement.
La solution sera déployée en France dès janvier 2025.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Solventum.
Pour plus de renseignements, cliquez ici.

 

Solventum logo

La santé bucco-dentaire, un essentiel à la performance sportive

le 09-12-2024

Face à l’engouement croissant pour le sport, qu’il soit amateur ou professionnel, un aspect demeure souvent négligé : la santé bucco-dentaire. Pourtant, les impacts d’une mauvaise santé dentaire sur les performances physiques et mentales des sportifs sont bien réels. C’est à partir de ce constat qu’est née la Société Française de Dentisterie Sportive (SFDS), fondée par trois praticiens passionnés : les Drs Christophe Ghrenassia, Sébastien Minne et Adrien Sicard.

Dans cette interview croisée, les fondateurs partagent leur parcours, leur vision et les missions de la SFDS.

 

Qui êtes-vous ?

Adrien Sicard (AS) :
Diplômé de Strasbourg en 2006 et installé à La Réunion depuis 2010, je pratique exclusivement la parodontologie et l’implantologie, avec un intérêt marqué pour la prise en charge des sportifs.

 

Sébastien Minne (SM) :
Diplômé à Marseille en 2012, j’ai débuté ma carrière à La Réunion, où j’ai rencontré Adrien. Installé à côté d’Aix-en-Provence depuis 2017, je fais de l’omnipratique avec une spécialisation en parodontologie et implantologie. J’ai une approche personnalisée pour mes patients sportifs, qu’ils soient amateurs ou professionnels.

 

Christophe Ghrenassia (CG) :
Diplômé de la faculté de Toulouse en 2003, j’ai toujours exercé dans la région toulousaine et mon activité au fil du temps s’est orientée vers une pratique quasi exclusive de l’occlusodontie. J’ai rencontré Adrien lors d’une formation à La Réunion.

 

Quel a été le déclencheur pour fonder la SFDS ?

AS :
Lors de mes études, ma thèse portait sur « le rôle du chirurgien-dentiste chez le footballeur professionnel » avec comme maître de thèse le regretté Dr Michel Gass. Dès le début de ma carrière, j’ai rencontré des praticiens passionnés de dentisterie et de sport (dont les Drs Sophie Cantamessa et le Dr Stéphane Perez), qui m’ont guidé vers la dentisterie sportive.
Une fois installé à La Réunion, le projet a commencé à germer.

 

SM :
Pendant mes études, je réalisais des protège-dents pour mes amis rugbymen qui, la plupart du temps, n’en portaient pas. Quelques années plus tard, après avoir suivi le DU du sport de Toulouse avec Adrien, le constat était toujours le même : la dentisterie ne trouve pas encore suffisamment sa place au sein de la médecine du sport.

 

Joueurs de Rugby sur le terrain

 

CG :
Après un assistanat en prothèses et des DU d’implantologie et de PAC j’ai progressivement orienté mon activité vers l’occlusodontie. Cette spécificité et mon passé de rugbyman m’ont conduit à soigner des sportifs qui souhaitaient une prise en charge occlusale et/ou des protège-dents. Quand Adrien m’a parlé de la SFDS, j’ai été immédiatement séduit, car ce domaine mérite plus de reconnaissance.

 

Quel est le rôle et les missions principales de la SFDS ?

CG :
La SFDS a pour objectif de démontrer l’impact de la santé bucco-dentaire sur les performances sportives, quel que soit le niveau, et pas uniquement chez les sportifs de haut niveau.
Par exemple, Bernard qui joue au football le lundi soir avec ses collègues, peut souffrir de tendinites liées à une infection dentaire.

 

SM :
La SFDS propose aux sportifs une approche de prévention et d’optimisation des performances par la santé bucco-dentaire. Le jeudi 26 et vendredi 27 juin 2025, une formation de deux jours sur la dentisterie du sport en région parisienne sera ouverte à nos confrères.

 

 

AS :
Nous collaborons également avec d’autres associations de dentistes du sport en Europe et dans le monde. Nous nous sommes rapprochés de la SFMES (Société Française de Médecine de l’Exercice et du Sport), l’ANPS (Association Nationale des Podologues du Sport) et la SFMKS (Société Française des Masseurs Kinésithérapeutes du Sport). Se créer un réseau de professionnels autour de chez soi est bien évidemment primordial afin d’optimiser la prise en charge du sportif.

 

Les sportifs et leurs équipes sont-ils suffisamment sensibilisés ?

SM :
La sensibilisation aux risques bucco-dentaires reste, pour beaucoup, dépendante des médecins. Des interventions préventives et des revues d’effectifs en pré-saison seraient nécessaires permettraient une meilleure prise en charge.

 

AS :
Nous cherchons à intervenir lors de congrès de médecine sportive pour transmettre ce message de prévention.

 

CG :
Au vu des nombreux échanges avec les fédérations françaises sportives, nous constatons que le problème est connu des médecins. La problématique dentaire reste peu intégrée : seule une panoramique dentaire et une visite chez le dentiste sont obligatoires. Quid des soins a posteriori ?

 

Comment la santé bucco-dentaire impacte-t-elle les performances sportives ?

AS :
Les influences sont bilatérales : le sport influence la santé bucco-dentaire, et inversement. Une mauvaise santé bucco-dentaire peut nuire aux performances et à la récupération.

 

Photo d'une femme blessée à la cheville

 

SM :
Un athlète freiné par des douleurs dentaires s’entraîne moins efficacement et guérit ses blessures plus lentement. De plus, un sourire sain et éclatant renforce la confiance en soi. Le sportif affiche une image déterminée et disciplinée, un atout mental essentiel.

 

CG :
Un sportif doit être en mesure d’exploiter pleinement ses capacités physiques et mentales. Une pathologie dentaire, un déséquilibre occlusal ou postural, peuvent perturber sa concentration et compromettre l’activation optimale des fibres musculaires. Grâce à des mesures préventives et des traitements adaptés, il est possible d’améliorer ces déséquilibres, permettant ainsi au sportif d’atteindre son meilleur niveau de performance.

 

Pourquoi les chirurgiens-dentistes doivent-ils s’intéresser à la dentisterie sportive ?

 

SM :
Le sport fait partie du lifestyle healthy. De nombreux patients pratiquent régulièrement des activités comme le running ou le crossfit et nécessitent une prise en charge adaptée.

 

CG :
Maîtriser la réalisation de protège-dents est crucial, surtout pour les sports à risque. C’est une compétence souvent absente des formations classiques enseignées à la faculté.

 

AS :
Bon nombre de chirurgiens-dentistes ont une appétence à pratiquer ou suivre du sport. Nous souhaitons passer un message de prévention fédérateur et si cela vous intéresse, vous êtes les bienvenus dans notre association. Pour nous rejoindre, cliquez ici !

 


 

Faites passer le message à vos patients, nos articles sur le sujet sont disponibles sur le site grand public de Dentalespace :
La santé bucco-dentaire chez les sportifs
Les impacts d’une mauvaise santé bucco-dentaire sur la pratique sportive

Chirurgien-dentiste et acrobate professionnelle

le 02-12-2024

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter le parcours fascinant d’Émilie Sornay, chirurgien-dentiste, qui mène également une carrière d’acrobate professionnelle. Elle nous raconte son cheminement hors du commun, jonglant avec rigueur et passion entre deux métiers exigeants.

 

Un parcours passionnant entre médecine et arts acrobatiques

Dès mon plus jeune âge, la danse a fait partie de ma vie. J’ai eu la chance d’évoluer dans une famille qui m’a permis d’explorer divers sports, mais c’est l’univers des acrobates et des danseurs qui m’ont rapidement captivée.

 

« Mon rêve était clair : en faire un jour mon métier. » – Émilie Sornay

 

J’ai suivi un parcours au conservatoire, où j’ai bénéficié de l’accompagnement bienveillant et rigoureux d’une excellente professeure de danse.

Puis, j’ai eu la chance d’intégrer l’Académie de danse Princesse Grace à Monaco, pendant mes années de lycée. Là-bas, je suivais également des cours via le CNED pour mener de front ma passion artistique et ma formation académique. La danse m’a apporté une discipline de vie précieuse et une rigueur, qui m’ont été énormément aidé tout au long de ma vie, notamment lors du concours de médecine. Avec des journées bien remplies, je devais être extrêmement efficace dans la gestion de mon temps.

 


©Paloma Barret

 

C’est donc à Nice que j’ai présenté le concours de médecine en vue de devenir chirurgien-dentiste, une année chargée entre entraînements et révisions.
Parallèlement à mes études, j’ai eu la chance de poursuivre les prestations de danse sur la scène de l’Opéra de Nice et de participer à des spectacles saisonniers dans des villages vacances.
C’est à cette époque que j’ai découvert l’univers du cirque, lors d’un stage. Les disciplines aériennes, comme le tissu, m’ont immédiatement fascinée. Dès lors, je me suis formée à travers des stages au Centre National des Arts du Cirque (CNAC) et à l’étranger, sous la direction de professeurs renommés dans les disciplines aériennes.

 

L’évolution d’une organisation entre la médecine et l’art


©Paloma Barret

 

Mon organisation a considérablement évolué au fil du temps. Durant mes années d’études, mes journées étaient extrêmement chargées. Je jonglais entre les révisions et les entraînements. Chaque moment libre était exploité pour répéter, parfois durant les pauses déjeuner ou tard le soir après le travail.

Depuis l’obtention de mon diplôme, je suis désormais libre de gérer mes horaires plus facilement. J’ai commencé par des remplacements, un mode d’exercice qui m’a permis de travailler pendant plusieurs mois, puis de libérer des périodes pour me consacrer pleinement à l’acrobatie. C’est à cette période qu’avec une amie voltigeuse, nous avons monté une association qui nous a permis d’organiser des spectacles et de continuer à vivre totalement notre passion pour les arts aériens.

Par la suite, j’ai opté pour la collaboration dans un cabinet dans lequel je pouvais gérer mes horaires plus librement, mais qui demandait aussi une forte implication au-delà des heures de travail. En saison, j’étais à la fois dentiste le jour et artiste le soir.

 


©Paloma Barret

 

Depuis quatre ans, j’ai choisi un poste de salariée en centre dentaire, ce qui me convient très bien dans la gestion de mon planning. L’équipe administrative prend en charge toute l’organisation, ce qui me permet de me concentrer sur l’essentiel : soigner mes patients tout en gardant du temps pour mes entraînements.
Je travaille trois journées complètes par semaine, ce qui me permet de consacrer les autres jours à des entraînements physiques intensifs, tout en réservant du temps pour la récupération.

Les matins où je suis au cabinet, je commence toujours par un entraînement. J’ai la chance d’être très matinale ce qui me permet de mieux m’organiser. En complément de mes entraînements acrobatiques, je pratique la course à pied et le CrossFit pour maintenir une condition physique optimale. À cela s’ajoute les prestations et l’organisation des spectacles : la création artistique, les costumes, la communication… Un équilibre entre deux univers qui me stimule au quotidien.

 

Un équilibre délicat, mais gratifiant

Concilier ces deux activités demande une grande discipline. Toutefois, je ne parlerais pas de difficultés, mais plutôt d’un emploi du temps extrêmement chargé, structuré par une organisation rigoureuse.

 


©Paloma Barret

 

Cependant, il est certain que la concentration requise au cabinet est épuisante. C’est là que l’acrobatie entre en scène. En pratiquant ce deuxième métier, je parviens à déconnecter complètement de mes journées en cabinet et de vivre des expériences uniques.
L’art et la performance m’offrent une véritable échappatoire et un épanouissement personnel.
De très belles rencontres ont enrichi cette expérience, que ce soit dans le monde du sport ou celui du cirque.

 


 

Cet article vous est proposé par l’équipe de Dentalespace.
Retrouvez toutes nos interviews « double-vies » sur Youtube : @DentalespaceTV

Crédit photos : ©Paloma Barret

Chirurgiens-dentistes, mais pas que !

le 22-07-2024

Découvrez dans cet article, notre série d’interviews vidéo, sur les chirurgiens-dentistes qui mènent une double-vie entre leur métier et leur passion.

 

Chirurgien-dentiste et apnéiste – Dr Alice Modolo

 

Le Dr Alice Modolo, chirurgien-dentiste et première Française à atteindre 100 mètres de profondeur en monopalme en 2021, détient un total de 25 records de France, deux records du monde en bipalme, ainsi que deux médailles aux Championnats du monde d’apnée en poids constant monopalme.
Elle nous partage son parcours unique, où chaque plongée est une leçon de calme, de concentration et de maîtrise de soi – des compétences qui résonnent puissamment dans notre pratique quotidienne.
Découvrez comment elle parvient à allier l’exigence de notre profession avec les défis extrêmes de l’apnée, offrant ainsi une perspective rafraîchissante sur la gestion du stress et l’amélioration de la performance professionnelle.

 

Chirurgien-dentiste et photographe – Dr Gil Tirlet

 

Plongez dans l’univers du Dr Gil Tirlet, praticien passionné de photographie, où chaque cliché est une œuvre d’art capturant la beauté et la complexité du monde qui nous entoure. Découvrez comment il parvient à équilibrer son engagement professionnel avec sa passion artistique, trouvant dans la photographie une source de relaxation, de créativité et de renouvellement personnel.

 

Chirurgien-dentiste et podcasteuse – Dr Florence Etcheverry

 

Découvrez le Dr Florence Etcheverry, chirurgien-dentiste qui transcende les frontières de notre profession en s’épanouissant dans le monde des contenus audio. En dehors de son cabinet, Florence est créatrice de podcasts, où chaque épisode de podcast devient une opportunité d’apprentissage, de partage et de connexion avec ses confrères.

 

Chirurgien-dentiste et boxeur – Dr Sepehr Zarrine

 

Rencontre avec le Dr Sepehr Zarrine, chirurgien-dentiste et champion du monde de boxe, raconte comment son sport offre une évasion vitale du stress quotidien du cabinet dentaire, tout en lui permettant de maintenir une forme physique optimale et une discipline mentale. Il nous parle des challenges à relever sur le ring et de la façon dont ils l’ont aidé à développer des compétences telles que la résilience, la concentration et la gestion du stress, des qualités qui enrichissent quotidiennement sa pratique professionnelle.

 

Chirurgien-dentiste et parapentiste – Dr Carole Leconte

 

Dans cette vidéo, le Dr Carole Leconte, nous expose son parcours unique, où le parapente devient il y a quelques années bien plus qu’une simple activité récréative. Carole évoque les joies que lui procurent ses vols au-dessus de paysages magnifiques, illustrant comment cette activité exigeante lui permet de s’évader loin du stress de son cabinet.

 

Chirurgien-dentiste et arbitre de rugby – Dr Vincent Blasco-Baque

 

Le Dr Vincent Blasco-Baque, chirurgien-dentiste et arbitre de rugby en Top 14, explique comment l’arbitrage lui offre une évasion bienvenue de son quotidien professionnel, tout en lui apportant des compétences précieuses telles que la prise de décision rapide, la gestion du stress et la communication efficace. Il partage ses expériences sur le terrain, les défis rencontrés et les leçons qu’il en tire, illustrant comment cette passion enrichit sa vie, aussi bien sur le plan personnel que professionnel.

 

Prothésistes et plongeurs – Hélène et Didier Crescenzo

 

Embarquons au cœur de la Méditerranée pour rencontrer Hélène et Didier Crescenzo, un couple de prothésistes dentaires passionnés de plongée. Ils nous partagent avec enthousiasme leur expérience de la plongée et de l’apnée, une passion qui leur offre une pause dans leur quotidien.

 


 

Cet article sur la double vie des chirurgiens-dentistes vous est proposée par l’équipe de Dentalespace. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne Youtube : @DentalespaceTV.

Connaissez-vous « le labo de la petite souris » ?

le 27-06-2023

Connaissez vous « le labo de la petite souris », le laboratoire de prothèse dentaire de Jean-Max Duval ?
Passionné par son métier depuis de nombreuses années, Jean-Max nous a offert un aperçu unique de son travail remarquable.

Au cours de notre échange, nous avons pu découvrir sa passion pour l’art de la prothèse dentaire ainsi que son engagement à fournir des solutions sur-mesure pour les patients.

Découvrez le parcours et les conseils d’un artisan dévoué à la restauration des sourires !

 

 

Pourriez-vous vous présenter ? 

Je suis Jean-Max, professionnel de la prothèse adjointe dentaire, j’ai 43 ans et je suis père de deux enfants. J’ai débuté ma carrière dans le domaine de la prothèse dentaire à 25 ans après un reclassement professionnel suite à un diagnostic de la maladie de Crohn. Après avoir travaillé en tant que responsable  PAPIM (Prothèse Amovible Partielle à Infrastructure Métallique) salarié pendant une décennie, j’ai donc décidé de devenir indépendant en 2017.

J’apprécie la valeur de l’interaction humaine et l’importance de la précision dans l’exercice de ma profession. Mon domaine d’expertise se concentre principalement sur la réalisation de prothèses complètes destinées à une clientèle française.

En parallèle, j’enseigne la prothèse adjointe complète au sein du BTMS (Brevet de Technicien Supérieur en Prothèse Dentaire) ainsi qu’à la faculté d’odontologie de Caen. Je propose également des services de conseil et des formations en Prothèse Adjoints Complète (PAC) pour les professionnels de la prothèse dentaire.

 

Pourquoi appeler votre laboratoire « le labo de la petite souris » ?

Dans le domaine de la prothèse dentaire, les noms des laboratoires ont souvent tendance à jouer sur des jeux de mots avec les dents ou à mettre en avant le nom du propriétaire. Cependant, en raison de mon penchant marqué pour l’anticonformisme, j’ai délibérément choisi de m’éloigner de ce schéma. Avec un logo représentant une version crânienne de moi-même, arborant une barbe et orné de symboles, je me suis créé une identité visuelle qui tranche résolument avec les conventions habituelles.

Je considère que cette combinaison entre la petite souris et le crâne barbu de mon logo reflète parfaitement ma personnalité atypique et ma vision singulière de la prothèse dentaire.

 

 

« Le labo de la petite souris » sur les réseaux, est-ce un plaisir ou un business ?

À l’origine, je cherchais simplement à créer une communauté de collègues prothésistes avec qui échanger et discuter. Les 18 000 abonnés sont arrivés spontanément, sans que je ne les cherche spécifiquement. J’ai ensuite orienté ma ligne éditoriale vers l’échange entre prothésistes et omnipraticiens, partageant des astuces et mettant en lumière les réalités et les défis du métier de prothésiste. Mon approche est souvent décalée et directe, mais c’est celle qui me correspond le mieux !

 

Les prothèses adjointes, est-ce une passion ? 

La prothèse amovible est mon métier, mais je ne dirais pas que j’en suis passionné, contrairement à ce que l’on peut entendre. Je suis simplement quelqu’un de consciencieux qui s’efforce de faire de son mieux. Je suis fermement convaincu que si nous faisons quelque chose, il faut le faire correctement. J’ai encore beaucoup à apprendre et à améliorer dans mon domaine. Donc, pour moi, c’est avant tout une question de rigueur et d’engagement.

 

 

Quels sont les critères pour choisir son prothésiste selon vous ?

Je ne peux pas répondre à cette question spécifiquement. Cependant, je suppose que mes critères pour choisir mes dentistes sont probablement similaires à ceux qu’un dentiste peut avoir pour rechercher son prothésiste. Pour moi, l’aspect humain est primordial. Je me préoccupe un peu moins du niveau technique, car cela peut être acquis avec le temps, mais le rapport humain ne s’apprend pas.

Une bonne relation, une vision partagée et une communication ouverte sont des éléments essentiels dans le choix d’une collaboration satisfaisante.

 

Avez-vous des conseils pour une meilleure communication dentiste/prothésiste ?

Il est essentiel que chaque partie comprenne les besoins et les problématiques de l’autre. Je pense que tout prothésiste devrait passer une semaine au fauteuil dentaire dans son cursus, de même que tout chirurgien-dentiste devrait passer du temps en laboratoire. L’idée fondamentale de « l’équipe » est au cœur de cette relation et le respect mutuel ne peut s’installer que si chacun vit le quotidien de l’autre.

Il ne faut pas oublier non plus nos précieux(ses) assistant(e)s dentaires, qui sont également un maillon essentiel de cette équipe. Leur contribution est tout aussi importante et leur intégration dans la dynamique de l’équipe est indispensable pour assurer une collaboration harmonieuse et efficace.

 

 

Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes dentistes qui débutent ?

Les précieux conseils de mon maître d’apprentissage restent gravés en moi. Ils soulignent l’importance de l’humilité afin de donner le meilleur de soi :
« Fais preuve d’humilité, tu ne sais rien » : rappelle-toi de rester humble et ouvert à l’apprentissage constant.
« Fais de ton mieux » : donne toujours le meilleur de toi-même dans ton travail.
« Respecte-toi ! » : n’accepte pas de compromis sur la qualité de ton travail et traite chaque patient avec le respect qu’il mérite.
« Ne néglige ni les bases, ni la théorie ! » : accorde une importance primordiale aux connaissances de base et à la théorie dans ta pratique professionnelle.
Pour l’adjointe en particulier, ne sous-estimez pas sa complexité et son importance. Investissez dans cette discipline et cela aura un impact positif sur votre rentabilité future.

 


 

Retrouvez « le labo de la petite souris » sur les réseaux sociaux !

Chirurgien-dentiste engagé dans l’humanitaire

le 20-03-2023

 

La « face engagée » du Dr Sacha Gabriel Ayache

À l’occasion de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, nous avons interviewé le Dr Sacha Gabriel Ayache, chirurgien-dentiste, au sujet de sa récente expérience dans l’humanitaire.

Doté d’une forte notoriété en tant qu’influenceur, Sacha Gabriel (alias @dr_sacha_gabriel sur les réseaux sociaux) prend la décision de la mettre à profit et de faire de son amour pour le don et le partage un modèle à suivre. Il se lance dans une aventure qui l’emmène à la rencontre d’enfants démunis nécessitant du matériel et de l’éducation en matière d’hygiène bucco-dentaire et quitte pendant quelques jours son fauteuil, sa turbine et son cabinet pour le Vietnam, là où tout commence…

 

La mission du Vietnam 

Accompagné par l’association « La bonne étoile » et Bruno Santos Veloso, étudiant en chirurgie dentaire, Sacha Gabriel apporte dans ses bagages des kits d’hygiène bucco-dentaire car pour lui « rien ne vaut la satisfaction de mener à bien un projet ». Ces kits rassemblent du matériel de prévention provenant des dons des partenaires WhatMatters, Horico Dental, Efiseptyl, Tepe France et Allisone.

Leur mission s’est déroulée principalement dans des orphelinats afin d’enseigner aux enfants la méthode de brossage, l’utilisation des brossettes interdentaires et toutes les bonnes pratiques pour la prévention des caries.

Ces moments touchants avec les enfants sont une source interminable de beaux souvenirs et d’empathie. Ils font rêver le jeune dentiste qui souhaiterait mener à terme son propre projet humanitaire.

 

De futurs projets ?

Né dans une famille où le bénévolat et les actions humanitaires font partie de la vie, Sacha Gabriel décide de continuer sur le chemin de l’engagement et de planifier dans un futur proche d’autres actions qui ne se limiteraient plus au volet préventif du métier.

En arrivant à évaluer de près le besoin en soins dentaires des enfants qu’il a rencontrés dans sa mission, il est en train d’essayer de mettre en place des actions pour aller plus loin.

À suivre…

Podcast – Place des femmes en implantologie

le 07-03-2023

En ce début 2023, le média Entretien avec un dentiste va à la rencontre de femmes qui se sont frayées une place dans le monde encore très masculin de l’implantologie.

 

La profession de chirurgien-dentiste se féminise 

Alors qu’au début du XXè siècle les femmes étaient quasiment absentes de la profession, elles
représentent aujourd’hui en France 47% des effectifs de chirurgiens-dentistes. Cependant, la chirurgie implantaire demeure une spécialité largement sous-féminisée puisque seulement 23% des implantologues sont des femmes.

Pourquoi ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre à travers des témoignage de 3 praticiennes : les Drs Hélène Le Hecho, Julie Lamure et Anne-Gaëlle Chaux, ainsi que Marie-Pierre Ventribout, assistante dentaire spécialisée en implantologie et formatrice. Ces témoignages seront éclairés par 2 expertes : la Dr Nathalie Delphin présidente du Syndicat des Femmes Chirurgiens-Dentistes et Muriel Salle, historienne, maître de conférence et spécialisée dans l’histoire des femmes.

 

Épisode 1 : faire sa place

places des femmes en implantologie

Retrouvez tous les épisodes de « Place des femmes en implantologie » sur les plateformes d’écoute de podcast : Apple PodcastsDeezerSpotifyYouTube ou encore sur le site internet d’entretien avec un dentiste.

 

Dans ce premier épisode, nous faisons un état des lieux et découvrons les parcours de nos intervenantes.
Nous parlons des obstacles qu’elles ont dû dépasser et des origines de ces derniers. Nous soulignons également les changements déjà en cours, les mentors hommes et femmes qui ont pu les aider et ce qui les a confortées et aidées à se sentir légitimes.

 

Épisode 2 : femme, mère ou professionnelle ?

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Pour ce 2ème épisode de notre série sur la place des femmes chirurgiens-dentistes en implantologie, nous parlons cette fois-ci de grossesse et de maternité :

Comment la parentalité a‑t-elle trouvé sa place dans les études et la carrière et de nos professionnelles ?

Quelle rétrospection font-elles aujourd’hui sur le temps qu’elles ont pu accorder à leurs enfants ?

À quels arguments les jeunes mères se retrouvent souvent confrontées dans le monde de la dentisterie ?

Quelles avancées ont été obtenues par le SFCD, le Syndicat des Femmes Chirurgiens-Dentistes ?

Au vu de ce qu’elles ont pu vivre, s’estiment-elles féministes aujourd’hui ?

 

Épisode 3 : penser le futur

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Pour terminer cette série de podcast sur la place des femmes en implantologie, nous nous tournons vers le futur. Nous avons échangé sur les différents outils et actions possibles pour continuer à avancer vers l’égalité. Bien sûr, l’incontournable question des quotas dans le monde dentaire est abordée, mais ce n’est pas la seule. L’éducation, le rôle des hommes et des associations de femmes, par exemple, sont aussi au programme. J’étais également curieuse de découvrir les différents « pourquoi » qui peuvent se cacher derrière tout ça. Enfin, bien sûr, nous parlons de la jeunesse. Quelles différences peut-on remarquer entre eux et nous sur ces questions ? Quels messages aimerions-nous leur adresser ?…

 


 

Cet article vous a été proposé par Entretien avec un dentiste.

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