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Le châssis PEEK : une alternative aux prothèses amovibles métalliques

le 22-04-2025

Les prothèses amovibles partielles ont traditionnellement reposé sur des alliages métalliques tels que le chrome-cobalt, offrant des solutions durables mais parfois perçues comme lourdes et esthétiquement limitées. Cependant, l’évolution des matériaux dentaires ouvre de nouvelles perspectives, notamment avec l’émergence du polyétheréthercétone (PEEK), un matériau aux caractéristiques uniques, idéal pour les châssis prothétiques.

Étude de cas : adaptation d’une prothèse amovible partielle en PEEK

 

Contexte et analyse

Un patient de 62 ans, équipé d’une prothèse amovible partielle maxillaire en chrome-cobalt, se présente au cabinet avec des plaintes concernant la lourdeur de la prothèse et l’aspect inesthétique des crochets métalliques visibles. L’objectif de la consultation est de trouver une alternative plus légère, esthétiquement améliorée et plus confortable.

La solution retenue est un châssis en PEEK, connu pour ses qualités biocompatibles, sa légèreté et sa résistance mécanique, tout en étant totalement exempt de métal, ce qui permet de répondre aux préoccupations esthétiques du patient.

 

Processus de fabrication

Prise d’empreinte et modélisation : l’empreinte de l’arcade maxillaire est capturée de manière numérique, permettant une modélisation ultra-précise du châssis en utilisant la Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur (CFAO).
Conception adaptée au matériau : la conception du châssis prend en compte les spécificités du PEEK. Ce matériau se distingue par sa flexion contrôlée, permettant une répartition homogène des forces masticatoires. Cette flexibilité est cruciale pour garantir un confort optimal au patient.
Usinage haute précision : le châssis est usiné à partir d’un disque de PEEK de haute qualité, permettant une structure homogène et une personnalisation parfaite en fonction de la morphologie du patient.
Essayage et ajustements : après l’usinage, le châssis est validé et les crochets esthétiques sont intégrés, permettant un maintien optimal tout en conservant une harmonie esthétique parfaite, sans compromettre la stabilité.

 

Résultats et bénéfices observés

Confort amélioré : le patient remarque immédiatement la sensation de légèreté du châssis en PEEK. L’adaptation aux mouvements naturels de la bouche est plus fluide, et la prothèse est beaucoup plus confortable que celle en métal.
Esthétique préservée : l’absence de crochets métalliques visibles représente un véritable atout esthétique, offrant un sourire harmonieux et discret.
Bonne tolérance biologique : le PEEK étant un matériau hautement biocompatible, aucune irritation ou réaction allergique n’a été observée chez le patient, contrairement à certains alliages métalliques.
Résistance mécanique : après plusieurs mois d’utilisation, la prothèse en PEEK conserve son intégrité et sa stabilité. Le matériau résiste aux forces masticatoires, garantissant une durabilité exceptionnelle.

 

Un avenir prometteur pour le PEEK en prothèse amovible

Le châssis en PEEK s’impose aujourd’hui comme une alternative performante aux structures métalliques en prothèses amovibles partielles. Sa légèreté, sa biocompatibilité et ses propriétés mécaniques en font un choix pertinent pour les patients en quête de confort, d’esthétique et de durabilité.

Chez Made in Labs®, nous avons intégré cette technologie de pointe à notre offre, en utilisant les technologies CFAO les plus avancées pour concevoir des solutions sur mesure en PEEK. Nous recevons aussi bien les empreintes optiques de toutes marques que traditionnelles permettant d’offrir une prise en charge complète et optimale. Nous nous engageons ainsi à répondre aux attentes des praticiens et des patients, avec une attention particulière à la personnalisation et à la qualité des prothèses.

Ce cas clinique illustre l’application réussie du châssis PEEK, mais il en existe de nombreux autres où cette solution innovante améliore la satisfaction des patients et le quotidien des chirurgiens-dentistes.

 


 

Cet article vous est proposé par Made in Labs®.

Tuto – La stratification unique

le 02-04-2024

Romain Tirard, prothésiste, depuis 2008, réalise aujourd’hui une stratification unique en utilisant les composites de Shofu, spécifiquement le Céramage (Shofu) et le Céramage Up (Shofu).
Cette approche novatrice offre une alternative intéressante grâce à la forte teneur en céramique du Céramage à 73% et 67% pour le Céramage Up.

 

 

Le montage

Le processus démarre avec l’application de l’Universel Primer (Shofu) sur une armature sablée, que vous laissez sécher seulement 30 secondes à l’air libre.
Ensuite, il faut appliquer le pré-opaque de la gamme Universal Opaque (Shofu) avant de le photopolymériser avec le Solidilite Led (Shofu) pendant 30 secondes. Ce procédé renforce la liaison entre l’armature et les couches suivantes.

Le montage se poursuit par l’utilisation de l’opaque de la même gamme, dans la teinte désirée, et il se photopolymérise

durant 1 minute 30 secondes.
Dans cette démonstration, Romain met en avant la puissance du Solidilite Led, contenant 24 Leds blanches et bleues ainsi que 6 UV.

 

La stratification

La stratification classique se poursuit avec l’application du Céramage Up pour la dentine opaque, tirant avantage de sa fluidité et de l’utilisation du Sublite V (Shofu) pour figer la texture.
Le céramage en pâte est par la suite employé pour le body (dentine), offrant une masse importante lors de la stratification habituelle. Il sculpte la dentine, photopolymérise pendant 30 secondes, puis applique les effets et l’incisal avant une nouvelle photopolymérisation de 1 minute 30 secondes.

Pour ajouter de la caractérisation à la dent et de la profondeur, Romain utilise les colorants photo-polymérisables Lite Art (Shofu). Ils sont faciles à utiliser pour un rendu esthétique.

 

Polissage

L’étape finale inclut l’application de l’Oxy-barrier (SDC), un écran essentiel pour éviter le contact de l’air avant la photopolymérisation finale, empêchant ainsi la formation d’une couche d’inhibition.

Le processus se termine par un polissage mécanique en deux étapes, rectifiant la forme avec les rotatifs Dura-green (Shofu) et les CompoMaster Coarse (Shofu), suivi de l’application des pâtes à polir Shofu pour obtenir une brillance exceptionnelle.

 

En conclusion, cette approche démontre la capacité du Céramage à permettre une stratification rapide et photo-polymérisable, offrant des résultats exceptionnels sans oublier la restauration et la fabrication de facettes. Pour plus d’informations, contactez la SDC ou le commercial de votre secteur. À vous de jouer pour explorer cette nouvelle frontière de la prothèse dentaire !

 


 

Cette vidéo vous est proposée par SDC, distributeur français de Shofu.

Tuto – La stratification d’une couronne céramo-métallique

le 18-03-2024

Romain Tirard, prothésiste depuis 2008, partage son expertise sur la stratification d’une couronne avec la céramique Vintage PRO (Shofu), distribuée par la SDC.
Cette céramique feldspathique sur métal, renforcée à la leucite, offre un rendu esthétique de haut niveau.
Romain dévoile les étapes de ce processus en soulignant sa simplicité.

 

 

Le sablage

La première étape implique le sablage de la couronne en alliage, augmentant ainsi la rétention micromécanique de surface. Dans cette démonstration, Romain privilégie le disque Millenium S (SDC) pour sa stratification.
Dans le protocole du fabricant, on n’utilise pas de bonding. Toutefois, l’application de bonding pour l’alliage en plots de type C98 (SDC) est fortement recommandée.

 

La stratification

La stratification débute par l’application d’une fine couche d’opaque (la base) pour masquer l’armature, suivie d’une cuisson. Pour la deuxième couche d’opaque, on utilise un Shade opaque (Shofu) de la teinte dentaire souhaitée. Après la cuisson, on obtient un état de surface mat sans transparence.

 

Avec la Vintage Pro (Shofu), vous avez le choix d’utiliser les opaques en pâte ou en poudre.

 

Des poudres dentine opaque et body (dentine) de teinte identique sont utilisées. La dentine opaque permet de combler les manques d’épaisseur. Le body permet de monter la forme anatomique de la dent.
Le prothésiste enchaîne avec une stratification personnalisée, utilisant les Opals pour créer des effets esthétiques. L’humidification de la dentine au pinceau, avant l’utilisation de l’Opal T et de l’Incisal, garantit une stratification homogène.

 

Afin d’apporter de la lumière à la couronne, on ajoute l’Opal T, opalescent et transparent, suivi d’autres Opals pour une personnalisation subtile. Il souligne l’importance de condenser légèrement pour réduire la rétraction de cuisson, renforçant la brillance de la céramique.

 

Le glaçage

Le processus se termine par le glaçage à l’aide de la glaze GP-F associée au liquide Yamamoto (Shofu). Les stains Vintage Art Universal (Shofu) ajoutent de la profondeur, ils sont économiques et faciles à utiliser. La brillance est renforcée par un petit glaçage mécanique avec la Dura Polish Dia (Shofu).

 

En conclusion, la Vintage Pro de Shofu permet des réalisations esthétiques de haut niveau avec une simplicité remarquable. Pour plus d’informations, contactez la SDC ou le commercial de votre secteur. Un témoignage éclairant pour les professionnels de la prothèse dentaire.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par SDC, distributeur français de Shofu.

Rencontre avec Nicolas Destres, apprenti prothésiste médaillé

le 26-09-2023

Nicolas Destres est un jeune étudiant prothésiste talentueux qui a remporté la deuxième place du prestigieux concours du Meilleur Apprenti de France (MAF) 2023. Dans cette interview, il nous raconte son parcours et ses motivations pour devenir l’un des meilleurs prothésistes de sa génération !

 

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Nicolas Destres, j’ai 20 ans (et toutes mes dents). J’ai commencé mes études par l’acquisition d’un Bac pro en prothèse dentaire avant d’entrer à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) de Tourcoing. Très bon centre d’apprentissage que je recommande au passage !
En parallèle de mes études, je travaille en alternance dans une clinique de chirurgie dentaire, au cabinet du Dr David Pierre.

Aujourd’hui, je débute ma 3è année avec une belle deuxième place au concours du Meilleur Apprenti de France (MAF). Et si l’avenir me le permet, pourquoi pas participer au concours du Meilleur Ouvrier de France (MOF) car je suis convaincu que cela pourrait être une belle expérience à vivre !

 

Qu’est ce qui vous a donné envie d’exercer ce métier ?

J’ai effectué mon stage d’observation au collège chez mon dentiste. C’est ainsi que j’ai découvert le métier de prothésiste dentaire.

Au début de mon parcours scolaire, l’aspect « chirurgical » de la dent m’effrayait parfois mais mon référent, voyant que j’étais très manuel, m’a dirigé vers une connaissance prothésiste. C’est en la rencontrant qu’est venue ma passion pour le métier !
J’ai d’ailleurs très rapidement aimé faire un appareil ODF avec crochet et voir le résultat en bouche.

Par la suite, j’ai fait la connaissance d’un prothésiste dentaire propriétaire de son laboratoire, au côté de qui j’ai passé mes trois années de lycée. Grâce à lui j’ai vraiment beaucoup appris, et je l’en remercie encore !

 

MAF

 

Qu’est ce qui vous passionne dans ce métier ?

Ce qui me plaît en tant que prothésiste, c’est de pouvoir redonner le sourire à des patients qui n’ont plus confiance en eux et qui éprouvent des complexes à cause de leurs dents.
De plus, le métier est très vaste, chaque bouche est différente. La prothèse c’est de l’art : par exemple, pour sculpter une molaire, j’imagine une montagne pour les cuspides et des rivières pour les sillons.
Et rien ne me rend plus fier que de voir les patients avec mon travail en bouche !

 

Racontez-nous votre expérience au concours du Meilleur Apprenti de France (MAF).

À mon arrivée en Brevet Technique des Métiers (BTM), j’ai vite appris l’existence du concours. Ma professeure m’a beaucoup encouragé à y participer !

Dès le premier jour j’ai tout de suite été très enjoué car il fallait réaliser un wax-up de trois éléments. Je maîtrise bien le sujet, j’étais plus motivé que jamais !
Nous avons reçu une feuille avec le travail à réaliser, des modèles à préparer et un dossier pour expliquer toutes nos techniques et étapes de réalisation. Durant l’épreuve, j’ai évidemment rencontré des obstacles : mon modèle principal s’est cassé… Grosse frayeur et un énorme coup de stress ! Mais heureusement, je me suis rattrapé, sans baisser les bras.

 

MAF

 

Combiner le concours, le travail et les études n’a franchement pas été très compliqué : lorsque j’étais à l’école, je me concentrais principalement sur mon concours et au travail je restais plus tard le soir.

Le jour où nous devions rendre nos travaux, j’étais très stressé. L’annonce des résultats était prévu un samedi, entre 13h et 14h. J’ai passé toute la matinée à marcher nerveusement autour de la table. J’étais vraiment anxieux !
L’heure est passé, mais toujours pas d’appel… Quelques minutes plus tard, un appel m’annonçait mes résultats : j’avais décroché la médaille d’argent au concours du Meilleur Apprenti de France (MAF). Je me souviens encore de ses mots : « Félicitations, jeune homme ! Rendez-vous demain matin pour la remise des prix ». J’étais extrêmement fier, j’ai immédiatement partagé la nouvelle avec ma famille. Et dès le lendemain, j’ai reçu ma médaille !

 

MAF

 

Quel type de prothèse aimez-vous travailler ? MAF

J’apprécie le travail de toutes les prothèses, que ce soit en prothèse amovible, adjointe ou au plâtre !
Par contre, je ne pratique pas la CFAO et je n’ai pas l’intention d’n faire pour le moment. Je trouve qu’il est essentiel de maîtriser les compétences manuelles avant de s’orienter vers l’utilisation de l’ordinateur.

 

Selon vous, quelles sont les qualités les plus importantes dans le métier de prothésiste ?

Les qualités que j’estime essentielles dans le domaine de la prothèse dentaire sont : la concentration, la patience, la capacité à travailler sans compter les heures et la motivation. Si vous possédez ces traits de caractères, vous pouvez être certain que la prothèse dentaire est une voie qui pourrait vous convenir.

 

Comment envisagez-vous le futur ? MAF

Une fois mes études terminées, j’hésite encore entre rester dans mon laboratoire actuel, car il est vraiment exceptionnel, ou partir vivre sur l’île de la Réunion destination qui me tient particulièrement à cœur. Sinon, pourquoi ne pas intégrer un laboratoire plus important ou même de devenir mon propre patron, seul l’avenir me le dira ! 

 

MAF

 

Avez-vous des conseils à partager aux étudiants prothésistes ?

Travaillez sans relâche et croyez en vous !
Attention à tout de même garder les pieds sur terre, car il y aura toujours des obstacles. N’abandonnez pas car vos mains, c’est de l’or. En tant que prothésiste, vous avez le pouvoir de redonner le sourire aux gens ! (MAF)

Connaissez-vous « le labo de la petite souris » ?

le 27-06-2023

Connaissez vous « le labo de la petite souris », le laboratoire de prothèse dentaire de Jean-Max Duval ?
Passionné par son métier depuis de nombreuses années, Jean-Max nous a offert un aperçu unique de son travail remarquable.

Au cours de notre échange, nous avons pu découvrir sa passion pour l’art de la prothèse dentaire ainsi que son engagement à fournir des solutions sur-mesure pour les patients.

Découvrez le parcours et les conseils d’un artisan dévoué à la restauration des sourires !

 

 

Pourriez-vous vous présenter ? 

Je suis Jean-Max, professionnel de la prothèse adjointe dentaire, j’ai 43 ans et je suis père de deux enfants. J’ai débuté ma carrière dans le domaine de la prothèse dentaire à 25 ans après un reclassement professionnel suite à un diagnostic de la maladie de Crohn. Après avoir travaillé en tant que responsable  PAPIM (Prothèse Amovible Partielle à Infrastructure Métallique) salarié pendant une décennie, j’ai donc décidé de devenir indépendant en 2017.

J’apprécie la valeur de l’interaction humaine et l’importance de la précision dans l’exercice de ma profession. Mon domaine d’expertise se concentre principalement sur la réalisation de prothèses complètes destinées à une clientèle française.

En parallèle, j’enseigne la prothèse adjointe complète au sein du BTMS (Brevet de Technicien Supérieur en Prothèse Dentaire) ainsi qu’à la faculté d’odontologie de Caen. Je propose également des services de conseil et des formations en Prothèse Adjoints Complète (PAC) pour les professionnels de la prothèse dentaire.

 

Pourquoi appeler votre laboratoire « le labo de la petite souris » ?

Dans le domaine de la prothèse dentaire, les noms des laboratoires ont souvent tendance à jouer sur des jeux de mots avec les dents ou à mettre en avant le nom du propriétaire. Cependant, en raison de mon penchant marqué pour l’anticonformisme, j’ai délibérément choisi de m’éloigner de ce schéma. Avec un logo représentant une version crânienne de moi-même, arborant une barbe et orné de symboles, je me suis créé une identité visuelle qui tranche résolument avec les conventions habituelles.

Je considère que cette combinaison entre la petite souris et le crâne barbu de mon logo reflète parfaitement ma personnalité atypique et ma vision singulière de la prothèse dentaire.

 

 

« Le labo de la petite souris » sur les réseaux, est-ce un plaisir ou un business ?

À l’origine, je cherchais simplement à créer une communauté de collègues prothésistes avec qui échanger et discuter. Les 18 000 abonnés sont arrivés spontanément, sans que je ne les cherche spécifiquement. J’ai ensuite orienté ma ligne éditoriale vers l’échange entre prothésistes et omnipraticiens, partageant des astuces et mettant en lumière les réalités et les défis du métier de prothésiste. Mon approche est souvent décalée et directe, mais c’est celle qui me correspond le mieux !

 

Les prothèses adjointes, est-ce une passion ? 

La prothèse amovible est mon métier, mais je ne dirais pas que j’en suis passionné, contrairement à ce que l’on peut entendre. Je suis simplement quelqu’un de consciencieux qui s’efforce de faire de son mieux. Je suis fermement convaincu que si nous faisons quelque chose, il faut le faire correctement. J’ai encore beaucoup à apprendre et à améliorer dans mon domaine. Donc, pour moi, c’est avant tout une question de rigueur et d’engagement.

 

 

Quels sont les critères pour choisir son prothésiste selon vous ?

Je ne peux pas répondre à cette question spécifiquement. Cependant, je suppose que mes critères pour choisir mes dentistes sont probablement similaires à ceux qu’un dentiste peut avoir pour rechercher son prothésiste. Pour moi, l’aspect humain est primordial. Je me préoccupe un peu moins du niveau technique, car cela peut être acquis avec le temps, mais le rapport humain ne s’apprend pas.

Une bonne relation, une vision partagée et une communication ouverte sont des éléments essentiels dans le choix d’une collaboration satisfaisante.

 

Avez-vous des conseils pour une meilleure communication dentiste/prothésiste ?

Il est essentiel que chaque partie comprenne les besoins et les problématiques de l’autre. Je pense que tout prothésiste devrait passer une semaine au fauteuil dentaire dans son cursus, de même que tout chirurgien-dentiste devrait passer du temps en laboratoire. L’idée fondamentale de « l’équipe » est au cœur de cette relation et le respect mutuel ne peut s’installer que si chacun vit le quotidien de l’autre.

Il ne faut pas oublier non plus nos précieux(ses) assistant(e)s dentaires, qui sont également un maillon essentiel de cette équipe. Leur contribution est tout aussi importante et leur intégration dans la dynamique de l’équipe est indispensable pour assurer une collaboration harmonieuse et efficace.

 

 

Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes dentistes qui débutent ?

Les précieux conseils de mon maître d’apprentissage restent gravés en moi. Ils soulignent l’importance de l’humilité afin de donner le meilleur de soi :
« Fais preuve d’humilité, tu ne sais rien » : rappelle-toi de rester humble et ouvert à l’apprentissage constant.
« Fais de ton mieux » : donne toujours le meilleur de toi-même dans ton travail.
« Respecte-toi ! » : n’accepte pas de compromis sur la qualité de ton travail et traite chaque patient avec le respect qu’il mérite.
« Ne néglige ni les bases, ni la théorie ! » : accorde une importance primordiale aux connaissances de base et à la théorie dans ta pratique professionnelle.
Pour l’adjointe en particulier, ne sous-estimez pas sa complexité et son importance. Investissez dans cette discipline et cela aura un impact positif sur votre rentabilité future.

 


 

Retrouvez « le labo de la petite souris » sur les réseaux sociaux !

Une zircone oui, mais laquelle ?

le 31-05-2022

Mathias Berger, prothésiste dentaire à Tassin la Demi-Lune, nous livre les points forts de la Zircone Kuraray-Noritake qu’il utilise désormais quotidiennement.

Ce qui l’intéresse dans cette gamme, ce sont les différents choix possibles : quatre zircones répondent à tous les besoins, avec plusieurs translucidités et résistances mécaniques.

 

 

Les zircones YML et HTML +

Il y trouve un compromis résistance/translucidité supérieur à celui du matériau qu’il utilisait avant, notamment en termes de qualité mais aussi d’esthétisme. L’utilisation de la zircone YML permet de réaliser des travaux très esthétiques avec des épaisseurs fines alors que la HTML + peut être utilisée dans tous les cas où l’on veut vraiment avoir de la résistance tout en ayant un compromis esthétique suffisant.

 

Les zircones UTML et STML

Les zircones UTML et STML sont utilisées pour la réalisation d’éléments en full zircone. Il est important de bien la choisir selon les cas à traiter.

 

La zircone YML

La YML est la dernière zircone sortie chez Kuraray-Noritake, elle offre des propriétés optiques très intéressantes. C’est une zircone dégradée dans la teinte, c’est-à-dire soutenue au collet avec une zone plus translucide très intéressante au niveau du bord libre.

Elle est aussi dégradée en termes de résistances (750Mpa/1100Mpa) et ce qui la différencie c’est sa structure. En effet, celle-ci présente une résistance de minimum 1000Mpa dans 65% de l’épaisseur du disque, ce qui permet d’être sûr d’avoir une résistance minimum au niveau des embrasures des bridges.

C’est une zircone dernière génération qui permet un usinage très fin, même à la main. Cela permet même la réalisation de facettes.

 

Pour conserver toutes les propriétés de la zircone (résistance et translucidité) il est important de la sintériser à la bonne température avec un système de chauffe bien calibré. Le processus de sintérisation est maintenant rationnalisé sur l’ensemble de la gamme de disques Katana Kuraray-Noritake à 1 550°C.

 

Cette zircone répond à beaucoup de demandes. Mathias Berger en est complètement satisfait et la recommande.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Kuraray-Noritake.

L’Académie d’Art Dentaire lance le premier bachelor dédié à la CFAO

le 31-08-2017

En France, un métier sur deux profite de l’essor des nouvelles technologies. Depuis quelques années, les prothésistes dentaires bénéficient pleinement de cette évolution grâce à une nette croissance du taux d’équipement dans les solutions numériques de pointe. Pour répondre à ces enjeux, l’Académie d’Art Dentaire, première école française spécialisée dans la formation des prothésistes dentaire ouvrira en septembre 2017 le premier Bachelor (niveau BAC + 3) dédié à la CFAO (Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur). Cette formation inédite proposera également un double diplôme crée en partenariat avec l’ISC Paris, grande école supérieure de commerce et de management française.

bachelor

PROTHÉSISTE DENTAIRE : UN MÉTIER EN PLEINE MUTATION

En France, près de 54 %[2] des laboratoires en prothèse dentaire sont équipés d’un scanner numérique. Face à une augmentation des offres d’emploi nécessitant une expertise dans l’utilisation de solutions numériques, les jeunes diplômés doivent acquérir de nouvelles compétences. En effet, le prothésiste n’est plus un simple exécutant. Il se doit d’être force de proposition auprès des dentistes tout en étant capable de donner un diagnostique et de communiquer auprès des patients. C’est dans ce cadre que l’Académie d’Art Dentaire souhaite ouvrir son premier Bachelor dédié à la CFAO. « Avec la création de ce Bachelor, nous souhaitons aller plus loin et apporter à nos élèves de nouvelles clés qui leur permettront de s’adapter aux évolutions à venir et aux enjeux de notre métier », souligne Isabelle Dutel, directrice de l’Académie d’Art Dentaire.

UN BACHELOR OUVRANT DE NOUVELLES PERSPECTIVES POUR LES FUTURS PROTHÉSISTES

Ouvert exclusivement aux titulaires d’un BTS Prothèse dentaire, le Bachelor CFAO sera accessible dès la rentrée scolaire 2017 en formation initiale ou en alternance. Il proposera des cours théoriques sur la CFAO, l’utilisation de logiciels, la gestion d’un laboratoire et de relations publiques. Chaque étudiant devra par ailleurs réaliser une pièce de maîtrise d’ouvrage afin de valider son diplôme.
« Avec la CFAO, le prothésiste dentaire acquiert de nouveaux outils qui lui permettent de magnifier son art en lui laissant plus de temps pour la création et l’échange avec le cabinet dentaire. »  souligne Eric Berger, prothésiste dentaire, spécialiste de la CFAO et dirigeant du laboratoire Dental Technique Berger.

Article paru dans Le Monde des Grandes écoles…