Archives

Laboratoire de prothèse dentaire : comment choisir le bon repreneur ?

le 07-10-2024

Vendre son laboratoire de prothèse dentaire est une étape décisive, bien plus qu’une transaction financière. C’est l’aboutissement d’une longue carrière professionnelle. Ainsi, le choix d’un repreneur fiable permettra d’assurer la continuité de votre entreprise et de préparer financièrement vos futurs projets.

 

Voici les étapes clés pour vous guider dans cette démarche.

1 – Définir vos priorités avant la cession

Avant de chercher un repreneur, il est important de clarifier vos objectifs personnels et professionnels.
Posez-vous les bonnes questions :
• Pérennité : souhaitez-vous que le laboratoire continue dans la même direction ou évolue vers de nouvelles voies ?
• Valeurs : le repreneur doit-il partager vos valeurs et maintenir la culture que vous avez instaurée ?
• Développement : cherchez-vous un repreneur capable d’investir dans les nouvelles technologies et de faire croître le laboratoire ?
• Accompagnement : êtes-vous prêt à accompagner le repreneur pour faciliter la transition ?
• Attentes financières : quelle est la valeur de votre laboratoire ? Jusqu’où êtes-vous prêt à aller ?

 

2 – Choisir entre un repreneur interne ou externe

Vous pouvez envisager deux options principales : un repreneur interne (associé ou employé) ou un repreneur externe :
• Repreneur interne : un membre de votre équipe connaît déjà bien le fonctionnement du laboratoire. Il y a une continuité assurée, mais il faudra évaluer les compétences managériales et financières du candidat.
• Repreneur externe : un repreneur externe peut apporter des synergies, des idées innovantes et des moyens financiers. Cela est particulièrement pertinent dans un environnement en évolution rapide, avec l’intégration de technologies numériques ou l’intelligence artificielle.

 

vendre son laboratoire de prothèse

 

3 – Cibler des repreneurs externes

Le marché des laboratoires de prothèse dentaire se consolide. Entrer en contact avec des repreneurs potentiels peut être chronophage et compliqué. Faire appel à un expert spécialisé en transmission d’entreprise vous permettra d’accéder à un réseau d’acquéreurs fiables et de cibler les profils correspondant à vos attentes tout en vous concentrant sur l’opérationnel de votre laboratoire.

Un professionnel peut non seulement vous mettre en relation avec des repreneurs, mais aussi optimiser le prix et les conditions de la transaction, telles que le financement, les clauses de garantie d’actif et de passif, et l’accompagnement post-cession…

 

4 – Mise en relation et négociations

Une fois les candidats identifiés, il est temps de négocier. L’accompagnement par un expert permet d’orchestrer ces discussions de manière constructive en organisant :
• Des rencontres stratégiques : en toute confidentialité, vous pouvez échanger avec les repreneurs potentiels, présenter votre laboratoire et discuter des projets futurs.
• Des négociations équilibrées : trouver un compromis entre vos attentes et celles du repreneur nécessite souvent l’intervention d’une tierce personne, capable de faciliter les échanges sans nuire aux relations.

Il permet, enfin, d’aborder les aspects financiers, juridiques et humains de manière sereine et organisée.

 

5 – Planifier une transition en douceur

Une transition réussie ne s’improvise pas. Elle est précédée par des audits financiers, sociaux et juridiques. Une fois le repreneur sélectionné, il est généralement demandé au cédant de rester dans l’entreprise pendant plusieurs mois, voire plusieurs années afin de garantir une passation en douceur.
De plus, informer vos employés, clients et partenaires avec transparence permet de maintenir la confiance et la stabilité durant la transition.

 

vendre son laboratoire de prothèse transaction

 

6 – L’importance d’un accompagnement humain et opérationnel

Vendre son laboratoire est une étape essentielle de la vie d’un chef d’entreprise. Il est important d’être accompagné non seulement sur le plan technique, mais aussi relationnel. Cela vous aidera à prendre du recul, à rationaliser vos décisions et à optimiser les conditions de l’opération.

 

Conclusion

Trouver le bon repreneur pour son laboratoire de prothèse dentaire est un processus qui demande une préparation rigoureuse. Optimiser la valeur de votre entreprise, trouver un repreneur fiable et maximiser les conditions de l’opération sont essentiels pour assurer le succès de la cession et la pérennité de votre laboratoire.

Faire appel à un expert en transmission, qui connait parfaitement votre secteur, vous garantit de bénéficier d’un accompagnement stratégique, de sécuriser chaque étape et d’accéder à un réseau d’acquéreurs fiables.

 

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Fininfra-Invest grâce à ce formulaire.

Céline Boissard,
Fondatrice de Fininfra-Invest

Logo-Fininfra-invest

Achat ou création pour votre cabinet dentaire ?

le 15-04-2024

Achat versus création, mais peut-on réellement opposer ces deux démarches ? Elles vont aboutir au même résultat, c’est-à-dire l’obtention d’un moyen d’exercer la profession de chirurgien-dentiste. Le choix entre achat et création peut résulter de deux orientations : contrainte et volontaire.

 

• Pourquoi contrainte ?
Nous avions commis trois articles, en 2022, concernant la démographie de la profession, et dont nous vous joignons le lien : hippocrate-transaction.fr.

Fort de ces informations, il s’avère qu’il est de plus en plus en compliqué de trouver le cabinet dentaire de ses rêves. C’était déjà le cas auparavant, mais à présent avec la diminution du nombre de cabinets dentaires à céder sur le marché, cela va se compliquer considérablement. La définition des zones sous-dotées va aggraver le phénomène. Ainsi que nous en avions parlé, nous allons peu ou prou nous retrouver dans la situation des praticiens sortis dans les promotions des années 80.
La création est alors un choix par défaut, pour s’établir dans un cabinet à son image.

Dans le même ordre d’idées, l’achat peut être un choix par obligation, si l’on désire s’installer dans une zone surdotée, ce qui sera le cas, à priori, en 2025. Reste à connaître la carte de ces zones, si celle-ci diffère de celle que nous avons eue.

 

Achat ou création d'un cabinet

 

• A contrario, la décision volontaire de créer un cabinet dentaire peut s’entendre, dans une zone non surdotée, par un choix délibéré de concevoir son univers professionnel. Par exemple, dans une structure très personnelle, avec des critères que nul cabinet sur le marché ne pourrait proposer. Nous verrons dans cet article les avantages et inconvénients d’une telle solution.

 

Enfin, le choix déterminé d’acquisition de son cabinet dentaire, peut s’entendre sur des critères de facilité, d’opportunité, voire de continuité d’un projet. C’est alors l’aboutissement d’une démarche.

Hormis ces considérations, et plutôt que de se poser la question « pourquoi acheter ou pourquoi créer ? », tentons d’évaluer un aperçu des avantages et des inconvénients de l’acquisition et de la création.

 

 

Inconvénients de l’acquisition vs la création

 

L’acquisition

• La fuite de patientèle
Le risque, car c’est uniquement un risque, d’une fuite de la patientèle (nous ne dirons jamais assez que la patientèle ne fait jamais l’objet d’une transaction, mais ce sont bien les biens incorporels qui sont acquis), au début de la phase de transition. Elle peut être plus ou moins importante selon la région dans laquelle se situe le cabinet dentaire.

 

 

 

• L’aménagement et la décoration
L’aménagement, voir l’agencement du cabinet peut être un obstacle, car ils sont rarement en adéquation avec les goûts et les aspirations de l’acquéreur. Ainsi, ce dernier engagera immédiatement ou dans les premiers mois des travaux et/ou des investissements.

 

• Le manque de transparence
L’opacité des informations fournies par le cédant est très souvent évoquée par les acquéreurs. C’est pourquoi, la présentation d’un audit ou d’un dossier solidement étayé par des données incontestables est un gage de transaction réussie. Il impliquera une relation de confiance pour la transmission. Sans ce document, le risque de suspicion s’installera lors de la transaction, et s’aggravera surtout s’il s’avère que certaines données ont été omises ou masquées.

 

 

• Le personnel
La reprise de personnel est parfois un inconvénient : soit la masse salariale est trop importante, soit il existe une incompatibilité, quelle qu’elle soit, entre le personnel et l’acquéreur. À titre d’information, nous rappelons que lors d’une reprise d’activité, la reprise des contrats de travail est une obligation légale.
A contrario, l’absence de personnel peut être un obstacle. En effet, nous évoquons souvent le rôle majeur du personnel qu’il joue dans la relation avec les patients.

 

La création

La définition même de création impose l’inconvénient majeur de la création. C’est l’inconnue quasi-totale quant au développement de l’activité.
Quand le cabinet va-t-il devenir rentable ? En s’appuyant sur les plateformes de rendez-vous, une patientèle va se développer. Néanmoins, tous les praticiens s’accordent à dire, et ceci au vu de leurs expériences, qu’approximativement 20% de cette patientèle est fiable et servira de base à la patientèle du cabinet. Cette rentabilité est encore plus longue à obtenir pour les cabinets d’orthodontie, du fait du mode de rémunération.

 

• L’administratif
Le délai de création, ainsi que les obstacles administratifs et juridiques entre autres, incitent certains praticiens à se détourner de cette alternative. Le chemin est parfois semé d’embuches et la durée de création qui peut avoisiner un an, peut rebuter à créer un cabinet.

 

• Le financement
Les établissements financiers rechignent à financer les créations pour la première raison évoquée ci-dessus. Il va donc falloir proposer un dossier solidement étayé par une étude de marché et un business plan détaillé, la faisabilité du projet.

 

 

• Le cabinet
Enfin, et non des moindres, la recherche d’un local ad hoc. Localisation, accès PMR obligatoire, possibilité de réaliser les travaux techniques, etc. Acquisition ou location ? Autant de questions et de décisions pouvant aller à l’encontre des désidératas initiaux.

 

Avantages de l’acquisition vs la création

 

L’acquisition

• La phase de transmission
D’emblée, l’activité est présente, pour autant qu’une phase de transmission ait été accomplie. Ainsi, la rentabilité va permettre un confort financier, synonyme de sérénité. Ceci est encore plus vrai, si une période de collaboration, uniquement entre la signature de la promesse de vente et la signature de l’acte réitératif, a été proposée à l’acquéreur.

• Le financement
Il est assez facile de trouver un financement pour l’acquisition d’un cabinet dentaire, pour autant que l’on présente un dossier cohérent. Les établissements bancaires financent la totalité de l’acquisition, ainsi que les frais annexes et le besoin en fonds de roulement. La présence d’une équipe accompagnant le praticien acheteur est un plus dans cette démarche.

 

 

La sécurité
La présence d’un praticien cédant est un atout dans l’acquisition, car, par essence, il transmet ! Cette transmission est la garante d’une ligne conductrice que l’acquéreur recherche dans l’acquisition versus la création. La sécurité, grâce à cette transmission, de commencer son activité sur les « rails » qu’a érigé le cédant.

 

 

La création

La liberté est le maître mot de la création : liberté de choisir l’organisation de son cabinet, son aménagement, son matériel… Mais également la liberté d’employer le personnel que l’on souhaite.
Bref, la création d’un cabinet à son image est souvent pour les praticiens un leitmotiv primordial.

 

 

Mais c’est par ailleurs, sans que cela soit antinomique avec ce qui est dit précédemment, une concrétisation et une réalisation uniquement dues à soi, et c’est à prendre en compte dans sa recherche. C’est généralement une fierté des praticiens que de s’être engagés dans cette voie, et cette réussite n’est due qu’à leur propre opiniâtreté.

 

En conclusion, la décision de créer ou d’acheter son activité dentaire ne s’entend que si l’on a déterminé, de façon raisonnée, les critères qui feraient pencher dans un sens ou l’autre la balance. Il n’existe pas de bon ou mauvais choix en valeur absolue, mais seulement des dispositions vers un choix qui se révèle très personnel. Dans tous les cas, il faut s’attendre à accepter des compromis.

 

« L’intelligence dans la vie consiste à savoir parfois céder, faire des compromis. »
Hélène Trudeau et Alexander La Haye.

 


 

Pour en savoir plus, regardez la vidéo de Lionel Ortes sur les transactions et créations de cabinets dentaires.
Cet article vous est proposé par Hippocrate Transactions.

Contactez-nous au 07 85 89 03 22 ou par mail à l’adresse contact[@]hippocrate-transactions.fr
21 rue Winston Churchill I 56000 VANNES

 

 


Lionel ORTES
est le directeur et fondateur d’Hippocrate Transactions. Il accompagne les acquéreurs et vendeurs pour les transactions de cabinet dentaires. Il est docteur en Chirurgie Dentaire.

 


Domitille DUSSAUX est une collaboratrice chez Hippocrate Transactions, spécialisée dans la relation clients. Elle joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des professionnels de la dentisterie, dans leurs projets de création ou de transactions de cabinets.

Comment placer son argent en 2024 ?

le 04-03-2024

Dans un contexte de marché financier particulièrement volatil, toute décision en matière de placement de trésorerie doit être mûrement réfléchie.

 

Les questions à se poser avant d’investir

À ce titre, je vous recommande, avant toute décision d’investissement, de vous poser les questions suivantes :

• Quelle est votre propension au risque ?
Chaque produit financier possède intrinsèquement un niveau de risque, qui lui est propre. Il est donc indispensable, avant toute décision de placement ou d’investissement, de connaître le support du produit financier, qui vous est proposé par votre conseiller financier.

 

• Quel est votre horizon de placement ?
À court, moyen, long ou très long terme ? C’est en fonction de la stratégie patrimoniale définie que vous serez amené à choisir votre placement et non l’inverse.

 

• Quel est le degré de liquidité de votre investissement ?
Autrement dit, quand pouvez-vous sortir et récupérer votre argent ?

 

• Quelle fiscalité est applicable au placement sélectionné ?
À chaque type de placement correspond une fiscalité particulière. En fonction de leur nature, ils peuvent être taxés soit lors de leur souscription, soit à la sortie, soit défiscalisés à l’entrée et à la sortie ou encore imposés de façon ordinaire sans catégorie de revenus de capitaux mobiliers.

 

 

Le succès d’un placement financier

Les facteurs clés de succès d’un placement réussi sont au nombre de quatre :

• Faites preuve d’esprit critique.
Ne prenez pas pour argent comptant les commentaires ou explications, qui peuvent vous être données par des pseudos gourous de la finance. Allez à l’essentiel : niveau de risque, durée, liquidité, fiscalité.

 

• Suivez par vous-même et au fil de l’eau l’évolution de vos placements.
Ne confiez pas aveuglément à des tiers le soin de disposer de votre patrimoine.

 

Comment placer son argent ?

 

• Ne succombez pas aux sirènes de la défiscalisation.
En matière immobilière, privilégiez l’emplacement. Pour ce qui est des supports actions, prenez le temps d’analyser le secteur d’activité de l’entreprise, son exposition au risque, son management, les données historiques et prévisionnelles.

 

• N’investissez pas dans un produit financier dont vous ne comprenez pas les tenants et aboutissants. 
Son apparente complexité est souvent source de pièges et de risques non affichés. Soyez pragmatique : quand je ne comprends pas, je n’y vais pas !

Si l’on regarde dans le rétroviseur, en analysant l’évolution du CAC 40, sur les 20 dernières années, celui-ci est passé de 3 500 points à plus de 7 000 points, en passant par des pics et de forte chute. Récemment, la période du Covid a été un formidable point d’entrée en bourse, permettant aujourd’hui soit de conserver son portefeuille ou de réaliser de substantielles plus-values.

 

Si vous n’êtes pas passionné par la bourse et que le suivi quotidien de vos valeurs boursières vous ennuie au plus haut point, alors ne précipitez pas les choses et attendez la prochaine crise !
Il vaut mieux attendre plutôt que de commettre des erreurs, que vous aurez, à court terme, bien du mal à réparer.

 

Plus le creux de la vague est prononcé, plus votre chance d’effectuer un bon investissement est élevé.

 

D’autant plus que pour vous faire patienter, vous avez aujourd’hui la possibilité de placer vos liquidités sans risque sur des comptes à terme dont la durée varie en fonction de votre horizon d’investissement (6 mois, 12 mois, 18 mois, 24 mois, 36 mois ou plus). Les taux proposés par les banques sont actuellement d’environ 3,5% à 4%, dans un contexte de reflux de l’inflation. Nous rappelons que cette dernière s’est élevée en moyenne à 4,9% en 2023.

 

Placer son argent sur un compte épargne

 

La Banque de France prévoit, quant à elle, pour 2024, une inflation de 2,5%. D’autres analystes tablent sur 2,2%.
Vous devrez veiller à respecter vos engagements en matière de durée de placement, car les établissements financiers prévoient souvent des pénalités en cas de retrait anticipé des sommes. Il vaut donc mieux souscrire plusieurs comptes à terme de valeur unitaire faible pour organiser et optimiser vos retraits de trésorerie.

 

Contrairement à bon nombre de placements financiers, les comptes à terme ne supportent pas de frais de gestion, ce qui est un avantage certain.

Vous pourrez également solliciter votre banquier ou conseiller en gestion de patrimoine sur les opportunités d’investissement en fonds obligataires, comme nous sommes toujours dans un contexte de taux d’intérêt élevé. En résumé, vous aurez la possibilité de vous positionner soit sur de la dette souveraine, soit sur de la dette d’entreprise et/ou sur un mélange de ces deux catégories.
Là aussi, les critères de maturité de votre placement et de qualité de l’émetteur seront, comme pour vos actions, décisifs.
La notation est quasi identique à celle de l’andouillette : plus vous avez de A, plus le produit est de qualité !
Ces fonds obligataires sont investis principalement en produits de taux : bons du trésor, obligations et titres de créances négociables. À contrario, plus le rendement affiché sera élevé, plus le risque de défaut de l’émetteur sera important (fonds dits « high yields »).

 

Quid de l’immobilier ?

Il n’est à mon avis pas question de pouvoir tirer des conclusions hâtives et générales en la matière. Tout dépend des opportunités qui se présenteront à vous ou plutôt, devrais-je dire, que vous réussirez à débusquer.
Il vous faudra être à l’affût, faire preuve d’audace et prospecter activement. La fiscalité sur la location nue est pesante et coûteuse, les revenus fonciers constituent des revenus marginaux imposés dans la tranche la plus élevée du barème de l’impôt sur le revenu et soumis à CSG-CRDS à hauteur de 17.20% soit 58% pour un contribuable taxé dans la tranche à 41%.

En outre, il faut attendre 30 ans pour être exonéré intégralement d’impôt sur le revenu et de CSG-CRDS sur la plus-value. Il faut donc bien acheter en amont pour optimiser ses opérations immobilières.

 

Placer son argent dans l'immobilier

 

La tentation est alors grande de diversifier son portefeuille immobilier dans une structure à l’impôt sur les sociétés pour limiter sa fiscalité à court terme et faciliter le réinvestissement.

 

À l’approche des Jeux Olympiques, les loueurs en meublés vont optimiser leur rendement locatif dans les villes concernées. Plusieurs tentatives de remise en cause du régime favorable de la location meublée ont déjà été réalisées, mais les lobbyings sont puissants.
Jusqu’à quand la forteresse du meublé tiendra-t-elle ? Il est vrai que pouvoir combiner les avantages du régime des revenus fonciers en bénéficiant des exonérations de plus-value et du régime de l’impôt sur les sociétés en déduisant au fur et à mesure le coût de revient du bien immobilier demeure un avantage certain.

 

2024 s’annonce donc comme une année permettant à la fois de sécuriser le rendement de ses liquidités et de diversifier ses avoirs de façon mesurée et rationnelle en arbitrant sur des choix à moyen et long terme.

 

Dentairement,
Julien Fraysse

 


 

Julien Fraysse vous propose une série d’articles pour améliorer la gestion de votre cabinet dentaire. Pour les lire, c’est ici !

logo-fraysse

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Julien Fraysse !

Comment s’associer ?

le 02-10-2023

La question de l’association se pose régulièrement pour les chirurgiens-dentistes et les orthodontistes libéraux. En effet, l’association offre notamment la possibilité de développer un cabinet de groupe, de mutualiser ses coûts, d’élargir son offre de soins, de partager les responsabilités et les tâches au sein du cabinet.

 

Différentes formes d’association existent et certaines sont plus ou moins contraignantes. N’oublions pas à ce titre, que dans « libéral », il y a le vocable « libre » et Dieu sait combien les praticiens libéraux que nous sommes, demeurent attachés à leur indépendance.

 

 

Ainsi si vous souhaitez préserver votre autonomie, mieux vaut ne pas s’associer au sein de la même entité juridique. Vous devrez alors dans ce cas de figure partager vos résultats et gérer en commun le cabinet, quelle que soient les thématiques de gestion abordées :
• embauche des assistant(e)s,
• rupture des contrats de travail,
• investissements dans de nouveaux matériels,
• choix du lieu d’exercice, organisation du planning,
• choix des formations,
• fixation des rémunérations des gérants…

 

S’associer au sein de la même structure

Lorsque l’association a lieu au sein d’une seule et même structure, les chiffres d’affaires des praticiens et les frais de fonctionnement ne font qu’un. Ce « melting pot » est parfois difficile à supporter plus particulièrement lorsque les professionnels ont des niveaux d’activité disparates.

 

Un pacte d’associés devra alors fixer les règles de fonctionnement au sein de la structure pour garantir le bon ordre des choses. Mais il est possible de s’associer avec un degré d’intégration moins élevé. Ce cas se présentera si vous êtes amené à prendre des parts ou à créer, ex nihilo, une société civile de moyen.

Vous mettrez en commun avec les autres praticiens ce que vous désirez mais vous conserverez la maîtrise de votre compte de résultat. Vous seul déciderez du choix de votre forme d’exercice (en société ou à titre individuel) et des modalités de votre rémunération.

Vous n’aurez qu’à respecter le cahier des charges de la SCM et son contrat. Pour le reste, vous serez chez vous et gérerez l’organisation de votre planning et vos modalités d’exercice. Si vous avez envie de changer votre fauteuil ou de recruter un(e) assistant(e) supplémentaire, libre à vous.

 

L’association au sein d’une SCM n’est pas toujours un long fleuve tranquille, loin de là, mais en limitant les zones de frottement avec vos associés et en mutualisant les principales charges, vous pourrez habilement en tirer profit tout en conservant votre indépendance.

 

 

Un règlement intérieur viendra là aussi définir les règles à respecter pour que l’exercice en commun se déroule le plus sereinement possible.

 

Sur le plan technique, s’associer passe souvent par des cessions de parts lorsque vous intégrez une SCM, une SEL ou une SCI. Elle peut être également opérée via le rachat de droits de présentation de patientèle et de matériels.

Quand un praticien historique envisage d’associer un jeune, il a aussi la possibilité de vendre son fonds libéral à une SEL, qui empruntera pour l’acquisition du fonds : le fondateur et le futur repreneur se retrouvent alors au sein de la même structure et mettent en commun leur force de travail pour rembourser la dette financière de rachat. Ce schéma a pour avantage d’éviter d’accroître l’endettement financier personnel de l’acquéreur.

 

Il faut dire que depuis plusieurs années, tout à été fait pour faciliter les associations et transmissions de cabinets dentaires. La création de la SPFPL (Société de Participations Financières de Professions Libérales), permet d’optimiser au niveau fiscal et social, l’acquisition de parts de société :
• ce n’est plus l’individu personne physique qui s’endette, mais une société qu’il contrôle. Grâce au résultat dégagé par la SEL, qui remonte sous la forme de dividendes, la SPFPL peut rembourser l’emprunt qu’elle a contracté, sans faire l’objet d’une double taxation.
• c’est le régime mère-fille, qui trouve à s’appliquer. Seule une quote-part de frais et charges de 5% du montant du dividende brut entre dans l’assiette de l’impôt sur les sociétés, bien souvent au taux réduit d’Împots sur les Sociétés (IS) de 15%. Dans cette configuration, une distribution de 50 000€ annuelle entraînera un impôt sur les sociétés de 375€ pour la société Holding SPFPL.

 

Pour information, un dividende qui transite entre 2 sociétés n’entre pas dans l’assiette des cotisations sociales Urssaf et Carcdsf. Du moins pour le moment ! On apprend à être prudent quand on voit la progression qu’a pu connaître la CSG-CRDS en 30 ans passant de moins de 1% à 17,20%.

 

 

Conclusion

Ainsi, au vu des différentes possibilités évoquées ci-dessus, vous pouvez constater qu’il est possible de faire du sur-mesure en matière d’association :
•  rachats de parts de sociétés existantes
•  création d’une nouvelle société d’exploitation
•  mise en place d’une holding entre le repreneur et la société cible reprise

Il est essentiel que vous puissiez vous entourer de professionnels du droit et du chiffre afin d’appréhender les risques liés à l’opération et optimiser le schéma d’association ou de reprise. Des problématiques fiscales, sociales et juridiques se posent souvent et sont susceptibles d’accroître le coût financier de s’associer à court ou moyen terme.

Vous devrez au préalable bien murir votre projet, que ce soit en terme de localisation géographique ou du choix du ou des futurs compagnons de route avec qui vous poursuivrez l’aventure.
Comme le dit le vieil adage, on ne choisit pas sa famille, mais il faut veiller à bien choisir ses associés !

 

La phase préalable de collaboration libérale constitue une excellente période d’essai, qui vous permettra de tester votre futur environnement professionnel.

 

Dentairement votre.
Julien Fraysse

 


 

Julien Fraysse vous propose une série de podcasts pour améliorer la gestion de votre cabinet dentaire. Pour les écouter, c’est ici !

Footer_Podcast_Dentalespace(800 × 150 px)

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Julien Fraysse !

La fiscalité sur les cessions de laboratoires de prothèses dentaires

le 07-03-2023

L’heure est arrivée de transmettre votre laboratoire de prothèses par voie de cession.
En fonction de l’organisation juridique de votre laboratoire, de ses modalités de détention et de la nature de la vente (vente de titres ou vente de fonds de commerce), différentes règles fiscales vont s’appliquer.

 

De la vente des titres de votre société

• Cas des titres détenus en propre, par le dirigeant 

Le cas le plus fréquemment rencontré est celui où le prothésiste détient en propre les parts sociales de sa SARL ou les actions de sa société SAS, ces sociétés étant en règle générale soumises à l’impôt sur les sociétés.
Deux possibilités s’offrent alors à lui :
Soit une taxation selon le régime de la flat tax : imposition forfaitaire.
Soit une taxation selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Dans le cas du régime de la flat tax, la plus-value sera imposée au taux global de 30%, qui comprend 12,80% d’impôt sur le revenu et 17,20% de CSG-CRDS.

 

Le mécanisme est simple : le professionnel a créé sa SARL avec un capital de 5 000 €, il revend ses parts de société 500 000 €, la plus-value dégagée est de 500 000 – 5 000 = 495 000. L’impôt à payer sera donc de : 495 000*30% = 148 500 € et le prothésiste entrepreneur percevra 500 000 – 148 500 = 351 500 €.
Sur option, le prothésiste pourra opter pour une taxation selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu, après application d’un abattement pour durée de détention, à condition que les parts ou actions aient été acquises avant le 1er janvier 2018 et que l’option globale pour l’imposition selon le barème progressif ait été exercée.

Cet abattement s’élève à :
– 50% du montant de la plus-value quand les titres sont détenus depuis au moins deux ans et moins de huit ans, à la date de la vente.
– 65% du montant de la plus-value lorsque les titres sont détenus depuis au moins huit ans.
Il vous faut également savoir qu’il existe la possibilité d’appliquer un abattement renforcé dans le cas où votre PME a été créée il y a moins de 10 ans. Certaines conditions spéciales sont requises : la société ne doit notamment pas être issue d’une concentration, d’une restructuration, d’une extension ou d’une reprise d’activité pré-existante.

Au cas précis, l’abattement renforcé sera alors de :
– 50% quand les titres seront détenus depuis au moins un an et moins de quatre ans,
– 65% si les titres sont détenus depuis au moins quatre ans et moins de huit ans,
– 85% lorsque les titres sont détenus depuis au moins huit ans.

 

Visuel retraite cession des laboratoires de prothèse

 

Dans le cas où vous cédez vos titres lors de votre départ à la retraite, vous pourrez au cas particulier, bénéficier d’un abattement fixe de 500 000 € sur le montant de la plus-value. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2024. Son application est soumise à conditions et il vous faudra bien vérifier en amont si vous remplissez ou non les critères.
Pendant les cinq années anté cession, vous devrez :
– Avoir exercé des fonctions de direction : gérant de Sarl, Président de SAS,…
– Avoir détenu au moins 25% des droits de vote ou des droits financiers.

Le cédant doit en outre cesser toute fonction, de direction ou de salarié(e), dans la société et faire valoir ses droits à la retraite dans les deux ans suivant ou précédant la cession. En raison du Covid, ce délai a été porté à trois ans quand le cédant a fait valoir ses droits à la retraite entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2021 et que la vente est postérieure au départ en retraite.

 

J’attire votre attention sur le fait que :
– Vous ne pourrez pas cumuler le mécanisme d’exonération pour départ en retraite et l’option pour l’imposition au barème progressif… Ce serait trop beau !
L’exonération ne porte que sur l’impôt sur le revenu (12,80%, c’est déjà pas mal !), pas sur les prélèvements sociaux (CSG-CRDS : 17,20%).

 

• Cas des titres détenus par une société Holding interposée

Dans l’hypothèse où vous détenez via une société Holding interposée votre laboratoire de prothèses : la plus-value de cession des titres que détient votre Holding au sein de votre laboratoire de prothèses suit un régime particulier. En effet, quand une Holding est propriétaire des titres de sa filiale (imposée à l’impôt société) depuis au moins deux ans, la plus-value qu’elle réalise est taxée à hauteur d’une quote-part de frais et charge de 12%.
Exemple : les titres de votre laboratoire sont historiquement inscrits à l’actif de votre Holding pour 200 000 €. Le prix de vente est de 400 000 €. La plus-value dégagée, soit 200 000 €, sera soumise à l’impôt sur les sociétés, en base, pour 200 000 *12% = 24 000 €. Ces 24 000 € seront ensuite taxés à l’IS au taux réduit de 15%. Conclusion : IS payé : 24 000 *15% = 3600 €.

Si vous avez constitué une société Holding par voie d’apport des titres de votre laboratoire de prothèses, il vous faudra être vigilant sur le sort des plus-values qui avaient été constatées lors de cette opération.

 

De la vente de votre fonds de commerce

Nous avons examiné dans le chapitre précédent la fiscalité sur les ventes de titres mais vous pouvez être amené à vendre non pas vos parts de société mais votre fonds de commerce (clientèle, matériels, droit au bail).
Au cas d’espèce, l’exonération de la plus-value à l’impôt sur les sociétés dans le cadre de l’article 238 quindecies du CGI, sera totale si la valeur du fonds de commerce transmis est inférieure à 500 000 €.

Elle sera partielle si la valeur de votre fonds de commerce est comprise entre 500 000 € et 1 million d’euros.

 

Visuel article cession laboraoires de prothese

 

Exemple : la valeur du fonds de votre laboratoire de prothèses, exploité par une SARL à l’IS, est de 600 000 €. La plus-value dégagée lors de la vente est de 100 000 €. Le taux d’exonération sera de : (1 000 000 – 600 000)/500 000 = 80%. Votre plus-value sur vente de votre fonds de commerce ne sera soumise à l’impôt sur les sociétés qu’à hauteur de : 20% * 100 000 = 20 000 €.

En effet, comme le précise l’article 238 quindecies, « le montant exonéré des plus-values est déterminé en leur appliquant un taux égal au rapport entre, au numérateur, la différence entre le montant de 1 000 000 € et la valeur des éléments transmis et, au dénominateur, le montant de 500 000 € ».
Là aussi, l’application du dispositif de l’article 238 quindecies, est soumise à conditions, qu’il vous faudra vérifier avec votre Conseil.

 

Pour plus de renseignement, n’hésitez pas à contacter Fininfra-Invest grâce à ce formulaire.

Céline Boissard,
Fondatrice de Fininfra-Invest

 


Cet article vous est proposé par Fininfra-Invest.

Logo-Fininfra-invest

Comment réduire les coûts liés aux véhicules ?

le 31-05-2022

Déjà important par le passé, le poids des frais de déplacements professionnels s’est considérablement alourdi ces derniers mois, notamment dû au contexte international… Il devient primordial de le réduire !

Que vous ayez de nombreux déplacements professionnels, ou même simplement des trajets entre votre domicile et votre cabinet, vous pouvez être à la recherche de solutions afin de réduire l’ensemble des coûts liés à votre véhicule (carburant, entretien…).

 

L’autonomie d’un véhicule électrique

Si vous envisagez de changer de véhicule prochainement, le passage à l’électrique est une option à ne pas négliger. Et ce même si vous réalisez de nombreux kilomètres quotidiennement.

 

img-01_credit-auto

 

En effet, les progrès technologiques réguliers des constructeurs ainsi que la multiplication des bornes de recharges tendent à réduire, voire à faire disparaître, la principale crainte lié à ce type de véhicules : l’autonomie. Bien qu’encore inférieure à celle d’un véhicule essence ou diesel, la plupart des modèles proposent une autonomie supérieure à 250 km (jusqu’à près de 800 km pour les modèles les plus performants).

 

Le coût d’utilisation et d’entretien d’un véhicule électrique

Bien que plus cher à l’achat par rapport à un véhicule thermique (essence ou diesel), les économies sont nombreuses : outre le fait de vous affranchir des fortes hausse du prix des carburants, les révisions sont moins fréquentes : vidange, changement de filtres… Et il n’y a pas non plus d’embrayage, ni de pot d’échappement ou encore de courroie de distribution à changer.

 

Des études ont prouvé que l’entretien de ce type de véhicules est généralement plus faible de l’ordre de 20 à 30% par rapport à un modèle classique, dit thermique.

 

Les aides pour accompagner la transition écologique

Comme vous le savez certainement, l’État met à disposition plusieurs aides incitatives, pouvant même être cumulées, pour l’achat d’un véhicule électrique. Celles-ci perdurent en 2022, mais subiront une baisse à compter du mois juillet de cette année. Certaines seront même supprimées !

 

Bonus écologique :

tableau_credit-auto

L’aide de 1 000€ pour les véhicules électriques d’occasion d’au moins 2 ans reste inchangée.

 

Prime à la conversion :

Cette prime est accordée lors d’un passage à un véhicule peu polluant d’un montant inférieur ou égal à 60 000€ et en échange d’un ancien véhicule thermique (mis à la casse). Pour en bénéficier, le véhicule diesel doit avoir été immatriculé pour la première fois avant 2011 et le véhicule essence avant 2006.

Un professionnel libéral peut alors obtenir une prime pouvant atteindre 5 000€ pour un véhicule neuf ou d’occasion.

 

L’offre CMV Médiforce

CMV Médiforce propose une offre printemps au taux de 2,90 %* (taux nominal en crédit amortissable) pour financer votre nouveau véhicule électrique.

visuel-cmv-journée-de-la-terre-800px

Pour en bénéficier, contactez nos conseillers au numéro vert : 0 800 777 714, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30.

CMV-numero-vert

Offre non accessible sur notre site internet www.cmvmediforce.fr.

 

Important : Vous conservez vos droits à bénéficier du bonus écologique et de la prime à la conversion quel soit le mode de financement de votre véhicule, qu’il s’agisse d’un crédit-bail ou d’un crédit amortissable.

*Offre de financement valable jusqu’au 30/06/2022 en France métropolitaine uniquement, pour le financement d’un véhicule électrique professionnel ou hybride jusqu’à 7 ans ; sous réserve d’étude et d’acceptation par BNP Paribas Lease Group. Dans le cas d’un crédit amortissable, le TAEG varie en fonction du montant et de la durée du financement. Vous disposez d’un droit légal de rétractation lors de la souscription de votre financement.

 

Accédez au simulateur pour le financement de véhicule thermique.

 


 

Cet article vous a été proposé par CMV Médiforce.

CMV_Logo_coûts_déplacements

Transactions et créations de cabinets dentaires

le 10-05-2022

Vous êtes chirurgien-dentiste et désirez intégrer un cabinet ou créer votre cabinet de A à Z ? Vous êtes chirurgien-dentiste et souhaitez céder votre cabinet ? Mais surtout vous êtes chirurgien-dentiste cherchant de l’aide…
Découvrez Hippocrate Transactions, votre professionnel référent dans l’accompagnement, la préparation des transactions de cabinets dentaires, ainsi que toutes les prestations s’y rapportant.

 

 

Pourquoi choisir Hippocrate Transactions ?

 

La cession de votre cabinet

Notre équipe vous accompagne à toutes les étapes de la cession :
Expertise et estimation du prix de vente du cabinet dentaire fondées sur l’ensemble des données internes de votre cabinet, des informations macro-économiques de la région…
Accompagnement à la constitution du dossier, analyse du compte d’exploitation, suivi des normes et autorisations, financement
Préparation à la cession du cabinet dentaire, transition et médiation
Présentation d’acquéreurs en adéquation avec votre demande
Suivi de la composition des actes rédigés par notre avocat
Aide à la création de cabinet de A à Z
• Etc.

 

 

L’acquisition de votre cabinet

Nous sommes également présents pour les praticiens lors de l’acquisition :
Aide à l’estimation du prix d’achat du cabinet dentaire dont la transaction est envisagée
 Accompagnement lors de la négociation et la mise en place de la transaction
Suivi de la constitution du dossier, suivi des normes et autorisations, financement
Suivi de la composition des actes rédigés par notre avocat
• Etc.

 

 

La création de votre activité

Nous vous aidons lors de la création de votre activité :
Étude de marché
• Recherche de locaux
Étude des plans
• Aide au choix du matériel
• Mise en place de la réglementation
Élaboration de la communication interne et externe
Mise à disposition de notre réseau juridique, comptable, fiscal, financier…
• Etc.

 

Nous vous proposons également toutes les prestations de conseil, dans tous les domaines, pour assurer la progression et le développement de votre activité. Seul un coaching personnalisé vous apportera les résultats auxquels vous aspirez. Enfin, notre volet immobilier vous aidera à trouver ou à vendre vos locaux professionnels.

Les associés d’Hippocrate Transactions sont des professionnels de terrain expérimentés. Ils mettent aujourd’hui leur expertise de l’estimation et de la transaction de cabinets dentaires au service des professionnels dentaires. Ils vous proposent également leurs services de conseil et de coaching personnalisé.

 

Besoin de renseignements ou simplement curieux d’en savoir plus ? N’hésitez pas à nous contacter sur notre site internet.

 


 

Cet article vous est proposé par Hippocrate Transactions.

Acquéreurs et cédants - Hippocrate Transactions

Financer les besoins de trésorerie du professionnel

le 30-08-2021

 

 

Pourquoi ouvrir un compte de trésorerie professionnelle ?

Les rentrées du cabinet dentaire peuvent être fluctuantes de jour en jour. Si le chirurgien-dentiste met son activité en pause il n’y a plus de rentrées, c’est le principe même de l’exercice en libéral.
Les congés, les cessions de formation, les arrêts de travail sont autant de raisons évidentes et simples pour expliquer le besoin ponctuel de trésorerie. Toutefois, à l’inverse, l’accumulation de factures, le prélèvement URSSAF, l’assurance du cabinet ou les travaux d’urgences peuvent également rendre un mois plus compliqué d’un point de vue gestion.

 

Selon l’observatoire CMV Médiforce des professions de santé réalisé en 2020, les chirurgiens-dentistes déclarent majoritairement avoir des besoins de trésorerie pour payer des charges sociales, ou palier une période d’inactivité. Les nouvelles règles sanitaires ont également multiplié les besoins du cabinet en trésorerie : achat de consommables, multiplication des tenues à usage unique, remplacement d’un petit matériel…

 

Face à un besoin de trésorerie il existe des solutions

Le découvert bancaire est la première solution qui vient à l’esprit. En effet, tous les établissements financiers proposent une autorisation de découvert avec l’ouverture d’un compte bancaire professionnel ou personnel. L’inconvénient majeur du découvert est la nécessité de redevenir crédit au bout de 30 jours, ce qui est souvent trop court…

La banque peut également proposer une ligne de crédit qui va obliger le professionnel de santé à présenter en amont des factures des investissements réalisés.
Le crédit amortissable ou le crédit-bail ne sont pas adaptés au financement de la trésorerie.
Seul le crédit renouvelable professionnel est une réponse adaptée pour régler rapidement un besoin ponctuel ou récurrent de trésorerie, sans obligation de rembourser totalement sous 30 jours et sans présentation de devis…

 

Un crédit renouvelable aux multiples avantages

Une première facilité est offerte en ouvrant un compte de trésorerie sans l’utiliser immédiatement. Ce type d’ouverture, sans financement, est totalement gratuit.
En cas de besoin, le libéral peut demander, par téléphone ou par internet un virement vers son compte bancaire. Les fonds apparaissent généralement sur le relevé en 3 jours ouvrés. Le mois suivant un premier prélèvement est enclenché.
Le professionnel de santé garde la main et peut, à tout moment, modifier les remboursements ou rembourser le crédit par anticipation.

 

Comment ouvrir un crédit de trésorerie professionnel ?

Les libéraux de santé font le plus souvent leur demande d’ouverture de crédit de trésorerie sur internet. Bien sûr il est toujours possible d’appeler CMV Médiforce si l’on préfère échanger avec un chargé d’affaire.

Depuis 2021, CMV Médiforce propose aux professionnels de santé un nouveau processus plus rapide et sans délais postaux.
Avec la signature électronique tout peut se faire en ligne et donc encore plus rapidement !

 


 

Cette vidéo vous a été proposée par CMV Médiforce.

CMV_Logo

Incapacité de travail : votre indemnisation s’améliore !

le 22-07-2021

Incapacité de travail : votre indemnisation s’améliore !
(Mais est-ce vraiment suffisant…) ?

 

Les bonnes nouvelles ne sont pas si courantes, aussi avez-vous sans doute entendu parler de la réforme de vos indemnités journalières prévues par votre régime obligatoire, la CNAVPL-CARCDSF ?

Une réforme entrée en vigueur le 1er juillet 2021 et qui représente une avancée réelle pour votre protection sociale…

En effet,  jusqu’à maintenant une maladie ou un accident vous confrontait à une baisse importante de vos revenus et du CA de votre cabinet, puisque vous n’étiez indemnisés qu’à partir du 91è jour d’arrêt maladie. Désormais, ce délai s’établit à 3 jours et les indemnités sont versées pendant 87 jours consécutifs. Au-delà, votre caisse CARCDSF prend le relai pour 365 jours pour une période continue (ou 3 ans pour une période discontinue cumulée). En contrepartie votre cotisation obligatoire est fixée à 0,15% de votre bénéfice non commercial en 2021 et à 0,3% à partir de janvier 2022.

 

Désormais bien protégé ? Pas si sûr …

 

Les nouvelles conditions de protection garanties par votre couverture obligatoire sont certes une amélioration, mais elles sont limitées : votre indemnité journalière maximale s’élèvera à 169€ (si votre revenu est supérieur ou égal à 3 PASS) et votre indemnité minimale à 22€.

 

Exemple chiffré :
Docteur Durant a perçu un revenu mensuel moyen de 9 000€ au cours des 2 dernières années. Suite à un accident, il est dans l’incapacité d’exercer sa profession de façon temporaire ; il est donc en arrêt de travail pendant 2 mois.

 

Il percevra de la part du régime obligatoire :
• 50% de ses revenus déclarés selon la règle 1/730 x revenus déclarés, plafonnés à 169€.
• 169 x 60 jours = 10 140€
Son manque à gagner sur la période sera de 7 860€ (18 000€ – 10 140€)

 

Bien choisir ou adapter sa prévoyance

 

Notre conseil : prenez quelques minutes de votre temps pour vérifier si cette réforme vous permet de couvrir l’ensemble des besoins financiers de votre cabinet. Les chirurgiens-dentistes affichent, en moyenne, un CA de 280 000€, soit une moyenne de revenus d’environ 7 500€ par mois, contre 3 000€ indemnisés en cas d’arrêt de travail…

Incluez dans vos calculs votre contrat de prévoyance complémentaire, si vous en avez un, et, là encore, prenez le temps de faire un point. Une prévoyance complémentaire doit être révisée régulièrement, et cette réforme est l’occasion de s’y pencher.

 

Parmi les éléments à vérifier dans votre contrat de complémentaire, spécifiques à votre activité de chirurgien-dentiste :

• Votre couverture en cas de blessure à la main.
• La couverture de vos charges ou frais fixes professionnels.
• La prise en compte de votre mode d’exercice (individuel, SELARL, …), qui influe en particulier sur la durée de franchise applicable.
• Son adéquation par rapport aux évolutions récentes de votre revenu ou de vos charges, ainsi que celles de votre vie familiale (mariage, séparation, naissance d’un enfant…). Nous conseillons une mise à jour de votre contrat chaque année.
• Dans le cadre de société d’exercice en groupe, une garantie décès croisé.

 

Véritable outil de sécurisation financière pour vous et vos proches, garantie de pérennité de votre cabinet dentaire, votre prévoyance complémentaire doit être adaptée à votre profession et ce, dès l’entrée en exercice.

Vous pouvez faire auditer gracieusement votre contrat actuel au 01 76 73 29 61 (Paris)
ou 04 42 29 77 97 (Province).

Aude de Laage.
Cet article vous est proposé par Thesaurus, acteur de référence du conseil indépendant en gestion privée.

 


 

logo_thesaurus

THESAURUS
Parc de la duranne – CS 20450
235 Rue Louis de Broglie
13592 AIX EN PROVENCE CEDEX 3
Tél  : 04 42 29 60 83
Fax : 04 42 20 34 26

 

 

Financement des travaux au cabinet dentaire

le 12-07-2021

 Les travaux pour le professionnel de santé

Tous les types de travaux peuvent être financés du moment qu’ils sont effectués dans le local professionnel. Les plus importants comme l’agrandissement du cabinet nécessitent un permis de construire mais il faut penser également au travaux de mises aux normes pour l’accessibilité, l’accueil, l’insonorisation, la confidentialité… La question sanitaire est de plus en plus prégnante mais il faut penser aussi au « décor » du cabinet pour rassurer les patients.

 

Comment financer les travaux ?

Le crédit travaux est un crédit amortissable dont caractéristiques décidées en amont, ne bougent pas sur toute la durée du crédit. Le montant du crédit peut couvrir jusqu’à 100% du montant des devis présentés par une entreprise ou un artisan. Selon le montant du budget et le type de travaux il est possible de choisir une durée de remboursement jusqu’à 84 mois mais pour un investissement moins élevé la durée peut commencer à 36 mois.

Impacts du crédit travaux sur la fiscalité

Le crédit travaux effectué à titre professionnel permet au libéral de santé d’optimiser sa fiscalité.
Tous les ans pendant la durée du crédit amortissable le professionnel de santé va amortir les mensualités d’emprunt prélevées. D’un point de vue fiscale il va pouvoir déduire les intérêts générés par le crédit.
Cette opération de valorisation du cabinet a donc un intérêt comptable et fiscal.

 

Comment mettre en place un crédit travaux

Sur le site cmvmediforce.fr, avant même de connaître le montant exact des travaux, vous pouvez effectuer des simulations. Une fois que les artisans et les entreprises vous communiquent les devis pour faire votre choix vous ajustez les montant pour faire votre demande en ligne. Vous déterminez ainsi les mensualités qui vous conviennent.

 

Comment sont délivrés les fonds ?

Dès réception des devis signés et des factures à régler, vous transmettez ces documents à CMV Médiforce. Les fonds vous sont envoyés par virement et vous gardez donc la main pour payer vous-même les entreprises dès que les travaux sont finis.

 

 


 

Cette vidéo vous a été proposée par CMV Médiforce.

CMV_Logo