Poser son premier implant représente un évènement marquant dans la vie d’un chirurgien-dentiste omnipraticien. GC Tech vous propose des formations ayant pour but de vous aider à franchir les barrières d’ordre psychologique et technique qui freinent l’intégration de l’implantologie dans la pratique quotidienne au cabinet.
Les formations
Le principe de ces formations est de démarrer l’implantologie en toute autonomie au sein de vos cabinets et de vous accompagner dans le développement de votre activité d’implantologie que vous soyez débutant, intermédiaire ou confirmé. Elles sont basées sur un enseignement théorique et pratique suivi d’un monitoring afin de vous faire gagner en indépendance.
Différentes thématiques
Sur cette vidéo, il s’agit d’une session de formation qui s’est déroulée à Annecy. Le Dr Xavier Zaehringer a choisi de faire une démonstration de la technique Full Arch suivie d’une mise en charge immédiate sur un patient édenté complet au maxillaire. Dans un premier temps, les participants assistent à la chirurgie avec la pose d’implants ainsi qu’à la prise d’empreintes. Dans l’attente de la préparation des prothèses par le laboratoire, le dentiste formateur présente un cours théorique explicatif des étapes et de la prise en charge de différents contextes cliniques.
La ligne d’implants AadvaTM
« Reconnue dans le monde par la haute qualité de ses produits dentaires, GC c’est aussi l’implantologie avec une expertise de plus de 30 ans dans ce domaine. Sa ligne d’implants AadvaTM était conçue par des experts et est distribuée en France et en Europe. Elle offre des solutions prothétiques complètes pour toute la ligne d’implants dans le respect de la qualité. »
Plusieurs sessions de formation en implantologie sont réalisées par GC Tech chaque année. N’hésitez pas à consulter le calendrier de formations.
Et pour vous tenir informé sur les nouveautés, les produits, les formations, et commencez à développer votre activité d’implantologie, c’est par ici.
En ce début 2023, le média Entretien avec un dentiste va à la rencontre de femmes qui se sont frayées une place dans le monde encore très masculin de l’implantologie.
La profession de chirurgien-dentiste se féminise
Alors qu’au début du XXè siècle les femmes étaient quasiment absentes de la profession, elles représentent aujourd’hui en France 47% des effectifs de chirurgiens-dentistes. Cependant, la chirurgie implantaire demeure une spécialité largement sous-féminisée puisque seulement 23% des implantologues sont des femmes.
Pourquoi ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre à travers des témoignage de 3 praticiennes : les Drs Hélène Le Hecho, Julie Lamure et Anne-Gaëlle Chaux, ainsi que Marie-Pierre Ventribout, assistante dentaire spécialisée en implantologie et formatrice. Ces témoignages seront éclairés par 2 expertes : la Dr Nathalie Delphin présidente du Syndicat des Femmes Chirurgiens-Dentistes et Muriel Salle, historienne, maître de conférence et spécialisée dans l’histoire des femmes.
Dans ce premier épisode, nous faisons un état des lieux et découvrons les parcours de nos intervenantes.
Nous parlons des obstacles qu’elles ont dû dépasser et des origines de ces derniers. Nous soulignons également les changements déjà en cours, les mentors hommes et femmes qui ont pu les aider et ce qui les a confortées et aidées à se sentir légitimes.
Pour ce 2ème épisode de notre série sur la place des femmes chirurgiens-dentistes en implantologie, nous parlons cette fois-ci de grossesse et de maternité :
Comment la parentalité a‑t-elle trouvé sa place dans les études et la carrière et de nos professionnelles ?
Quelle rétrospection font-elles aujourd’hui sur le temps qu’elles ont pu accorder à leurs enfants ?
À quels arguments les jeunes mères se retrouvent souvent confrontées dans le monde de la dentisterie ?
Quelles avancées ont été obtenues par le SFCD, le Syndicat des Femmes Chirurgiens-Dentistes ?
Au vu de ce qu’elles ont pu vivre, s’estiment-elles féministes aujourd’hui ?
Pour terminer cette série de podcast sur la place des femmes en implantologie, nous nous tournons vers le futur. Nous avons échangé sur les différents outils et actions possibles pour continuer à avancer vers l’égalité. Bien sûr, l’incontournable question des quotas dans le monde dentaire est abordée, mais ce n’est pas la seule. L’éducation, le rôle des hommes et des associations de femmes, par exemple, sont aussi au programme. J’étais également curieuse de découvrir les différents « pourquoi » qui peuvent se cacher derrière tout ça. Enfin, bien sûr, nous parlons de la jeunesse. Quelles différences peut-on remarquer entre eux et nous sur ces questions ? Quels messages aimerions-nous leur adresser ?…
La gestion des taches blanches ou hypominéralisations reste une problématique d’actualité. En effet, quelle est la légitimité d’un traitement en présence de ces dernières sur des dents parfaitement saines ? Face à certains sourires dysharmonieux et/ou face à la souffrance de ces patients, il est parfois nécessaire d’agir !
Qu’il s’agisse d’une lésion ponctuelle ou touchant le sourire dans sa globalité, nous devons proposer un traitement fiable, durable et ultra-conservateur. En se référant au gradient thérapeutique, l’éclaircissement s’avère en première intention le traitement de choix pour répondre à ce type de problématique.
Peut-on proposer un éclaircissement dans cette situation clinique ?
Dans cette vidéo, la patiente âgée de 26 ans est venue en consultation complexée par la couleur de ses dents et plus spécifiquement par l’apparence de ses incisives centrales.
Cette patiente présente une fluorose de forme plutôt légère avec des taches d’aspect floconneux et superficielles, en nuage et mal délimitées.
C’est justement dans ces situations cliniques de blanc diffus que l’éclaircissement peut apporter une solution pour homogénéiser la couleur globale, sans oublier la nécessité d’un bilan dentaire complet qui conditionne sa mise en application.
Objectifs d’un éclaircissement en cas d’hypominéralisations
Comme son nom l’indique, le terme « éclaircissement » explique parfaitement ce qu’il est possible d’attendre : transformer « sans toucher » une structure foncée en une structure plus claire. Un éclaircissement permet ainsi d’améliorer la situation clinique en atténuant le contraste entre les taches et le reste du support. Il permet également d’éclaircir l’aspect d’une dyschromie initialement brune.
À distance sociale, suite à un éclaircissement, le résultat obtenu dans cette situation clinique est largement suffisant pour satisfaire la patiente.
Par conséquent, tenant compte de l’âge du patient et de la couleur initiale, à partir du moment où un patient souffre d’hypominéralisations, il est conseillé de proposer un éclaircissement.
Quelles techniques d’éclaircissement proposer ?
Revenons à notre patiente de 26 ans, la typologie de sa pathologie nécessite d’effectuer un éclaircissement appuyé : l’éclaircissement ambulatoire, impliquant le port nocturne de gouttières conçues sur mesure et chargées du principe actif, répond partiellement à ce cahier des charges.
De plus, dans ce cas, la patiente nous signale une tendance aux sensibilités, afin d’atteindre l’objectif d’atténuer ce contraste entre les taches blanches et le tissu naturel, un port personnalisé des gouttières nous permettra une meilleure gestion du traitement sur la durée et évitera l’abandon de celui-ci en cours de route.
Les points forts de l’éclaircissement ambulatoire
Le premier argument est une stabilité du résultat. En effet, le port nocturne permet une longue application du principe actif qui permettra une meilleure efficacité. Le deuxième avantage, est la mise en place d’un traitement personnalisé à la tolérance de chaque patient, ces derniers évoluant à leur propre rythme en fonction de leurs besoins !
Enfin, un dernier point à souligner : c’est un acte thérapeutique conservateur, facile à mettre en œuvre au cabinet, qui apporte un maximum de répercussions positives au visage de vos patients.
Le suivi de traitement
Afin d’assurer une pérennité des résultats, comme tout traitement, la technique ambulatoire doit être associée secondairement à une suivi régulier. Des conseils diététiques et d’hygiène sont apportés au patient en lui rappelant qu’un suivi prophylactique régulier sera garant de la blancheur de son sourire !
Conclusion
Quelle que soit la technique employée pour rendre un sourire plus éclatant, l’éclaircissement est une solution simple et reproductible, fiable et bien codifiée, que tout omnipraticien bien formé peut mettre en place facilement dans sa structure professionnelle.
Aujourd’hui, face à une problématique de taches blanches, l’éclaircissement doit être un réflexe thérapeutique !
Dans des situations cliniques d’aspect superficiel, comme l’exemple de cette patiente, le simple fait d’éclaircir et d’atténuer l’aspect de ces hypominéralisations est parfois suffisant pour répondre aux doléances de ces patients !
En cas de lésions plus sévères, l’éclaircissement est le point de départ à des traitements associés tels que l’érosion/infiltration, voire un recouvrement par stratification.
Dans le domaine de l’odontologie, le paradigme de l’hypnose médicale se concentre sur l’utilisation de l’hypnose pour aider les patients à gérer la douleur et l’anxiété lors des procédures dentaires, et améliorer la cicatrisation et la récupération. Découvrez une vidéo de présentation de l’hypnose médicale en odontologie.
Le paradigme de la réponse physiologique se concentre sur l’étude des réactions de l’organisme lors de l’utilisation de l’hypnose et des changements tant au niveau musculaire que sur la pression artérielle et fréquence cardiaque.
Les études sur l’hypnose médicale et la réponse physiologique en odontologie sont complémentaires, elles permettent de comprendre comment l’hypnose affecte les patients au niveau physiologique et comment ces changements contribuent à des résultats thérapeutiques.
Au niveau du système nerveux
Lorsque quelqu’un entre dans un état d’hypnose médicale, il y a des changements qui se produisent dans son système nerveux. Ces changements peuvent varier en fonction de la technique d’hypnose utilisée et de l’objectif thérapeutique visé.
L’une des principales modifications qui se produisent dans le système nerveux lors d’un état d’hypnose médicale est une augmentation de l’activité alpha et thêta dans le cerveau. Ces ondes cérébrales sont associées à la relaxation et à la détente. Lorsque les patients entrent dans un état d’hypnose, ils deviennent plus réceptifs aux suggestions et aux instructions, ce qui permet de les aider à gérer la douleur et l’anxiété.
Il y a également une diminution de l’activité des ondes cérébrales bêta, qui sont associées à l’état de veille et à la conscience de soi. Cela signifie que les patients peuvent entrer dans un état de transe profonde et de relaxation et réduire la douleur et l’anxiété.
Au niveau hormonal et immunitaire
Nous observons également des changements dans les réponses hormonales et immunitaires associés à l’hypnose médicale, notamment une augmentation de l’endorphine, une hormone liée à la douleur et à la régulation émotionnelle, ainsi qu’une amélioration des réponses immunitaires.
C’est différent du sommeil
Il est important de noter que l’hypnose médicale n’est pas un état de sommeil, mais un état de conscience altérée.
Les personnes en hypnose sont conscientes et capables de répondre aux suggestions, mais sont dans un état de relaxation profonde.
Au niveau des systèmes sympathique et parasympathique
L’hypnose médicale a un impact sur les réponses physiologiques des patients, y compris sur le système sympathique et parasympathique.
Le système sympathique est responsable de la réponse “combat ou fuite” du corps face à une situation stressante ou dangereuse. Il augmente la fréquence cardiaque, la respiration, la pression artérielle, et augmente la production d’hormones de stress.
Lorsque le système sympathique est activé, il peut rendre plus difficile pour les patients de se relaxer et de gérer la douleur et l’anxiété.
Lorsque le système parasympathique est activé, il facilite la détente et la relaxation, ce qui automatiquement agit sur le stress, douleur et anxiété.
L’hypnose médicale permet de rééquilibrer le système sympathique et parasympathique en favorisant l’activation du système parasympathique et en réduisant l’activation du système sympathique.
Les techniques d’hypnose permettent aux patients de se concentrer sur des pensées positives, ce qui réduit la perception de la douleur et l’anxiété, mais également sur certaines réponses physiologiques comme la salivation, cicatrisation, saignement.
La salivation est un processus important pour la santé bucco-dentaire, car elle aide à neutraliser les acides et à maintenir un pH équilibré dans la bouche.
L’hypnose médicale peut augmenter la salivation en utilisant des suggestions verbales pour stimuler la production de salive. Cela peut être bénéfique pour les patients qui souffrent de sécheresse buccale ou de troubles de la salivation.
Effets sur la cicatrisation
La cicatrisation est également un processus important en dentisterie et l’hypnose médicale peut accélérer la cicatrisation en utilisant des suggestions verbales pour stimuler la production de collagène et d’autres protéines nécessaires à la cicatrisation des tissus.
L’hypnose médicale peut accélérer la cicatrisation des tissus de la gencive et de l’os après des interventions chirurgicales (études récentes).
Il est important de noter que les effets de l’hypnose médicale sur la salivation et la cicatrisation varient d’une personne à l’autre et dépendent de la technique d’hypnose utilisée et de l’objectif thérapeutique visé. Nous visiterons ces aspects pendant la formation.
Il y a des études qui démontrent que l’hypnose médicale peut avoir des effets bénéfiques sur la salivation, la cicatrisation et le saignement dans le domaine de l’odontologie.
Les points à retenir
En ce qui concerne la salivation : l’hypnose peut augmenter la production de salive chez les patients souffrant de xérostomie (sécheresse buccale) causée par des radiothérapies et des traitements par chimiothérapie. Des techniques permettent également de ralentir le flux salivaire pendant un temps, ce qui est un confort lors de soin et en chirurgie. Dent l’hypnose forme à ces techniques.
La cicatrisation : l’hypnose peut améliorer la cicatrisation des plaies post-opératoires, en réduisant les temps de guérison et en améliorant l’apparence des cicatrices.
Le saignement, l’hypnose peut réduire les saignements lors des extractions dentaires et les hémorragies post-opératoires.
Il y a d’autres études qui montrent des résultats similaires, mais il est important de noter que ces études n’ont pas une taille d’échantillon suffisamment grande pour généraliser les résultats à l’ensemble de la population. Il est donc important de continuer à mener des recherches pour évaluer l’efficacité de l’hypnose médicale sur la salivation et la cicatrisation et le saignement en odontologie.
Références bibliographiques
« L’hypnose pour réduire les saignements lors des extractions dentaires : une étude randomisée contrôlée » a été publiée dans le Journal of Oral and Maxillofacial Surgery en 2007.
« L’effet de l’hypnose sur la cicatrisation des plaies chirurgicales après une extraction dentaire » a été publiée dans le Journal of Clinical Hypnosis en 2015.
« L’effet de l’hypnose sur la cicatrisation des plaies chirurgicales après une extraction dentaire : une étude randomisée en double aveugle » a été publiée dans le Journal of Oral and Maxillofacial Surgery en 2016.
Rejoignez-nous pour une formation de 3 jours, applicable et reproductible immédiatement !
Les prochaines dates de formation sont : • Lyon : du 6 au 8 avril 2023 • Paris : du 15 au 17 juin 2023 • Bordeaux : du 21 au 22 septembre 2023
• Toulouse : du 19 au 21 octobre 2023
• Lyon : du 30 novembre au 02 décembre 2023
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Pour faire signer numériquement les patients, envoyer des courriers en un clic, rappeler les rendez-vous… les aides que les logiciels de gestion dentaire apportent au pôle administratif du cabinet sont aussi nombreuses que précieuses. Gain de temps, amélioration de la productivité, professionnalisme : on dit oui à l’automatisation !
Les logiciels cloud de gestion du cabinet dentaire ont permis de faire que tout ce qui est automatisable l’est ! Finies les tâches administratives répétitives et chronophages pour se consacrer aux tâches plus valorisantes : aide au fauteuil, relation patients ou fournisseurs, stérilisation… Un bouton bien pensé et ce sont les devis, les ordonnances ou même les courriers personnalisés qui sont directement envoyables (par courrier, par e-mail ou à l’impression du cabinet dentaire) en un seul clic. Car les logiciels de gestion permettent des raccourcis bien utiles au quotidien : tout ce qui est réalisable en un clic l’est aussi.
Paramétrer en amont, pour gagner du temps tous les jours
Les fonctionnalités « gain de temps » permettent de réaliser ses envois en quelques secondes ! La seule contrainte reste le temps à passer pour réaliser tous les paramétrages en amont, mais c’est le (petit) prix à payer pour un immense temps économisé une fois installés selon les choix. Bonne nouvelle, certains éditeurs permettent de gérer ces paramétrages en amont de la mise en production (et du changement effectif au sein du cabinet). Cela permet une transition en douceur et un outil prêt à l’emploi lors du switch effectif au cabinet dentaire. La signature numérique avec le bouton « signature » du praticien (ou de l’assistant(e)) réduit encore davantage le temps administratif et permet aux patients de signer tous les documents directement via une tablette (devis, ordonnances, courriers)… et un stylet comme ils en ont déjà l’habitude dans leurs établissements bancaires ou d’assurance.
Moins de « no show », plus de sérénité
Les logiciels de gestion de cabinet dentaire offrent aussi la possibilité de limiter les rendez-vous manqués, et, mieux encore, les fastidieuses relances téléphoniques aux patients la veille. Les déstabilisants « no show » (ces patients qui oublient de venir au cabinet) sont réduits grâce aux rappels envoyés personnalisés automatiquement aux patients, par SMS et/ou par e-mail. Après paramétrage, les relances sont envoyées automatiquement, sans même y penser. On estime que les rendez-vous manqués sont divisés par quatre avec un système efficace de relance !
Et si on améliorait son outil ?
Selon le prestataire de son logiciel de gestion, il est possible de suggérer des améliorations, personnalisations pour rendre encore plus fluide son utilisation quotidienne… les assistant(e)s dentaires sont expertes dans l’usage du logiciel et peuvent faire remonter d’intéressantes idées que les acteurs agiles du cloud peuvent intégrer lors de mises à jour qui profitent à tous.
L’enseignement du contrôle de plaque est indispensable et les techniques de brossage sont nombreuses. Mais comment les enseigner ?
Plusieurs méthodes de brossage manuel ont fait la preuve de leur efficacité. Cependant, l’avantage du brossage électrique est que les brins de la brosse à dents sont mécaniquement mis en mouvement ce qui permet d’améliorer l’efficacité tout en simplifiant le processus pour le patient. La méthode est donc plus simple à maÎtriser car il suffit de laisser la brosse à dents travailler, à condition de bien la positionner et de passer suffisamment de temps sur toutes les surfaces dentaires accessibles. Pour savoir comment correctement effectuer son brossage avec la brosse Sonicare DiamondClean, nous vous conseillons de visionner cette vidéo.
Fig. 01 : brosses à dents électriques soniques Philips.
L’utilisation d’une brosse à dents électrique permet de réduire significativement la quantité de plaque dentaire et le saignement des gencives. La dernière revue Cochrane sur le sujet a d’ailleurs permis de le démontrer et de prouver sa supériorité sur la brosse à dents manuelle. Enfin, il ne faut pas oublier le nettoyage des surfaces dentaires proximales qui doit impérativement compléter le brossage, manuel comme électrique.
La méthode doit être choisie, enseignée et adaptée par le chirurgien-dentiste avec chacun de ses patients de manière personnalisée. C’est pourquoi il est très important que les chirurgiens-dentistes soient formés aux différentes méthodes de brossage de façon détaillée et pratique tout au long de leur cursus.
À la faculté de chirurgie-dentaire de Nancy, l’enseignement du brossage commence dès la rentrée de 2è année : brossage manuel, électrique, interproximal. Les étudiants mettent en application chacune des technologies sur eux-mêmes au cours de plusieurs TP afin d’apprendre les différentes méthodes. Tester et maîtriser les méthodes reste la première étape et le meilleur moyen pour conseiller un patient de façon précise et pertinente.
Fig. 02 : TP brossage électrique 2è année.
En 3è année, les méthodes de brossage électrique sont approfondies. D’une part, sur des modèles pédagogiques pour apprendre à le réaliser chez des patients porteurs d’appareils orthodontiques. D’autre part, en revoyant par binôme toutes les méthodes d’hygiène orale enseignées avec un étudiant jouant le rôle de patient et l’autre celui de praticien. Cette méthode permet d’apprendre à expliquer ces techniques au patient et au besoin de corriger sa gestuelle. Le matériel distribué aux étudiants lors de ces TP leur permet de le tester tous ensemble en salle de travaux pratiques puis chez eux afin de parfaire leur technique.
Enfin, à partir de la 4è année, les étudiants mettent en application cet enseignement auprès des patients pris en charge au service d’odontologie du CHU de Nancy. Ils réalisent alors des séances d’enseignement au contrôle de plaque en odontologie pédiatrique, mais aussi auprès des patients adultes.
Si les enfants sont généralement réceptifs pour peu qu’on leur propose des solutions ludiques, l’enseignement de l’hygiène orale des adultes commence par l’anamnèse et l’examen clinique : fréquence de brossage, présence de plaque dentaire, d’inflammation gingivale, de caries, ou d’halitose par exemple. Viennent ensuite des échanges sur les bienfaits et les objectifs d’une bonne hygiène orale et la démonstration en bouche de la technique de brossage.
Comme chez l’enfant, l’utilisation de révélateur de plaque est un atout majeur pour aider le patient à améliorer l’efficacité de son brossage.
Le Ségur du numérique en santé envisage de généraliser le partage « fluide et sécurisé » des données de santé entre professionnels et patients… Une ambition : mieux soigner et placer la France en position de leader mondial numérique ! Et vous, vous êtes un cabinet connecté ?
Dans un contexte de vieillissement de la population française, la numérisation du système de santé nous promet l’émergence d’une médecine plus personnalisée, plus sécurisée qui fera la part belle à la prévention et à l’anticipation des pathologies.
L’objectif affiché ? La meilleure prise en charge des patients.
Le Gouvernement a déjà lancé avec le Ségur de la santé un conséquent chantier de rattrapage de ses infrastructures pour une meilleure circulation des données de santé. Les réunions de pilotage pour le domaine spécifique du dentaire sont programmées pour 2023… Dans ce contexte de développement massif du numérique dans nos pratiques, assurons-nous d’être bien accompagnés par des partenaires impliqués dans ces évolutions technologiques !
Positionner la France comme leader en santé numérique
En plus du seul accès aux données de santé, la stratégie d’accélération « Santé numérique » (650M€ pour le plan innovation santé 2030) répond aux enjeux de formation des professionnels et des citoyens au numérique en santé (81M€ sont alloués à la formation en santé numérique). L’ambition politique est de positionner la France comme le leader mondial de la santé numérique, tout en garantissant sa souveraineté nationale dans ce domaine. Pour cela, elle projette de pallier le manque d’acceptabilité et de confiance dans le numérique, tant par le grand public que par les professionnels, ainsi que la carence de formation des professionnels de la santé. Pour rattraper ce retard, construire l’avenir et consolider une filière pérenne, plusieurs plans gouvernementaux complémentaires ont été mis en place : comme le Ségur du numérique en santé (juillet 2020-juillet 2025), PariSanté Campus (2020-2028), France Relance (2021-2025), 350 000 applications mobiles de santé, dont 90 000 nouvelles applications en 2020, ont été ajoutées dans le monde sur les stores d’applications…
Bien se former, bien « imager »
La stratégie d’accélération en santé numérique consacre une part importante de son budget à la promotion de la santé numérique en formation initiale des professionnels de santé, elle aspire aussi à développer plus spécifiquement une filière d’excellence de l’imagerie médicale. Particulièrement pourvoyeur de données dont l’exploitation est emblématique des perspectives offertes par l’intelligence artificielle, les usages autour de l’imagerie médicale sont à repenser en profondeur. La recherche universitaire et industrielle peut contribuer massivement à l’évolution vers une médecine de précision en accélérant le virage de la portabilité, de la connectivité, de la réalité augmentée et de l’intelligence artificielle. Selon le rapport sur la Stratégie d’accélération « Santé numérique » de fin 2021, l’imagerie médicale du futur sera « nomade, hybride, personnalisée et thérapeutique », avec pour objectif des diagnostics plus précis, plus précoces et des procédures moins invasives.
Des partenaires irréprochables
Le service Mon Espace Santé (qui a pris la suite de feu le Dossier Médical Partagé, DMP) a été généralisé à l’ensemble de la population en février 2022. Il se compose de quatre éléments : le DMP, une messagerie sécurisée pour échanger avec des professionnels de santé, un agenda pour suivre ses rendez-vous et recevoir des rappels et un catalogue de services numériques de santé, validés par le ministère de la Santé. Il convient de s’assurer que tous les prestataires numériques avec lesquels le cabinet collabore (et accorde sa confiance !) soient experts et irréprochables en ce qui concerne la sécurité des données !
De l’avis unanime du comité scientifique, intervenants, participants et partenaires, le congrès Best of Implantology 2022 fut un succès retentissant.
Best of Implantology est devenu le congrès de référence grâce à la qualité des intervenants, implantologistes renommés et jeunes pousses talentueuses et grâce à la convivialité des échanges formels ou informels. Nous avions eu l’opportunité de partager la vision du Dr Ueli Grunder, l’un des papes actuels de l’implantologie mais aussi une conférence inédite de la part du Pr Patrick Missika et du Dr Corinne Touboul intitulée « Comment annoncer une mauvaise nouvelle au patient ? ».
Prendre de la hauteur sur la spécialité et apporter des clefs au quotidien de nos confrères : telle est la philosophie de Best of Implantology.
Retrouvez les meilleurs moments du congrès 2022 en vidéo !
Le congrès Best of Implantology 2023
Nous vous donnons rendez-vous jeudi 23 mars 2023 à la Maison de l’Artisanat à Paris 8èmeavec un programme exceptionnel à découvrir sur bestofimplantology.eu.
Cette année encore vous assisterez à de nouvelles conférences courtes (format TEDx) portant sur une multitude de thèmes d’actualité minutieusement choisis. Seront abordés, en particulier, le développement du numérique, les nouveaux implants, l’importance des tissus mous, l’intérêt des aligneurs en implantologie…
Pour cette toute nouvelle édition, nous aurons le plaisir d’accueillir les Drs Hadi Antoun, Ramin Atash, Alexis Blanc, Marwan Daas, Caroline Fouque, Robert Fromental, Georges Khoury, Isabelle Kleinfinger, Corinne Lallam, Adrien Marinetti, Gaël Millot, Jérémie Perrin, Hervé Plard et Laurent Venet.
Découvrez dès maintenant le teaser du congrès 2023.
Le nombre de places au congrès est limité ! Alors inscrivez-vous vite, rendez-vous ici !
Une restauration parfaitement adaptée ne peut être réalisée qu’avec une empreinte idéale, associée à un matériau précis. Avec la gamme V-Posil, VOCO propose des matériaux d’empreinte de précision en différentes viscosités pour les situations individuelles des patients. Tous les produits se distinguent par une grande précision dimensionnelle, ainsi que par un temps de traitement flexible et long et un temps de prise court de deux minutes seulement.
Le dernier complément de la gamme est le V-Posil Putty Soft Fast, sous forme d’un Putty à mélange manuel : grâce à sa dureté Shore A inférieure (environ 10% de moins que le V-Posil Putty Fast 1:1), le matériau d’empreinte est particulièrement indiqué pour la technique sandwich et peut être facilement enlevé de la bouche du patient – avec la précision habituelle.
En même temps, la dureté Shore A de V-Posil Putty Soft Fast permet de couper le matériau facilement, important par exemple pour la technique d’empreinte de correction. Le matériau peut être utilisé également pour l’enregistrement fonctionnel des bords. Sa capacité de repositionnement après déformation de ≥ 99% garantit des empreintes dimensionnellement exactes.
V-Posil Putty Soft Fast
REF 2904 Starter-Set Putty Soft Fast / Light Fast
Putty Soft Fast en boîtes 2 × 450 ml
Light Fast cartouches 2 × 50 ml, accessoires
Actuellement proposé avec une remise de 15%.
REF 2579 Putty Soft Fast
Boîte 2 x 450 ml, accessoires
Pour réussir sa transmission d’entreprise, il faut anticiper ! Trop de dirigeants aujourd’hui se retrouvent acculés pour céder leur laboratoire parce qu’ils n’ont pas suffisamment pris les devants. En effet, pour beaucoup, transmettre, c’est un peu disparaître, ce qui conduit inévitablement à retarder le processus de cession et passer à côté de réelles opportunités.
L’histoire montre souvent que les trains ne passent qu’une fois et si vous avez l’opportunité d’avoir un acquéreur fiable, saisissez-là !
En fonction du profil de repreneur, vous pourrez également accompagner ce dernier durant cette phase pour l’introduire auprès de l’ensemble des partenaires de l’entreprises : clients, fournisseurs, établissements bancaires, personnel… Certains acquéreurs exigent un accompagnement de 2 à 5 ans, en fonction de la taille de votre structure et de la stratégie adoptée.
Qu’est-ce qu’un acquéreur fiable ?
Un acquéreur fiable connaît votre métier, votre secteur d’activité et possède l’apport nécessaire pour financer l’opération. Sans apport, pas de cession. Ne perdez donc pas de temps avec la foultitude de profils qui se montreront fort sympathiques et intéressés mais n’ont pas l’assise financière suffisante pour conclure le deal. Pour résumer, un acquéreur fiable, c’est un acquéreur qui paie ! Les conditions bancaires d’obtention des prêts se sont durcies, règlementation européenne oblige, c’est pourquoi l’identification et le processus de sélection des candidats à la reprise revêt une importance particulière.
Mettez-vous à la place du repreneur !
Trop de cédants idéalisent leur entreprise. L’affect, les sentiments sont autant d’obstacles à la conclusion d’une opération de cession. Il n’est pas facile de prendre de la distance, d’appréhender les choses froidement, lorsqu’on a créé, développé son propre outil de travail. Rassurez-vous, c’est normal !
Les grandes étapes pour transmettre son laboratoire
Afin d’optimiser le processus de vente de votre laboratoire, 8 grandes étapes sont essentielles. Certaines peuvent se chevaucher ou être menées simultanément : tout dépend de votre timing !
• Étape 1 : préparez votre calendrier indicatif de cession.
Il vous permettra de clarifier vos objectifs et de vous préparer psychologiquement à cette étape importante de votre vie. Réussir la vente de son entreprise nécessite un engagement total de votre part : quand on vend, on vend ! Il ne s’agit pas de s’impliquer à moitié durant ce processus, sinon vous perdrez votre temps, donc votre argent et en ferez également perdre beaucoup au reste de l’équipe.
• Étape 2 : faites un diagnostic de votre entreprise.
Quels sont les points forts et axes d’amélioration de votre structure ? Et oui plutôt que de parler de points faibles, on parle d’axe d’amélioration, c’est plus vendeur ! La vente, c’est aussi du marketing !
Un diagnostic comporte en général plusieurs volets : ressources humaines, activité, finance, juridique, qualité, sécurité, environnement, production.
• Étape 3 : qu’est-ce que vous vendez ? Des parts ou actions de société ou un fonds de commerce ?
À vous de voir ce qui est le plus intéressant pour vous, quelle sont les incidences en matière fiscale et sociale en tenant également compte des contraintes du repreneur potentiel. Dans une opération de cession, vous êtes deux !
• Étape 4 : établissez le budget prévisionnel.
N’oubliez pas qu’un acquéreur achète certes une histoire mais doit être résolument tourné vers le futur : la partie « prévisions » ne doit donc pas être négligée. Faites-en un atout en vous basant sur des données réalistes, sinon vous perdrez toute crédibilité !
•Étape 5 : valorisez votre entreprise.
L’objectif est de parvenir à une fourchette de valeur, un ordre de grandeur.
•Étape 6 : préparez un teaser, à savoir un dossier de présentation de l’entreprise.
Véritable mémorandum, il vous permettra de gagner beaucoup de temps en fonction des différents repreneurs que vous serez amené à rencontrer.
• Étape 7 : le plus important, ciblez un repreneur !
Dans un premier temps, vous pourrez vous entourer de professionnels qui connaissent votre secteur et vos repreneurs naturels qui pourront vous accompagner et vous conseiller tout au long du processus. Cette étape est essentielle quant à la mise en place de votre transmission.
• Étape 8 : concluez le deal.
Une fois les due diligence, à savoir les audits d’acquisition (vérifications et contrôles) réalisés par l’acquéreur, il faut passer aux choses sérieuses : la signature des actes. Cette phase constitue le processus ultime de l’opération, après plusieurs mois d’études et négociations.
En conclusion, réussir la transmission de son laboratoire de prothèses dentaires nécessite de s’organiser en amont. Il n’est jamais trop tôt pour préparer sa sortie future et optimiser ses modalités financières.