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La lumière bleue accélère-t-elle le processus d’éclaircissement dentaire ?

le 02-06-2025

Dans un article de recherche intitulé « Insights into blue light accelerated tooth whitening(1) » et publié en 2021, Bart Gottenbos et son équipe de recherche Philips en santé dentaire à Eindhoven ont testé différentes hypothèses afin de mieux comprendre comment la lumière peut accélérer l’éclaircissement des dents.
Plus précisément, il s’agissait de vérifier l’existence de différents mécanismes d’éclaircissement associant des peroxydes et une haute intensité lumineuse de 456 nm, c’est-à-dire située dans la zone bleue du spectre lumineux.

 

Étude sur la lumière bleue

L’étude a été réalisée sur trente échantillons de dents humaines extraites ayant une teinte naturellement accumulée au cours de la vie. Ces échantillons ont été répartis en cinq groupes, chacun soumis à différentes combinaisons de lumière bleue et de gel de peroxyde d’hydrogène (H2O2). Les changements de teinte ont été mesurés au fil du temps et rapportés après 48 heures de stabilisation.

 

lumière bleue, longueur d'onde
Fig. 01 : changement de couleur constatée en fonction du temps et du traitement utilisé.

 

Les résultats de cette étude ont montré que la lumière bleue augmentait significativement le taux et le niveau final d’éclaircissement qui pouvait être atteint. L’étude a également révélé que la lumière bleue seule pouvait agir directement sur certains chromophores constituant une fraction de l’ensemble des chromophores présents au sein du tissu dentaire. Mais le plus intéressant est que les chromophores de cette fraction sensibles à l’action de la lumière sont différents des chromophores sensibles à l’action des gels de peroxyde d’hydrogène généralement utilisés.

 

lumière bleue, schéma
Fig. 02 : schéma représentant les différents types de chromophores.

 

Ce travail, réalisé selon un modèle in vitro, suggère donc que l’éclaircissement des chromophores se fait selon 3 mécanismes dépendant des chromophores considérés :
• Ceux sensibles à l’action des peroxydes seuls.
• Ceux sensibles à l’action des peroxydes, mais dont l’action est accélérée par l’apport d’énergie de la lumière bleue.
• Ceux sensibles uniquement à l’action de la lumière bleue.

 

lumière bleue, avant et après
Fig. 03 : photos cliniques avant et après l’éclaircissement dentaire assisté par une lumière bleue.

 

Conclusion

Ces résultats valident et expliquent les résultats obtenus par les praticiens réalisant des éclaircissements assistés par une lumière telle que celle de la lampe Philips Zoom WhiteSpeed. Grâce aux LED produisant une lumière monochromatique intense et à l’absence totale d’échauffement, cette technique permet de booster en toute sécurité l’efficacité obtenue par les seuls peroxydes. Ceci est d’autant plus intéressant que leur concentration est aujourd’hui limitée à 6% d’équivalent peroxyde d’hydrogène.

 

lampe Philips Zoom WhiteSpeed

 

Références bibliographiques

(1) B. Gottenbos, C. de Witz, S. Heintzmann, M. Born, S. Hötzl – Insights into blue light accelerated tooth whitening.
Heliyon 7 (2021) e05913.

 


 

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Philips Zoom

Tendances de la profession des chirurgiens-dentistes en 2024

le 13-01-2025

Chaque année, l’observatoire FIDUCIAL publie un rapport d’analyse basé sur les données de 400 cabinets dentaires français, offrant une vue d’ensemble des dynamiques de la profession.

 

Portrait du chirurgien-dentiste en 2024

En 2023, le chirurgien-dentiste type était un homme de 54 ans, exerçant majoritairement en zone urbaine et travaillant en moyenne cinq jours par semaine. En 2024, ce profil reste globalement similaire, avec un praticien moyen légèrement plus jeune (52 ans).

Une évolution notable concerne la structure d’exercice : alors qu’en 2023, 87 % des praticiens travaillaient en individuel, cette proportion a chuté à 63 % en 2024, traduisant un virage vers des structures sociétaires, choisies désormais par 37 % des professionnels. Cette mutation pourrait être le signe d’une volonté de mutualiser les charges ou de rechercher une meilleure synergie au sein des équipes.

La répartition géographique quant à elle reste stable, avec une forte concentration en milieu urbain où se trouvent 67 % des cabinets dentaires.

 

chirurgiens-dentistes 2024, cabinet typeFig. 01 : le cabinet dentaire type en France en 2024.

 

Patientèle et activité des cabinets

Les cabinets dentaires de 2024 accueillent une patientèle majoritairement active (51 %), une légère baisse par rapport à 2023, où cette catégorie représentait 53 %.
Les soins conservateurs continuent de dominer l’activité, mais leur proportion a augmenté, passant de 67 % en 2023 à 72 % en 2024. Cette hausse témoigne d’une sensibilisation accrue des patients à la prévention et à la préservation de leur dentition naturelle, un enjeu majeur pour la profession.

 

Les soins prothétiques, bien qu’en légère baisse, conservent une place importante dans l’activité, garantissant un équilibre financier et thérapeutique (de 20 % en 2023 à 19 % cette année), tandis que les autres types de soins diminuent également, passant de 14 % à 9 %.

 

chirurgiens-dentistes 2024, Indicateurs clésFig. 02 : les indicateurs clés en pourcentage des soins et de la charge du personnel en France en 2024.

 

Chiffres financiers

En 2023, le chiffre d’affaires moyen des cabinets dentaires avait augmenté par rapport à 2022, mais cette croissance était freinée par des charges d’exploitation élevées, limitant le bénéfice moyen à 129 457 euros.

En 2024, les recettes des cabinets connaissent une légère diminution. Cependant, cette baisse a été compensée par une réduction notable des charges d’exploitation, en particulier sur les achats de prothèses et fournitures, ainsi que sur les cotisations sociales personnelles. Cette optimisation a permis de maintenir un résultat d’exploitation moyen proche de celui de l’an dernier, s’établissant à 128 193 euros.

 

En 2023, 17 % des dépenses des cabinets étaient allouées au personnel, contre 11 % en 2024, marquant une rationalisation des charges dans un contexte économique tendu. De même, la proportion des dépenses pour les achats de fournitures et prothèses diminue par rapport à l’année précédente (8 % et 11 %, respectivement, en 2023).

 

chirurgiens-dentistes 2024, Synthèse des honorairesFig. 03 : synthèse en pourcentage des honoraires des cabinets en France en 2024.

 

Perspectives pour la profession

L’évolution des chiffres entre 2023 et 2024 reflète les défis et adaptations auxquels font face les chirurgiens-dentistes. Si 2024 s’inscrit dans la continuité de 2023, les cabinets dentaires démontrent leur résilience face à un contexte économique en mutation, tout en continuant à placer les soins conservateurs au cœur de leur activité.

 

Pour consulter l’étude complète de 2024 réalisée par FIDUCIAL, c’est par ici !

Les Français et le nettoyage interdentaire

le 06-01-2025

Le nettoyage interdentaire est une composante cruciale pour une bonne hygiène dentaire, mais était jusque-là très peu répandu chez les Français. Sunstar a souhaité connaître l’évolution de cette pratique en faisant réaliser une étude par l’Institut Appinio en 2024.

L’enquête, conduite par un institut spécialisé en études de marché, a été menée en ligne en France au mois de février 2024, auprès de 1 000 répondants âgés de 18 ans et plus. La représentativité nationale a été assurée par l’application de quotas basés sur l’âge, le genre, la Catégorie Socio-Professionnelle (CSP), les régions et la taille d’agglomération.

 

Résultats

Sur les 1 000 Français interrogés :
81 % ont déjà entendu parler de nettoyage interdentaire
45,6% indiquent recourir au nettoyage interdentaire plusieurs fois par an. Sur ces 454 utilisateurs d’accessoires de nettoyage interdentaire, 72,3% indiquent s’en servir au moins une fois par jour (soit 328 utilisateurs quotidiens).

 


Fig. 01 : fréquence d’utilisation d’un accessoire de nettoyage interdentaire. N=454 utilisateurs.

 

Le nettoyage interdentaire reste une pratique relativement récente en France, puisque 70,1 % des utilisateurs quotidiens ont commencé il y a moins de quatre ans.

 

Fig. 02 : répartition des répondants selon la durée depuis laquelle ils pratiquent le nettoyage interdentaire. N=328 utilisateurs quotidiens.

 

On observe que la pratique du nettoyage interdentaire concerne davantage les seniors (plus d’un sur deux). Néanmoins, les plus jeunes ne sont pas en reste, avec 38% des 25-34 ans par exemple.

 

Fig. 03 : répartition des utilisateurs du nettoyage interdentaire par tranche d’âge. N=1000 parmi plusieurs activités de soin et d’hygiène proposées.

 

Si la principale raison qui les pousse à pratiquer le nettoyage interdentaire est d’éliminer les résidus alimentaires coincés entre les dents (à 63,6 %), près de la moitié (48,9 %) indiquent que c’est parce que leur dentiste les y a encouragé. D’ailleurs, 47 % des non-utilisateurs actuels d’accessoires de nettoyage interdentaire déclarent que la recommandation de leur chirurgien-dentiste pourrait les rendre utilisateurs.

 

Cependant, parmi les non-utilisateurs, on note aussi que 35 % sont sensibilisés au nettoyage interdentaire, mais ne le pratiquent pas : 24,6 % d’entre eux estiment en effet que leurs espaces interdentaires sont trop étroits pour cela, tandis que 23,1 % indiquent craindre de se faire mal.

 

Fig. 04 : raisons pour lesquelles les réfractaires n’utilisent pas d’accessoire interdentaire. N=350 non-utilisateurs.

 

Concernant les accessoires, le fil dentaire et les brossettes interdentaires sont les plus utilisés (respectivement 52,6 % et 47,1 %) par les Français, loin devant le bâtonnet interdentaire en caoutchouc (16,2 %) ou l’hydropulseur (14,3 %). On note cependant que les utilisateurs ayant recours quotidiennement au nettoyage interdentaire ont davantage tendance à privilégier les brossettes interdentaires plutôt que le fil dentaire (52,1 % vs 48,5 %), contrairement à ceux dont la pratique est plus occasionnelle (34,9% vs 64,3%).

 

Fig. 05 : accessoires interdentaires utilisés par les français quotidiennement.  N=328 utilisateurs quotidiens.

 

Quel que soit le type d’accessoires utilisé (sauf le bâtonnet en bois), le nettoyage interdentaire se pratique généralement au moment du brossage des dents, et surtout après le brossage plutôt qu’avant.

 

Discussion

D’après les résultats de cette étude, on constate une progression forte du nettoyage interdentaire quotidien ces dernières années. 16% des Français en 2021 (Sunstar)(1) contre un tiers aujourd’hui, une proportion qui s’intensifie à mesure que l’âge augmente.

 

On constate aussi que les Français qui pratiquent quotidiennement le nettoyage interdentaire ont adopté plus largement un rituel de soins bucco-dentaires plus poussé : ils se rendent plus souvent au cabinet dentaire (72,6 % y vont au moins une fois par an vs 54,2 % pour les non-utilisateurs), changent plus régulièrement de brosse à dents (26,2 % une fois par mois vs 20,2 %) et sont plus enclins à utiliser du bain de bouche (61,6 % vs 50,4 %).

 

Selon ce sondage, la moitié (49 %) des Français qui pratiquent quotidiennement le nettoyage interdentaire se disent convaincus du bénéfice sur leur hygiène bucco-dentaire. Plus encore, plus de 8 Français sur 10 (82,6 %) estiment, à raison, que la santé bucco-dentaire est liée à la santé en général.

 

Ainsi, la progression de l’utilisation des outils interdentaires est une bonne nouvelle, tant pour la prévention et la gestion des maladies parodontales en France que, par extension, pour la diminution de l’inflammation systémique globale liée aux maladies chroniques qui y sont associées comme le diabète. La recommandation professionnelle reste le levier majeur dans la démocratisation et l’adoption du nettoyage interdentaire.

 


 

(1) Sunstar Healthy Thinking Report 2021, réalisé auprès de 1000 Français.

L’observatoire des chirurgiens-dentistes 2023

le 19-12-2023

Chaque année, l’observatoire FIDUCIAL édite un rapport d’analyse sur les chirurgiens-dentistes à partir de données relevées dans 400 cabinets dentaires français. Cette étude a pour but de mieux comprendre les enjeux de la profession au travers les chiffres clés du secteur. Des indicateurs financiers de 2023 permettent de déterminer, en fonction du chiffre d’affaires, comment se situe votre cabinet.

 

Les chirurgiens-dentistes en 2023

En 2023, les chirurgiens-dentistes sont encore majoritairement représentés par des hommes (57%) et ont en moyenne 54 ans. La majeure partie des praticiens exercent en zone urbaine, seul un tiers sont localisés en zone rurale.

Ainsi, si vous vous demandez quel est le profil type d’un chirurgien-dentiste en 2023, voici la réponse : il s’agit d’un homme âgé de 54 ans qui exerce le métier de chirurgien-dentiste en libéral, 5 jours par semaine dans une zone urbaine, et qui compte dans son cabinet entre 1 et 2 salariés !

 

Les actes de soins en 2023

Votre patientèle est constituée principalement de personnes actives (53%), les retraités et les mineurs/étudiants arrivent ensuite et représentent respectivement 33% et 14%.
Un chirurgien-dentiste consacre en moyenne 67% de son temps de pratique aux soins conservateurs (prévention, scellement des sillons et caries, détartrage, soins d’endodontie…) et 20% à la réalisation de soins prothétiques. Les autres types de soins ne représentant que 14%.

img-01bis-observatoire-metiers-fiducialFig. 01 : les actes de chirurgie dentaire en 2023 (par an en % du chiffre d’affaires).

 

Le chiffre d’affaires et les dépenses au cabinet en 2023

Malgré les différents changements mis en œuvre par les réformes de santé, le chiffre d’affaires moyen d’un cabinet dentaire français est en augmentation par rapport à 2022. Cependant, la hausse des charges d’exploitation en lien avec la progression des charges externes pénalise le bénéfice moyen qui s’élève à 129 457€.

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Fig. 02 : évolution du chiffre d’affaires et du bénéfice d’un cabinet dentaire en 2023.

Parmi vos dépenses au cabinet dentaire, 8% représente l’achat de fournitures dentaires et 11% des achats de prothèses. Les autres dépenses se retrouvent dans les cotisations sociales (41 391€ en moyenne), les charges de personnel (17%), les taxes ou encore les charges liées à l’exploitation de votre cabinet.

 

Pour consulter l’étude complète de 2023 réalisée par l’observatoire Fiducial, c’est par ici !

 


 

Cet article vous est proposé par l’équipe Dentalespace.

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Les lésions de la muqueuse orale à potentiel malin

le 18-01-2022

Introduction

Les lésions de la muqueuse orale à potentiel malin sont cliniquement diverses et hétérogènes. Les plus fréquentes sont la leucoplasie, le lichen buccal et les lésions lichénoïdes.

 

figure01

Fig. 01 : les lésions de la muqueuse orale à potentiel malin les plus fréquentes. Dans l’ordre de gauche à droite : leucoplasie orale, lésions lichénoïdes buccales, lichen buccal.

 

Dans environ 8% des cas, ces lésions se transforment inopportunément en tumeur maligne.

Les autres facteurs de risque sont la dysplasie de haut grade qui ne peut être affirmée que sur une biopsie des lésions de la muqueuse orale à potentiel malin, le genre féminin, l’âge avancé du patient, le site anatomique et la taille de la lésion ou encore certaines maladies héréditaires sous-jacentes rarissimes.

Néanmoins, ces paramètres restent très imparfaits pour prédire le risque, ce qui justifie que nous devons œuvrer collectivement pour le développement de biomarqueurs.

 

figure02

Fig. 02 : tumeur maligne.

 

En partenariat avec le Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon (CRCL), une enquête au sein du réseau de Recherche Clinique en Odontologie Libérale (ReCOL) a été initiée en juin 2021 pour dresser un état des lieux et chercher à définir la place du chirurgien-dentiste notamment de la prise en charge de ces lésions.

 

État des lieux 

Les freins au diagnostic et au suivi des patients présentant des lésions de la muqueuse orale à potentiel malin semblent être principalement un manque de connaissances sur le sujet, le sentiment de n’être pas légitime et de se situer à la croisée des spécialités.

 

graphique-reCOL

Fig. 03 : Enquête sur les freins pour diagnostiquer des patients présentant des lésions de la muqueuse orale à potentiel malin.

 

95,5% des répondants estiment qu’il y a besoin de standardiser les recommandations de prise en charge des patients présentant de telles lésions.

 

Plus de deux tiers d’entre eux (72%) sont partants pour participer à des projets de recherche sur le sujet.

 

Pour rebondir, le CRCL et ReCOL lancent un programme d’étude dont l’objectif est de constituer une collection clinico-biologique et d’apporter une contribution au développement d’outils digitaux pour le suivi.

C’est tous ensemble que nous pourrons relever le défi de la prévention du cancer de la cavité orale, et nous invitons toutes celles et ceux qui souhaiteraient s’associer à ce projet et qui ne sont pas encore membres du réseau ReCOL à nous rejoindre en se connectant sur le site recol.fr.

 


Cet article vous est proposé par ReCOL

 

Référence bibliographique

Warnakulasuriya S., Kujan O., Aguirre‐Urizar JM., Bagan JV., González‐Moles MÁ., Kerr AR, et al. – Oral potentially malignant disorders: A consensus report from an international seminar on nomenclature and classification, convened by the WHO Collaborating Centre for Oral Cancer.
Oral Dis 2021;27:1862–80.
https://doi.org/10.1111/odi.13704

Focus sur l’année 2020 des chirurgiens-dentistes

le 02-02-2021

CMV Médiforce vient de publier la 9è édition de l’Observatoire des Professions Libérales de Santé. Comme les années précédentes une partie de l’étude est réservée aux chirurgiens-dentistes. Nous avons interviewé le directeur, M. NEUMAYER.

 

Les chirurgiens-dentistes semblent ne pas être satisfaits des évolutions de leur
profession ?

L’Observatoire 2020 fait effectivement apparaitre une hausse du mécontentement mais malgré tous les chirurgiens-dentistes sont plus de 70% à avoir une opinion positive sur la situation actuelle de leur profession ! Même si 55% d’entre eux pensent que le métier rapporte peu par rapport à la charge de travail !

 

Comment les chirurgiens-dentistes voient-ils le futur ?

Là c’est plus compliqué… Si on leur demande de noter sur 10 le futur de leur profession, la moyenne est de seulement 4,8. Il faut dire que l’impact de la Covid est jugé très négatif par les chirurgiens-dentistes, notamment lors du 1er confinement durant lequel ils n’ont pas pu exercer (notre enquête a été réalisée du 16 septembre 2020 au 19 octobre 2020). À 76% ils indiquent que leur chiffre d’affaire a baissé en 2020et 56% n’ont pas vraiment le moral.

 

Visuel-CMV-Mediforce-Note

 

Ils se sentent souvent isolés mais seulement 24 % d’entre eux pensent que les relations avec des confères sont primordiales dans l’exercice de leur activité. Pour la télé-expertise 39% veulent avoir la possibilité, dans le futur, de consulter l’avis d’un autre professionnel de santé.

 

Une vision bien pessimiste de la profession…

Cette tendance, renforcée par la Covid, n’est toutefois pas nouvelle. Elle est principalement due au fait que les chirurgiens-dentistes disent travailler toujours dans l’urgence et donc sacrifier la qualité de leur travail. Le métier n’est jugé stimulant que pour 31% d’entres eux, ce qui représente une baisse de près de 10 points par rapport à 2019.

Ils sont d’ailleurs 74% à vouloir changer de métier ce qui est largement supérieur aux autres professionnels de santé pour qui cette rupture n’est envisagée qu’à 19% !

 

Visuel-CMV-Mediforce-Non-dentaire

 

Mais pour la gestion au quotidien ?

Pour la profession, c’est quand même 30% du temps qui est consacré à autre chose que la consultation avec les patients. Dans les tâches administratives chronophages, ils citent la comptabilité, la prise de rendez-vous, la gestion des litiges avec la CPAM ou les mutuelles…
Le manque de temps est d’ailleurs pour les chirurgiens-dentistes le principal frein à l’adoption de nouvelles technologies : utilisation d’outils connectés, gestion du dossier médical partagé, travail avec de l’intelligences artificielle…

 

Visuel-CMV-Mediforce-Timing

 

76% des praticiens ont vu leur chiffre d’affaire impacté par la crise. Est-ce qu’on touche la viabilité des cabinets dentaires ?

C’est assez étonnant mais si 56% d’entre eux ont le moral en baisse, ils voient leurs cabinets évoluer et même progresser. Les chirurgiens-dentistes ont de nombreux projets d’investissements pour 2021 : pour 37% il faut renouveler les équipements dentaire (fauteuil) et pour 32% il faut investir dans un nouveau matériel (panoramique). Probablement du fait de la crise sanitaire ils sont 24% à vouloir effectuer des travaux dans le cabinet…

Au total, 68% des chirurgiens-dentistes interrogés souhaitent développer et investir dans leur cabinet en 2021… c’est la meilleure preuve de viabilité des cabinets dentaires !

 


 

Cette Interview a été réalisée avec CMV Médiforce.

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Le CPC dans un bain de bouche : vers un nouveau geste barrière ?

le 11-01-2021

Par quel mode d’action le CPC (Chlorure de CétylPyridinium) agit-il sur le SARS-CoV-2 ?

Le CPC est un antiseptique qui appartient à la famille des tensio-actifs cationiques. Il a la caractéristique de déstabiliser les membranes lipidiques des  virus(1, 2)Le SARS-CoV-2, qui est le virus responsable de la Covid-19, est un virus dit enveloppé c’est à dire protégé par une double couche de lipides dans laquelle sont enchâssées des glycoprotéines. Ces glycoprotéines sont les récepteurs d’entrée dans les cellules hôtes. Le CPC va provoquer une destruction de cette membrane virale et ainsi inactiver la clé d’entrée dans la cellule hôte qui s’appelle la glycoprotéine Spike(1). Le virus est rendu ainsi inactif.
 

 

Qu’est-ce que l’étude d’Unilever nous apprend au sujet du CPC ?

L’étude d’Unilever est intéressante car elle confirme selon une méthodologie rigoureuse et en suivant une norme internationale que le CPC, utilisé dans des bains de bouche, possède une activité virucide.
 Cette étude conforte des données acquises récemment sur la potentialité du CPC à détruire l’infectiosité des coronavirus dont le SARS-CoV-2 et surtout que cette action est maintenue à de faibles concentrations de CPC, telles que celles retrouvées dans les bains de bouche(3,4).
 En pratique cela veut dire qu’en utilisant ces composés localement, on peut réduire de façon significative la quantité de virus infectieux présente à un instant donné.
 Il est toutefois important de savoir que la quantité de virus présente dans la bouche peut être très importante et qu’il n’est pas démontré que ces composants élimineront la totalité des virus(5). Toute diminution de la quantité de virus est quoiqu’il en soit bénéfique.

 

En quoi la technologie CPC pourrait-elle contribuer aux gestes barrières ?

 Les composants contenant du CPC vont diminuer localement la quantité de virus présente à un instant donné.
 A ce jour, nous ne connaissons pas précisément la durée d’efficacité de ces produits mais des expériences sont en cours. Plus le produit aura une efficacité longue, plus ce sera intéressant.
 Ainsi, on peut envisager qu’en se gargarisant avec le bain de bouche qui contient un produit virucide pendant une trentaine de secondes, on diminuerait la quantité de virus présente dans la bouche et ainsi on limiterait la quantité de virus émise lorsque l’on parle ou qu’on postillonne par exemple.
 Associée aux autres mesures barrières, comme le port du masque ou la distanciation sociale, cette action de destruction locale de virus réduirait un peu plus le risque de transmission du virus.

 

Comment la technologie CPC pourrait-elle améliorer la maîtrise de la contamination dans les cabinets dentaires ?

Le cabinet dentaire est un lieu de concentration des risques de transmission du SARS-CoV-2 heureusement parfaitement maîtrisé par les procédures utilisées par les chirurgiens-dentistes.
Des articles scientifiques ont démontré la présence du SARS-CoV-2 en quantité importante dans les glandes salivaires et dans la salive(6, 7). Donc toute intervention sur la cavité buccale présente un risque de diffusion du virus et encore plus si ces actes génèrent des aérosols. L’utilisation d’un bain de bouche qui réduirait la charge virale de 99,9%(8) avant de commencer un soin bucco-dentaire pourrait donc réduire d’autant le risque de transmission du coronavirus. Ce geste associé aux autres procédures utilisées par tous les chirurgiens-dentistes, contribuerait à renforcer la maîtrise de la contamination en cabinet dentaire(6)Ce geste préventif pourrait également faire l’objet d’une recommandation par les dentistes auprès de leurs patients à propos des mesures d’hygiène bucco-dentaire à mettre en œuvre à domicile. Cela contribuerait à renforcer les gestes barrières limitant la transmission du SARS-CoV-2.

 

En dehors de la diminution du risque de transmission évoquée précédemment, peut-on voir d’autres effets bénéfiques à cette réduction de charge virale ?

 L’effet attendu de ce type de produit au niveau local est uniquement de réduire la quantité de virus dans la bouche. Il n’aura évidemment aucun effet sur le développement de la pathologie ou sur l’infection de l’individu lui-même puisque le virus va surtout se multiplier au niveau pulmonaire. L’efficacité principale sera donc sur la potentielle diminution de la transmission du virus au moment où celui-ci est détruit.
 L’autre effet, qui est cependant moins documenté mais très intéressant, est que la transmission d’une plus petite quantité de virus chez une personne susceptible à l’infection entraîne chez celle-ci une symptomatologie moins sévère(9).  Cet effet a été démontré dans des situations où des personnes portent un masque.
 Le masque diminue la quantité de virus émise par une personne et cela serait associé chez la personne contaminée à un risque moindre de développer une forme grave de la maladie.
 Ainsi, l’émission d’une quantité moindre de virus par une personne ayant fait un bain de bouche contenant du CPC pourrait limiter le risque d’engendrer une forme grave de l’infection.
Quoiqu’il arrive, cela ne doit pas faire oublier les mesures de précautions aujourd’hui recommandées; l’action locale du CPC sera simplement une manière complémentaire de limiter la transmission du virus, en particulier dans des situations à risques lorsque le port du masque est impossible.

 

Quelles sont les professions médicales autres que dentaires qui pourraient bénéficier de ce geste barrière complémentaire ?

Ce nouveau geste barrière qui consiste en un bain de bouche(10) avec du CPC pourrait bénéficier à tous les professionnels de santé qui interviennent sur la cavité buccale ou à proximité(6). En plus des chirurgiens-dentistes, ce geste barrière pourrait apporter un bénéfice aux Otorhinolaryngologistes, aux Anesthésistes-Réanimateurs et aux personnels paramédicaux d’établissements sanitaires contribuant à l’HBD. La facilité de mise en œuvre de ce geste barrière complémentaire, sa rapidité, son coût faible et son potentiel en termes d’efficacité devraient le faire rapidement adopter par de nombreux professionnels de santé.

 

Références :

(1) Valerie B. O’Donnel, David Thomas, Richard Stanton, Jean-Yves Maillard, Robert C. Murphy, Simon A. Jones, Ian Humphreys, Michael J.O. Wakelam, Christopher Fegan, Matt P. Wise, Albert Bosch, Syed A. Sattar – Potential Role of Oral – Rinses Targeting the Viral Lipid Envelope in SARS-CoV-2 Infection – FUNCTION, 2020, 1(1): zqaa002 – doi:10.1093/function/zqaa002

(2) A. Vergara-Buenaventura, C. Castro-Ruiz – Use of mouthwashes against COVID-19 in dentistry – British Journal of Oral and Maxillofacial Surgery 58 (2020) 924–927

(3) Statkute E, Rubina A, O’Donnell VB, Thomas DW, Stanton RJ. Brief Report: TheVirucidal Efficacy of Oral Rinse Components Against SARS-CoV-2 In Vitro [Internet].Microbiology; 2020 nov [cité 21 déc 2020]. Disponible ici

(4) Meyers C, Robison R, Milici J, Alam S, Quillen D, Goldenberg D, et al. Lowering the transmission and spread of human coronavirus. J Med Virol. 5 oct 2020;jmv.26514.

(5) To KK-W, Tsang OT-Y, Yip CC-Y, Chan K-H, Wu T-C, Chan JM-C, et al. Consistent Detection of 2019 Novel Coronavirus in Saliva. Clin Infect Dis. 28 juill 2020;71(15):8413.

(6) F. Carrouel, L.S. Gonçalves, M.P. Conte, G. Campus, J. Fisher, L. Fraticelli, E. Gadea-Deschamps, L. Ottolenghi, and D. Bourgeois – Antiviral Activity of Reagents in Mouth Rinses against SARS-CoV-2- Journal of Dental Research -First Published October 22, 2020 – Disponible ici.

(7) David Herrera, Jorge Serrano, Silvia Roldán, Mariano Sanz – Is the oral cavity relevant in SARS-CoV-2 pandemic?- Clinical Oral Investigation – Disponible ici.

(8) Greena, G. Robertsa, T. Toberyb, C. Vincentb, M. Barilic and C. Jonesc – In vitro assessment of the virucidal activity of four mouthwashes containing Cetylpyridinium Chloride, ethanol, zinc and a mix of enzyme and proteins against a human coronavirus – Disponible ici. doi: bioRxiv preprint 

(9) Bielecki M, Züst R, Siegrist D, Meyerhofer D, Crameri GAG, Stanga Z, et al. Social Distancing Alters the Clinical Course of COVID-19 in Young Adults: A Comparative Cohort Study. Clin Infect Dis. 29 juin 2020;ciaa889. 

(10) Xian Peng, Xin Xu, Yuqing Li, Lei Cheng, Xuedong Zhou and Biao Ren – Transmission routes of 2019-nCoV and controls in dental practice – International Journal of -Oral Science (2020) 12:9 – Disponible ici

 


Cet entretien des Pr Michel Sixou et Pr Vincent Thibault a été réalisé avec le soutien institutionnel d’Unilever.

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Doctolib et l’UFSBD dévoilent les résultats d’une étude inédite sur l’impact d’Internet sur la santé bucco-dentaire

le 27-11-2019

76% des patients accèdent plus facilement à leur chirurgien-dentiste grâce à Internet, et 1 patient sur 3 aurait renoncé à consulter sans la prise de rendez-vous en ligne. C’est ce que révèle une étude nationale menée par Doctolib et l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD). Internet apparaît ainsi comme un levier décisif pour accéder à la santé bucco-dentaire. Une bonne nouvelle pour les patients, mais aussi pour les praticiens, qui voient leur activité augmenter.

Prendre soin de ses dents n’est pas évident pour tous les Français. Alors qu’une bonne santé bucco-dentaire est essentielle à une bonne santé générale, un grand nombre néglige son suivi : seuls six français sur dix se rendent au moins une fois par an chez le chirurgien-dentiste. La peur du dentiste, la difficulté d’accès à leur praticien, dans un délai raisonnable (il faut en effet patienter en moyenne 28 jours avant d’obtenir un rendez-vous chez le dentiste[1]), sont autant de raisons qui poussent un tiers des Français à renoncer à prendre un rendez-vous chez le dentiste.

Un sondage mené par Doctolib et l’UFSBD auprès de 400 chirurgiens-dentistes et de 7 400 patients utilisateurs du service de prise de rendez-vous en ligne détaille l’impact d’Internet sur la pratique des chirurgiens-dentistes et l’accès des patients à la santé dentaire.

Les patients accèdent plus facilement à leur chirurgien-dentiste

Ce sondage démontre d’abord que les services de prise de rendez-vous en ligne permettent d’améliorer l’accès des patients à leur chirurgien-dentistes (76% des patients interrogés l’estiment) et de lutter contre le renoncement aux consultations et soins dentaires : 1 patient sur 3 aurait renoncé à consulter son chirurgien-dentiste s’il ne pouvait pas prendre rendez-vous en ligne.

La prise de rendez-vous en ligne ouvre les portes des cabinets dentaires à des nouveaux patients. 78% des chirurgiens-dentistes reçoivent des personnes qui ne les consultaient pas auparavant. Là encore, le phénomène n’est pas négligeable :
• 18% des répondants reçoivent plus de 6 nouveaux patients par semaine ;
• 45% des répondants reçoivent entre 3 et 6 nouveaux patients par semaine ;
• 35% des répondants reçoivent entre 1 et 2 nouveaux patients par semaine.

Parmi ces patients, certains avaient arrêté de se soigner et reprennent leur santé orale en main. Plus d’un patient sur 3 estime d’ailleurs prendre davantage soin de ses dents grâce à la prise de rendez-vous en ligne.

Les chirurgiens-dentistes ont plus de temps pour leurs patients

La mise en place de l’agenda en ligne au sein du cabinet dentaire fait diminuer le temps de secrétariat pour 74% des praticiens interrogés. Trois-quarts des chirurgiens-dentistes constatent par exemple une réduction du nombre d’appels reçus au cabinet, une partie de leurs patients privilégiant désormais Internet au téléphone pour prendre rendez-vous.

Moins interrompue, l’équipe dentaire peut se recentrer sur la prise en charge et l’accompagnement des patients avant, pendant et après sa visite. Et de fait, l’activité médicale augmente grâce à l’usage des agendas en ligne. 1 chirurgien-dentiste sur 2 considère que son activité a augmenté depuis qu’il utilise un agenda en ligne. Et cette hausse n’est pas négligeable : un quart des répondants l’estime à +5% et un tiers à +10%. Pour 4 chirurgiens-dentistes sur 10, le gain monte même à plus de 15% d’activité en plus.

Une meilleure communication entre le chirurgien-dentiste et ses patients

La communication entre le praticien et ses patients est essentielle à qualité de la consultation. Pour préparer la consultation, un quart des chirurgiens-dentistes envoient à leurs patients des consignes par email ou SMS avant le rendez-vous (détails pratiques pour accéder au cabinet, liste des documents à présenter, précisions médicales nécessaires au bon déroulement du rendez-vous, informations sur l’activité). Cette nouvelle fonctionnalité de l’agenda en ligne, lancée en 2018, a immédiatement démontré son impact : les praticiens qui l’ont adoptée constatent à 72% que l’envoi de recommandations en amont améliore la qualité de la consultation.

Une fois le rendez-vous passé, les échanges se poursuivent et contribuent à un meilleur suivi bucco-dentaire. Un SMS et un email peuvent ainsi être envoyés au patient afin de l’inviter à prendre un rendez-vous pour un bilan dentaire annuel. 88% des chirurgiens-dentistes qui utilisent ce rappel jugent cette fonctionnalité efficace. Mieux : cet outil améliore la santé bucco-dentaire des patients selon 81% des praticiens qui l’ont mis en place.


[1]  (2) source : DREES, octobre 2018

L’efficacité des brosses à dents électriques Philips Sonicare reconnue par le Journal of Clinical Dentistry

le 25-09-2019

Nouvelles preuves à l’appui de nos solutions adaptées aux multiples besoins des patients
Telles qu’elles sont présentées dans un numéro spécial du Journal of Clinical Dentistry.

Chaque année, nous réalisons des études cliniques sur la performance de nos produits. La brosse à dents Philips Sonicare est la solution afin d’améliorer la santé gingivale de vos patients. Voici une étude comparative de Philips Sonicare avec d’autres brosses à dents testées par un grand nombre de sujets sur plusieurs semaines.

Première étude clinique :

Comparaison entre Philips Sonicare DiamondClean Smart avec tête de brosse Premium Plaque Control et Oral-B Genius 8000 avec tête de brosse Floss Action 

La brosse à dents électrique Philips Sonicare DiamondClean Smart s’est montrée supérieure à la brosse à dents électrique Oral-B Genius dans sa capacité à réduire la gingivite et les saignements gingivaux ainsi que la plaque après une période d’utilisation à domicile de 42 jours.

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Deuxième étude clinique :

Brossage électrique avec Philips Sonicare DiamondClean Smart et sa tête de brosse Premium GumCare versus brossage manuelle 

L’utilisation biquotidienne d’une brosse à dents électrique Philips Sonicare, que ce soit en mode Gum Health ou en mode Clean, améliore la santé gingivale en réduisant la gingivite, les saignements gingivaux et la plaque supra-gingivale significativement mieux que l’usage d’une brosse à dents manuelle.

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Troisième étude clinique :

Brossage électrique avec Philips Sonicare FlexCare avec tête de brosse InterCare versus brossage manuelle 

L’utilisation de la brosse à dents électrique Philips Sonicare FlexCare et de la tête de brosse InterCare a réduit la gingivite et la plaque significativement mieux que le brossage au moyen d’une brosse à dents manuelle.

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CONCLUSION

Après plusieurs semaines d’études, Philips Sonicare a démontré une efficacité ouvertement supérieure que d’autres brosses à dents. La technologie avancée de Philips Sonicare garantit une performance exemplaire, afin de répondre aux besoins de chacun de vos patients. Grâce à ces études cliniques bien conçues et bien contrôlées, Philips garantit la sécurité d’emploi dès chaque innovation.


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Cet article vous est proposé par Philips Sonicare.

Sondage OpinionWay – Comment les professionnels libéraux préparent-ils leur retraite ?

le 10-09-2019

Afin de mieux connaître la structuration de l’épargne retraite des professionnels libéraux, AMPLI Mutuelle* a souhaité réaliser une enquête aux côtés d’OpinionWay. Cette étude, menée du 09 avril au 1er mai 2019, a regroupé un panel de 200 professionnels libéraux (dont 16% de chirurgiens-dentistes).

COMMENT LES PROFESSIONNELS LIBÉRAUX PRÉPARENT-ILS LEUR RETRAITE ?

 

  1. 1. Des professionnels libéraux concernés par leur retraite et qui ont déjà commencé à la préparer

En tant que libéral, il est impératif pour un chirurgien-dentiste de s’intéresser et de se sentir concerné par sa retraite. Cette étude dévoile que 85% des professionnels libéraux se sentent concernés et que parmi eux, 53% l’anticipent déjà. Ainsi, la majorité des professionnels de santé commencent à préparer leur retraite à partir de 36 ans (40%) ou de 36 à 45 ans (37%).

Jugée indispensable ou préférable par 98% de l’échantillon, cette anticipation pourrait se traduire par la constitution d’un complément de retraite.

  1. 2. Pourtant, certains se sentent peu préparés financièrement et peu connaissent les nouvelles mesures concernant les retraites

En effet, 33% des professionnels libéraux se sentent mal préparés. Cette statistique pourrait s’expliquer par le fait que 4 libéraux sur 5 connaissent la Loi Madelin, mais uniquement 1 sur 3 connaît le détail de la loi. Également, seuls 5 et 3% des professionnels de santé déclarent connaître respectivement la Loi PACTE et le futur Plan d’Epargne Retraite (PER).

  1. 3. Une fois expliquée, l’unification des régimes des retraites est plutôt bien perçue, mais elle peut faire peur à certains

Bien que 7 libéraux sur 10 jugent l’unification des régimes de retraite plus égalitaire et plus simple à comprendre, 4 libéraux sur 10 en ont peur. Cette crainte se traduit par un risque de baisse des retraites.

  1. 4. L’assurance vie est le placement retraite qui serait le plus envisagé après le contrat supplémentaire Madelin en euros.

Si on leur laissait le choix, près de 6 libéraux sur 10 préféreraient une assurance vie à une sortie partielle en capital d’un produit en rente. Les principales raisons évoquées sont :

  • La garantie du capital – 81%
  • La disponibilité à tout moment – 69%
  • La rentabilité – 53%

Parmi les contrats disponibles, l’assurance vie monosupport serait privilégiée par plus de la moitié des répondants grâce à sa sécurité en euros et par l’absence de perte de capital.

Vous pouvez consulter l’infographie du Sondage OpinonWay pour AMPLI Mutuelle en cliquant ici.


*AMPLI Mutuelle, mutuelle à but non lucratif spécialisée dans la protection sociale des professionnels libéraux et indépendants, est chaque année citée et récompensée par la presse spécialisée pour la qualité des offres qu’elle propose en termes de santé, prévoyance, assurance vie et retraite.