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Financement du matériel professionnel

le 15-06-2021

Le financement des matériels professionnels concerne tout le matériel utilisé par les chirurgiens-dentistes.

 

 

Quels types de financement pour le matériel professionnel ?

Il existe, principalement, 3 types de financements : le crédit-bail, le crédit amortissable et la location financière. Leurs avantages sont multiples et doivent être pris en considération dès le commencement de votre projet.

 

Le crédit amortissable permet l’achat de matériels de seconde main ou neufs. Ce type de financement peut également être adapté à l’achat de lots de consommables comme par exemple, des fraises à usage unique, des kits d’implantologie, des gants… Le remboursement s’effectue entre 36 et 84 mois.

 

La location financière, quant à elle, est proposée pour les matériels neufs uniquement. Le montant et la durée du remboursement sont fixe et s’étendent entre 2 et 5 ans. Ce financement offre la possibilité de modifier certaines conditions de remboursement au cours du contrat. Ce qui le différencie des autres contrats.

 

Tout comme la location financière, le crédit-bail est également destiné au financement de matériels neufs. Son coût est généralement moins élevé que la location financière et le crédit amortissable. Néanmoins, la durée du contrat, prévu entre 3 ans et 7 ans, ainsi que les loyers sont fixés à la signature du contrat.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur ces différents financements de matériels professionnels, rendez-vous sur le simulateur de CMV Médiforce.


 

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Qu’est ce que la SPFPL ?

le 01-12-2020

 

 

C’est quoi la SPFPL ?

La Société de Participations Financières de Professions Libérales (SPFPL) a été créée par la loi du 31 décembre 1990 relative à l’exercice sous forme de sociétés des professions libérales. Quasi-inconnue des professions de santé depuis sa création, c’est en 2012 que le Conseil d’État décide de l’ouvrir aux professions libérales de santé.
La SPFPL n’est pas une société d’exercice mais une structure de contrôle (holding) permettant de détenir des participations au sein de plusieurs sociétés d’exercice libéral (SEL).
Elle peut être exploitée sous les formes habituellement rencontrées en matière de société : SARL, SELAS, SELAFA, SA, …

 

Comment créer ce type de société ?

Pour créer une SPFPL il faut exercer en SEL et en détenir les parts. Il convient de faire appel à des conseils aguerris tels qu’un expert-comptable ou un avocat fiscaliste qui seront à même de valoriser les parts de la société d’exercice qui seront acquises par la SPFPL. Elle doit être immatriculée au registre du commerce et des sociétés. Les SPFPL doivent être inscrites au tableau de l’ordre professionnel concerné.
Plus de la moitié du capital social et des droits de vote doit être détenue directement ou indirectement par des personnes exerçant la même profession que celle exercée par les sociétés d’exploitation rattachées à la SPFPL.
Le réseau des Ingénieurs Financiers de CMV MEDIFORCE intervient très souvent sur le montage bancaire de ces dossiers afin d’en permettre le financement.

 

Cela est adapté pour tous les libéraux de santé ?

La SPFPL est accessible à tous les professionnels libéraux de santé exerçant en Société d’exercice libéral, et notamment les praticiens spécialistes, dont les chirurgien- dentistes.
La structuration de l’opération nécessite une rentabilité certaine car la création d’une SPFPL génère des coûts de constitution non négligeables (honoraires de conseils, droits d’enregistrement) et nécessite un suivi comptable spécifique.

 

La formule se développe… Quels sont les avantages ?

La SPFPL est un outil de développement de l’activité qui permet la prise de participations dans une ou plusieurs structures d’exploitation. Elle est ouverte à de nouveaux investisseurs.
Elle permet à son créateur de dégager du cash qu’il pourra utiliser pour développer un projet privé ou professionnel.

Les intérêts de l’emprunt qui finance l’acquisition des parts sont déductibles fiscalement.
La SPFPL bénéficie d’un régime fiscal favorable : les dividendes en provenance de la SEL dont elle détient les parts sont soit exonérés d’impôt (régime de l’intégration fiscale), soit très faiblement imposés (régime mère-fille).

Ainsi il est souvent plus avantageux d’acquérir les parts d’une SEL via une SPFPL plutôt qu‘en nom propre.
La SPFPL – dans certains cas – autorise l’entrée dans son capital d’associés extérieurs (investisseurs). Elle peut ainsi investir dans d’autres SEL pour développer son activité.

 


 

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Qu’est ce que la location financière ?

le 24-11-2020

 

 

La location financière c’est bien pour moi  ?

Pour financer un matériel médical ou dentaire le professionnel de santé doit choisir entre la location financière, le crédit amortissable et le crédit-bail. La location financière présente des avantages si vous souhaitez être toujours à la pointe de la technologie et que vous ne souhaitez pas être propriétaire de votre matériel. Un exemple, la technologie des caméras d’empreinte optique intra-orales pour le chirurgien-dentiste évolue très rapidement, et dans ce cas la location financière est recommandée pour toujours pratiquer avec du matériel dernier cri !

 

Quels sont les avantages de la location financière ?

L’un des principaux avantages de la location financière c’est l’évolution du financement en cours de location. Dès le démarrage du contrat vous avez la possibilité de faire évoluer votre matériel dentaire ou médical par exemple en ajoutant des accessoires, en upgradant le matériel, ou même en ajoutant un poste de travail supplémentaire. Cette évolution a donc un impact sur votre loyer qui est ajusté sur la durée restante. Pour bénéficier de cette adjonction vous devez contacter le vendeur de matériel.

 

Que se passe-il à la fin de la location financière ?

À la fin du contrat deux possibilités s’offrent à vous.  Si vous êtes toujours satisfait de votre matériel, vous pouvez prolonger la location d’années en années sans modification du loyer. Si vous n’avez plus besoin du matériel, ou que ce dernier est devenu obsolète, le loueur reprend simplement le matériel et les loyers s’arrêtent. Cette restitution vous évite d’une part de chercher un acheteur et d’autre part les contraintes habituelles de recyclage. Concrètement avec la location financière vous êtes locataire sur une durée définie dès le début du contrat, mais sans obligation après cette date. En crédit-bail vous devenez propriétaire du matériel moyennent une option d’achat de 1%.

 

Quelle est la différence majeure avec les autres formes de financement ?

La location financière est généralement proposée sur une durée de 2 à 5 ans pour des matériels innovants dont les évolutions techniques sont fréquentes.
Avec le crédit amortissable vous êtes immédiatement propriétaire du matériel et votre contrat est figé jusqu’à la fin. Le crédit-bail est assez comparable à la location financière à la différence notable qu’avec le leasing vous devenez propriétaire du matériel à la fin du contrat. En location financière, une fois le contrat terminé vous restituez le matériel devenu bien souvent obsolète.

 

Comptablement comment fonctionne la location financière ?

Comme un crédit-bail, la location financière est comptabilisée en charge et non en investissement. Le matériel n’est pas immobilisé et les loyers sont des charges déductibles. La location financière n’a donc pas d’impact au bilan et votre capacité d’endettement est préservée.
Fiscalement, en tant que locataire, vous ne payez pas la TVA en une seule fois mais au fur et à mesure sur les loyers facturés par le loueur.

 


 

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Le financement du véhicule

le 17-11-2020

Avec un crédit professionnel je peux financer n’importe quel véhicule ?

Un financement professionnel pour votre véhicule peut concerner aussi bien une voiture qu’une moto.
Il faut simplement que ce véhicule vous soit utile pour votre activité professionnelle ou pour vous rendre à votre cabinet. Dans le premier cas c’est un usage professionnel et dans le deuxième un usage dit mixte. Quel que soit l’usage, si vous avez un doute sur le modèle qui vous convient, vous pouvez consulter votre expert-comptable.

 

 

Pour le financement je choisis quel type de financement ?

Si vous achetez un véhicule d’occasion vous n’avez pas le choix : c’est forcément un crédit amortissable qui pourra vous être proposé. Pour un véhicule neuf vous pouvez par contre choisir un crédit-bail (ou leasing, c’est la même chose !). En crédit amortissable vous êtes propriétaire du véhicule alors qu’avec le crédit-bail vous être propriétaire à la fin de la période de location.  Le coût entre les deux formules de financement est identique : l’intérêt du crédit-bail est ailleurs !

 

Pourquoi choisir le crédit-bail pour ma voiture ?

Le crédit-bail permet de déduire l’ensemble des loyers de votre revenu imposable (en respectant bien sût les règles fiscales en vigueur). Ainsi, si votre véhicule est à usage exclusivement professionnel vous déduisez 100% des loyers.  Pour un achat à usage mixte (professionnel et personnel) la déduction est faite au prorata de votre utilisation.
Autre avantage, vous pouvez demander un premier loyer majoré de 20% pour défiscaliser plus fortement la première année.

 

Pour les assurances du crédit comment cela se passe-t-il ?

Pour le financement il est conseillé de souscrire une assurance des emprunteurs qui pourra vous couvrir en cas de perte totale et irréversible d’autonomie, d’incapacité totale temporaire de travail (option), d’incapacité professionnelle définitive de travail (option) et de décès… Vivement recommandée, une assurance perte financière permet également, en cas de destruction ou de vol du véhicule, de compléter la différence entre la somme remboursée par votre assureur et le solde dû à BNP Paribas Lease Group (franchise soustraite).

 

Concrètement comment monter un dossier ?

Vous contactez CMV Médiforce par téléphone ou sur internet (cmvmediforce.com) et vous effectuez des simulations de crédit. Sur internet, pas besoin de vous identifier, il vous suffit d’indiquer votre profession et le bien à financer ainsi que le montant souhaité. Vous obtenez immédiatement une simulation avec l’offre en crédit-bail et en crédit amortissable : c’est plus simple pour comparer ! Une fois votre choix fait, vous remplissez le formulaire de demande de crédit. Sur internet les frais de dossier sont offerts !


 

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Défiscalisation au cabinet dentaire

le 03-11-2020

Pour le chirurgien-dentiste libéral, le financement d’un matériel dentaire, d’un véhicule professionnel ou de travaux peuvent permettre d’optimiser la fiscalité du cabinet.

 

Investir et défiscaliser sont tout à fait compatibles ! Il serait comptablement illogique de se priver de cette possibilité de diminuer son imposition. Quand les revenus du cabinet augmentent de manière inattendue et que la fin de l’année approche il devient urgent d’agir afin d’éviter une flambée de la fiscalité.
L’une des solutions, rapide à mettre en place, consiste à investir pour le développement du cabinet. Pour les investissements des professions dentaires, on pense immédiatement à un fauteuil dentaire, un panoramique, un compresseur, mais d’autres matériels ou aménagements médicaux peuvent être financés. Le chirurgien-dentiste peut également changer son véhicule professionnel pour bénéficier des avantages de la défiscalisation (mais en respectant les règles fiscales en vigueur !). En cas d’interrogation, un appel à l’expert-comptable permet de lever le doute sur des questions de gestion compliquées. Pour le cabinet, des travaux dans la salle d’attente ou un nouvel équipement informatique pourront tout à fait à diminuer les impôts de tout professionnel de santé.

 

Pour tous ces équipements (matériels ou véhicule), défiscaliser avec un crédit classique ou un crédit-bail (voire une location financière) est possible jusqu’au mois de décembre. Il faut que l’équipement soit réceptionné et que la première mensualité ou le premier loyer soit payés avant la fin de l’année.
Pour les travaux dans le cabinet, il faut donc prendre en compte la durée des travaux pour bénéficier des avantages fiscaux dans les temps.

 

Crédit ou crédit-bail ?

Un crédit classique peut financer un matériel ou un véhicule neuf ou d’occasion. Ce type de financement permet de déduire l’amortissement fiscal du matériel, les intérêts de l’emprunt ainsi que les frais d’assurance ou d’entretien.

Le crédit-bail est réservé aux matériels ou véhicules neufs. Avec ce financement les loyers sont déductibles intégralement* dès lors que l’équipement est affecté à l’actif professionnel. Cet avantage s’applique prorata du temps en cas de financement en cours d’année.
Pour défiscaliser de manière plus fortement, en fin d’année, le crédit-bail permet de choisir une option « booster » : le premier loyer majoré. Le chirurgien-dentiste libéral peut ainsi effectuer une déduction minimum de 20 % du coût du financement.

Toujours pour optimiser la fiscalité, le crédit-bail permet également de choisir des loyers annuels.

 

Le principe de la défiscalisation…

Lorsque le chirurgien-dentiste exerce en cabinet individuel, il profite directement d’une minoration de son impôt sur le revenu. Le montant des loyers du crédit-bail (ou leasing), de l’amortissement fiscal ou des intérêts du crédit augmente ses charges professionnelles… et diminue de la même façon son bénéfice ! Or, l’impôt personnel d’un praticien individuel étant lié au montant de son bénéfice, l’économie fiscale profite à l’ensemble de son imposition. Elle peut lui permettre de s’exempter d’un passage dans une tranche supérieure du barème !

Lorsqu’il exerce dans une société, avec plusieurs associés, c’est la structure qui finance le matériel et diminue l’imposition. Ici le gain de la défiscalisation permet de dégager de la trésorerie pour d’autres investissements ou de développer le chiffre des distributions de bénéfices.

Ces avantages s’appliquent, là aussi, au prorata du financement sur l’année : un crédit conclu le 1er octobre, par exemple, autorise une déduction des intérêts et les amortissements sur tout le dernier trimestre de l’année en cours !

 

*Attention pour les véhicules qui sont soumis à un plafond de déduction fiscale selon le taux d’émission de CO2 et l’année d’acquisition du véhicule.

 


 

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Les nouveaux barèmes fiscaux des véhicules professionnels en 2020, en savoir plus !

 

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Financements

 

Trois points-clés à connaître sur la SELARL

le 26-05-2020

 

La société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL) est une structure juridique privilégiée pour acquérir, développer et transmettre un cabinet dentaire. Ce qu’il faut savoir sur ce type de société en trois questions-réponses.

 

Qui peut être associé d’une SELARL de chirurgie dentaire ?

La SELARL est la forme la plus répandue de SEL. Dans une SELARL de chirurgie dentaire, plus de la moitié du capital social et des droits de vote doit être détenue par des chirurgiens-dentistes en exercice au sein de la société, directement ou par l’intermédiaire d’une société de participation financière de professions libérales (SFPL) de chirurgiens-dentistes. Le surplus, et donc au maximum 49%, ne peut être détenu que par des personnes ou des sociétés exerçant la profession dentaire, par des anciens associés de la société ou leurs ayants droit, par une SPFPL de chirurgiens-dentistes ou par certains autres professionnels de santé libéraux.

 

En principe, un chirurgien-dentiste ne peut être associé que dans deux SEL : la première dans laquelle il exerce, et une autre dans laquelle il n’exerce pas. Toutefois, le Conseil d’État considère aujourd’hui qu’aucune disposition du code de santé publique n’interdit à un chirurgien-dentiste d’exercer en qualité d’associé au sein de deux SEL. Comme pour toute société de capitaux, l’avantage de la SELARL pour un jeune chirurgien-dentiste est de pouvoir s’associer avec une participation minoritaire (et donc à moindre coût), puis d’augmenter sa participation au fil des ans.

 

Quels sont les avantages de la SELARL pour gérer et développer le cabinet ?

La SELARL fonctionne comme une SARL pour les artisans et commerçants. Pour le chirurgien-dentiste en exercice, elle offre l’avantage de pouvoir faire entrer des investisseurs au capital de la société, ce qui est déterminant pour les professionnels qui ont besoin de financement pour leur cabinet. En outre, le régime de l’impôt sur les sociétés est très favorable pour investir en matériel. Dans une SELARL, en effet, la rémunération des gérants est déductible des résultats, ce qui réduit le bénéfice imposable et permet de constituer des réserves. Dans une structure à l’impôt sur le revenu, au contraire, tout le bénéfice est taxé, qu’il soit distribué ou non. En SELARL, la capacité d’emprunt et de remboursement est donc augmentée par rapport à une exploitation individuelle.

 

À noter aussi que les gérants majoritaires ou minoritaires de SELARL bénéficient du régime fiscal des salariés pour la rémunération qui leur est versée.

 

Comment transmettre le cabinet dentaire avec la SELARL ?

La SELARL est un bon vecteur de transmission du cabinet. Par exemple, le chirurgien-dentiste qui dirige le cabinet peut céder progressivement la majorité de ses parts à un jeune associé pour que celui-ci lui succède. L’acquéreur des parts aura d’ailleurs intérêt à faire cette acquisition via une SPFPL : dans ce cas, ce n’est pas lui qui empruntera pour acquérir son outil de travail, mais la SPFPL elle-même, ce qui autorisera la déduction intégrale des intérêts de l’emprunt. En outre, si la SPFPL détient 95 % du capital et des droits de vote de la SELARL reprise, elle bénéficiera du régime très privilégié de l’intégration fiscale.

 

Un cabinet en SELARL présente toutefois un surcoût par rapport à une structure individuelle ou une société civile professionnelle (SCP), qui doit  être justifié par un chiffre de recettes suffisamment élevé pour l’absorber. Par ailleurs, la SELARL est une structure assez complexe qui nécessite des conseils spécialisés avant sa création.

 


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Les financements professionnels du chirurgien-dentiste

le 03-03-2020

Depuis plus de 40 ans CMV Médiforce s’est spécialisé dans les financements des professions libérales de santé. Parmi elles les chirurgiens-dentistes sont une clientèle qui utilise la totalité des possibilités de services. Cette relation privilégiée permet à CMV Médiforce de bien connaître les besoins du praticien en terme de financement de l’installation jusqu’au matériel dentaire en passant par les consommables.
Tous les cabinets dentaires ne se ressemblent pas et chaque praticien choisit son financement en fonction de sa capacité financière, son développement et ses contraintes fiscales.

Pour s’adapter à ses clients CMV Médiforce propose plusieurs types de financements en fonction du projet. Nous avons examiné les dossiers financés l’année dernière (en 2019)  afin de vous communiquer les choix des chirurgiens-dentistes en terme de crédits.

Installation, rachat de part ou regroupement
Pour créer son cabinet ou rejoindre une structure les besoins en capitaux peuvent être satisfaits par la mise en place d’un crédit moyen terme sur une durée généralement comprise entre 48 et 84 mois. Selon le périmètre du projet un ingénieur financier en région pourra venir en appui pour le montage du dossier.

Matériel dentaire
Unité de soins dentaires, système de radiographie panoramique, autoclave sont les matériels les plus souvent financés par les clients chirurgiens-dentistes de CMV Médiforce.
A plus de 81%, les praticiens choisissent le crédit-bail pour les possibilités de défiscalisation plus rapides avec la mise en place d’un premier loyer majoré. La durée du crédit-bail est comprise entre 60 et 84 mois.
Dans 19% des cas c’est un crédit amortissable qui est choisi, avec un montant moyen plus faible. Ces dossiers ont une durée de remboursement plus courte et concerne souvent du matériel d’occasion ou des consommables.

Véhicule
Véhicule à usage professionnel ou mixte le chirurgien-dentiste peut choisir son modèle et sa motorisation en fonction de ses propres critères. Mais pour optimiser la fiscalité il faut également prendre en compte les plafonds de déductibilité fiscale. Chez CMV Médiforce le crédit-bail auto (ou leasing) pour les chirurgiens-dentistes représente 40% des financements véhicule alors que le crédit amortissable monte à 60%…

Travaux
Installation CVC (Chauffage, Ventilation et Climatisation), travaux pour l’implantation de l’unité, aménagements de la salle d’attente, le développement du cabinet dentaire nécessite des investissements conséquents. Pour ce type de demande chez CMV Médiforce, les chirurgiens-dentistes choisissent des prêts amortissables sur une durée de 36 à 84 mois.

Trésorerie
Commande groupée de consommables, formations payantes,  retour de congés, URSSAF : il faut parfois réapprovisionner rapidement le compte bancaire professionnel. Depuis plus de 20 ans, CMV Médiforce a développé et amélioré un compte de trésorerie professionnelle, Méditréso. Après ouverture de Méditréso, le chirurgien-dentiste demande à disposer d’argent dans la limite de votre solde disponible. La somme est virée directement sur son compte bancaire professionnel.


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Financements

Agénésie patrimoniale ou le risque d’absence d’organisation de votre patrimoine

le 20-11-2019

Régime matrimonial avec clause préciputaire, donation transgénérationnelle, produits structurés et club deal immobilier… ces termes font partie du jargon expert de notre profession et peuvent inspirer une défiance à l’incompréhension du néophyte. Zircone, agénésie ou lithotritie peuvent inspirer la même réaction pour d’autres néophytes ! Dans un cas comme dans l’autre, il semble bien que l’expertise technique l’ait emporté au détriment d’une valeur essentielle : la dimension humaine et la compréhension simple de concept complexe.

Notre ambition ici est de faire œuvre de pédagogie pour vous faire comprendre simplement les arcanes de la gestion de patrimoine avec ses sous-jacents que sont la fiscalité, le droit de la famille et toutes ses déclinaisons financières, immobilières, non coté…

La solution est dans le diagnostic

L’idée de cet article est venue sur le chemin du retour de chez un dentiste. Lui faisant part d’une douleur sur une dent, elle entreprit très naturellement la démarche d’analyse permettant de poser un diagnostic. Depuis combien de temps avez-vous mal ? Est-ce une douleur permanente ou se présentant de manière spécifique ? La douleur est-elle localisée ou globale ? Ces premières questions posées, le diagnostic s’est poursuivi par une analyse visuelle. Dans le cas précis, un morceau d’émail avait la mauvaise idée de commencer à se dérober. Une intervention précise permit de fixer cette situation fort peu agréable et de retrouver un confort buccal non négligeable.

Ce bref récit ne vous aura sans doute pas surpris. Professionnels libéraux réglementés et expérimentés, votre profession a su au gré des expériences mettre en œuvre des protocoles d’intervention précis, rigoureux permettant d’apporter une vraie qualité de soins à vos patients.

Changeons les acteurs et transportons-nous chez un CGP (Conseil en Gestion de Patrimoine). Passant la porte du cabinet de conseil en gestion de patrimoine, un dentiste rencontre un consultant patrimonial. Celui-ci exerce en vertu de quatre statuts réglementés différents. Le conseil interroge le dentiste pour comprendre ce qui l’a motivé à venir le voir : des sources de revenus attendues en forte baisse à la suite de la cessation d’activité.

Un diagnostic est-il susceptible d’être posé à ce stade ? La démarche de votre consœur dans le récit précédent sert utilement la démarche à venir par le conseil. Celui-ci est donc logiquement conduit dans le cadre d’un premier échange à établir un bilan. Il s’agit d’une première photo de l’organisation patrimoniale existante. Les professionnels du secteur de la santé disposent de la technique de l’IRM pour obtenir une vue ciblée. Le conseil patrimonial utilise une méthode basée sur un questionnement structuré.

• Quel est le régime matrimonial des époux ?
• Quelle forme d’exercice a été retenu par le client pour son activité ?
• Le cas échéant, comment l’actif immobilier professionnel a-t-il été acquis ?
• De quelles autres sources de revenus le foyer peut-il tenir compte ?
• Quel est le statut juridique des actifs sur le plan civil ?
• Et lorsque ces actifs produisent des revenus, comme s’évalue leur rentabilité ?
• Comment le client évalue-t-il son besoin à venir de ressources complémentaires ?
• Comment a-t-il rédigé la clause bénéficiaire de ses contrats d’assurance vie ?
• Le cas échéant, comment les donations antérieures ont-elles été consenties aux enfants ?
• Pourquoi certains actifs ne sont pas présents dans l’organisation existante ?

De la qualité des questions naît la richesse de l’accompagnement. Semblable à la démarche maïeutique définie par les philosophes grecs, le conseil va pouvoir poser le début d’un diagnostic à l’occasion d’un rendez vous de restitution. Une lettre de mission est alors présentée pour formaliser le périmètre de son intervention.

Définir des objectifs clairs

Le questionnement a permis de poser un cadre de travail clair et compréhensible. Ce cadre de travail repose notamment sur l’identification d’un ou plusieurs objectifs. Ici, l’expérience du conseil est fondamentale pour permettre de clarifier précisément ces objectifs.

Rappelons-nous dans quel contexte le confrère est venu rencontrer le conseil. Il a énoncé une crainte relative à un manque de ressources à venir. Sur quel horizon de temps cette question se pose-t-elle ? Cette interrogation est-elle plus particulièrement pertinente vis-à-vis du conjoint si celui-ci n’a pas de sources de revenus propres par exemple ? Cette réflexion est-elle née à la suite du constat de la perte de pouvoir d’achat constatée du fait de la fiscalité de certaines sources de revenus ?

Dès lors que le ou les objectifs ont été posés de manière précise, le conseil peut s’engager dans la démarche d’analyse visant à identifier comment passer d’un état actuel à un état à venir cohérent avec les objectifs identifiés.

Cela peut conduire à identifier l’intérêt d’un aménagement ou changement de régime matrimonial. Il pourra être aussi judicieux d’évaluer si certains des flux financiers actuels peuvent faire l’objet d’un aménagement de leur régime fiscal.

Avoir une stratégie globale

Ces interventions préalables ayant été menées sur le plan juridique et fiscal, il convient d’identifier comment l’ensemble des actifs sont susceptibles de participer aux futurs flux nécessaires au foyer.

C’est en gardant présent à l’esprit que les actifs (financiers ou immobiliers) sont de futures réserves de pouvoir d’achat que nous aborderons comment la stratégie d’investissement est conçue. Cette stratégie d’investissement aura vocation à définir une allocation des actifs entre les 6 classes d’actifs financiers : fonds euros, obligations, SCPI, produits structurés, actions et le non coté.

Nous nous intéresserons aux différents marchés immobiliers : habitation, tertiaire (bureaux, hôtellerie, logistique), mais aussi grandes métropoles et régions…

Enfin, la dette étant « l’actif le moins cher », elle fera l’objet d’une attention particulière afin d’en optimiser l’utilisation.

À partir de la vision patrimoniale préalable, la stratégie d’investissement doit s’inscrire dans un tryptique risque/rendement/liquidité intégrant le paramètre temps (horizon d’investissement). Mais ceci fera l’objet du prochain article…


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Cyrus Conseil
Benoit Métayer
Consultant patrimonial
Docteur en Economie – ENS Cachan

 

Déclaration 2019 – TNS, sécurisez votre situation fiscale dès aujourd’hui !

le 14-11-2018

Déclaration 2019, tout contribuable devra « qualifier » ses revenus 2018 pour déterminer les modalités d’imposition. Attention aux risques de requalification par l’administration !

Ce n’est un secret pour personne, les revenus 2018 dits « courants » ne seront pas imposés en 2019. Cette fameuse année blanche est rendue possible grâce à la mise en place d’un dispositif spécifique : le crédit d’impôt modernisation du recouvrement (CIMR).

Calculé comme suit, le CIMR évite ainsi l’application de deux impositions la même année (la première concernant les revenus 2018 et la seconde concernant les revenus 2019).

CIMR = (impôt sur le revenu dû au titre de 2018 x les revenus courants 2018) / (l’ensemble des revenus nets imposables 2018)

Si le calcul de l’imposition est l’affaire de l’administration, la déclaration des revenus et notamment de leur qualité : courant (donc annihilé par le CIMR) ou exceptionnel (imposable classiquement) revient au contribuable.

Des conséquences fiscales importantes

Annoncée au sein de la doctrine administrative (BOFIP), cette précision spécifique à l’année 2019 s’effectuera au sein de déclaration récapitulative 2042 modifiée pour l’occasion.

Si la nouvelle est passée inaperçue, celle-ci n’en reste pas moins lourde de conséquences et ce pour deux raisons :
• elle impose un effort supplémentaire au contribuable qui doit lui-même apprécier la qualité du revenu au regard de la loi ;
• une erreur d’appréciation engendrera des modifications d’imposition pouvant être importantes.

Le risque de contentieux futur est donc patent et les conséquences d’une rectification pourront être significatives (intérêts de retard et majoration).

Impot sur le revenu

Bien qualifier ses revenus 

Afin de limiter les erreurs, l’administration a publié une liste non limitative de revenus répondant à la qualification de revenus courants ou exceptionnels. Néanmoins, si l’appréciation s’avère plutôt aisée pour les salaires et les pensions, il en est autrement concernant les bénéfices non commerciaux et commerciaux ou encore les revenus fonciers. Ces dernières catégories nécessitant l’application d’un calcul établi à partir des chiffres d’affaires 2015, 2016, 2017 et 2018.

La problématique de qualification se pose notamment en cas d’augmentation du chiffre d’affaires (pour les indépendants) ou des rémunérations (notamment pour les dirigeants) sur 2018. La part supérieure au plus élevé des trois derniers bénéfices réalisés sera en effet considérée comme un revenu exceptionnel imposable.

Exemple 1 : M. Dupont, chirurgien-dentiste associé d’une société civile professionnelle (SCP) déclare comme résultat imposable à l’impôt sur le revenu :
• 100 k€ en 2015
• 130 k€ en 2016
• 110 k€ en 2017
• 150 k€ en 2018

Lors de la déclaration 2019 afférente aux revenus 2018, M. Dupont devra ainsi déclarer 20 K€ de revenus exceptionnels.

A noter : un mode de calcul spécifique s’applique aux cabinets implantés en zone défiscalisées.

Ce mode de calcul spécifique est avant tout un régime anti-optimisation pour l’administration fiscale qui souhaite éviter une rémunération supérieure des indépendants au cours d’une année où ce type de revenus devrait ne pas être imposé. Par conséquent, lorsque l’augmentation du résultat 2018 est due à un accroissement de l’activité, le contribuable pourra, sous condition, se rapprocher de l’administration pour :
• appliquer le qualificatif de « revenus courant » au surplus de résultat (si la justification se fait concomitamment à la déclaration)
• ou se faire rembourser en 2020 le trop payé d’impôt.

Les TNS sans soutien de l’Administration Fiscale 

Enfin, une procédure de rescrit permettant à chacun de questionner les services fiscaux sur la qualification exacte d’un gain ou revenu a été mise en place ; néanmoins le dispositif n’est pas ouvert aux revenus qui ne relèvent pas de la catégorie des traitements et salaires. Les professionnels de santé exerçant à titre indépendant sous forme libérale ou de société ne sont donc pas concernés.

La déclaration 2019 demandera donc une attention particulière pour tout contribuable mais aussi et surtout pour les travailleurs indépendants, libéraux, et les dirigeants. Si vous souhaitez être accompagné-e dans le cadre de votre déclaration ou si vous vous interrogez sur les dispositifs qui s’offrent à vous pour limiter votre imposition d’ici la fin de l’année, nos experts fiscalistes et ingénieurs patrimoniaux sont à votre écoute au 01 76 73 29 61 (Paris) ou 04 42 29 77 97 (Province).


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Cet article vous est proposé par Thesaurus, acteur de référence du conseil en gestion privée, gestion de patrimoine indépendant.

Libéraux : c’est le moment de verser sur votre contrat Madelin

le 06-12-2017

Compte tenu de la mise en place à compter du 1er janvier 2019 du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, vous avez intérêt à souscrire, si ce n’est déjà fait, ou à alimenter vos contrats d’épargne retraite Madelin d’ici le 31 décembre 2017 afin de profiter au maximum des déductions fiscales.

Le prélèvement à la source (PAS) va bien entrer en vigueur. Présenté le 15 novembre 2017 en Conseil des ministres, le dernier collectif budgétaire introduit officiellement ce nouveau mode de paiement de l’impôt sur le revenu (IR). À compter du 1er janvier 2019, l’IR sera prélevé directement sur les revenus d’activité. Avec le PAS, il n’y aura plus de décalage entre la perception des revenus et leur imposition, comme actuellement.

Pour éviter que les Français ne subissent une double taxation, les revenus perçus en 2018 ne seront pas, sauf dans le cas de revenus « exceptionnels », imposés en 2019. Revers de la médaille de cette année « blanche » fiscale : les déductions d’impôts ne seront pas, sauf cas exceptionnels, prises en compte. Ce sera le cas notamment des cotisations versées dans le cadre des contrats de retraite Madelin réservés aux travailleurs non-salariés (dont les professions libérales) et qui leur permettent de percevoir des rentes à compter de leur départ de la vie active.

Jusqu’à 72 572 euros de déductions

En revanche, les cotisations versées en 2017 sur les contrats Madelin pourront bien être déduites des revenus à déclarer au fisc en 2018. Vous avez donc tout intérêt à alimenter vos Madelin d’ici la fin de l’année.

Pour rappel, les cotisations peuvent être déduites à hauteur de 10% du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) ou, si le calcul est plus favorable, de 10% des revenus professionnels dans la limite de huit fois le PASS, majorés de 15% de la fraction comprise entre un et huit PASS. Le PASS ayant été fixé à 39 228 euros en 2017, les versements effectués cette année sur un contrat de retraite Madelin pourront être retranchés des revenus avec un « plancher » de 3 922 euros et un « plafond » de 72 572 euros !

Cotisations facultatives et rachats

Si vos cotisations obligatoires au Madelin ne vous permettent pas d’atteindre le plafond, vous avez toujours la possibilité d’effectuer des versements complémentaires facultatifs sur votre contrat. Ces versements supplémentaires ne doivent pas excéder 15 fois le montant des cotisations obligatoires. Ce qui laisse une grosse marge de manœuvre.

Vous pouvez également racheter des cotisations sur un Madelin. Le nombre d’exercices rachetable est égal à la différence entre la date d’affiliation aux régimes obligatoires de protection sociale du travailleur non salarié (RSI, CNAVPL…) et la date de souscription du contrat Madelin. Seule limite : ces versements ne permettent pas de racheter plus d’une année de cotisation par an, et ce pendant dix ans maximum.

Les cotisations facultatives et les rachats de cotisation peuvent également être effectués sur le contrat de retraite Madelin de votre conjoint collaborateur. En effet les époux, épouses et partenaires de PACS d’un professionnel libéral qui travaillent pour le compte de ce dernier sans être rémunérés, ni posséder de parts au capital du cabinet sont autorisés à ouvrir un Madelin. Le plafond de déductions est intégré à celui du libéral.

Quid des versements effectués en 2018 ? (*)

S’il semble avéré que les versements effectués en 2018, ne seront pas, sauf cas exceptionnels déductibles du revenu professionnel imposable, plusieurs arguments militent pour maintenir les versements en 2018, notamment dans le cas de revenus exceptionnels.

De surcroît les sénateurs ont récemment  déposé un amendement, qui s’il venait à être adopté, aurait pour effet de minorer les déductions fiscales ultérieures si les montants versés en 2018 étaient inférieurs à ceux de 2017 et 2019 (article AGEFI ACTIFS du 30/11/2017 : https://www.agefiactifs.com/droit-et-fiscalite/article/les-deputes-veulent-eviter-un-trou-dair-pour-79001).

En conclusion, en l’état actuel des débats, il apparaît opportun non seulement d’ouvrir et/ou verser sur son contrat d’épargne retraite Loi Madelin cette année… mais aussi l’année prochaine.

(*) sous réserve du vote du texte définitif par l’Assemblée Nationale

Cet article vous est proposé par La Médicale.