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Baromètre 2025 de la santé bucco-dentaire : les maladies parodontales

le 21-07-2025

Entretien croisé avec Céline Camilleri, Présidente de Haleon France et le Dr Ryma Chaouche, chirurgien-dentiste, Directrice des Relations avec les Professionnels de Santé chez Haleon France.

 

Le groupe Haleon a un portefeuille de produits de santé, principalement axés sur la santé bucco-dentaire, en particulier sur la sensibilité dentaire et les problèmes parodontaux. Haleon a contacté l’Union Française de la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD) pour réaliser ensemble un baromètre axé sur les maladies parodontales.

 

Alors que la santé bucco-dentaire est de plus en plus reconnue comme un pilier de la santé générale, le Baromètre 2025 dresse un état des lieux préoccupant sur la prévalence et la méconnaissance des maladies parodontales en France. Basé sur deux enquêtes menées par l’Institut Ipsos, ce baromètre met en lumière un enjeu de santé publique majeur encore trop peu intégré dans les politiques de prévention.

 

La santé bucco-dentaire des Français

Dentalespace : Le baromètre Haleon-UFSBD dresse un état des lieux inédit de la santé bucco-dentaire des Français. Quels en sont, selon vous, les principaux enseignements ?

 

Céline Camilleri (C.C.) : Les maladies parodontales sont des affections bucco-dentaires qui touchent près d’un milliard de personnes dans le monde selon l’OMS. Pourtant, elles restent très mal connues en France.

 

Parmi les premiers constats du baromètre Haleon-UFSBD, deux chiffres interpellent :
85 % des Français interrogés méconnaissent les maladies parodontales, alors qu’elles sont fortement liées à des pathologies chroniques comme le diabète, l’hypertension ou les maladies cardiovasculaires.
Les chirurgiens-dentistes, eux, sont unanimes : il est urgent d’instaurer une politique de santé publique dédiée à la prévention et à la prise en charge de ces maladies, en lien avec l’ensemble des professionnels de santé.

 

Les maladies parodontales

Dentalespace : Le constat que vous dressez sur les maladies parodontales est préoccupant. Comment expliquez-vous que ces maladies soient aussi méconnues des Français ?
Vous y voyez un enjeu de santé publique majeur et le principal sujet de santé bucco-dentaire chez l’adulte. Pourquoi est-ce aussi important ?

 

C.C. : Seulement un français sur cinq est correctement informé sur les maladies parodontales. Ce chiffre n’est pas très surprenant et s’explique en partie par les campagnes historiques de prévention, centrées sur la carie dès le plus jeune âge (l’initiative Génération Sans Carie et le programme M’T Dents).
Pendant longtemps, la prévention s’est concentrée sur la carie. Mais aujourd’hui, les adultes vieillissent avec leurs dents et les gardent plus longtemps, ce qui rend les maladies parodontales plus fréquentes.

 

Dr Ryma Chaouche (R.C.) : Les maladies parodontales sont aujourd’hui en forte progression et constituent un enjeu croissant de santé publique. Leur cause principale reste la mauvaise hygiène bucco-dentaire, favorisant l’accumulation de plaque dentaire, véritable facteur déclencheur de l’inflammation gingivale.
D’après le baromètre, 2 Français sur 3 rencontrent régulièrement des symptômes évocateurs de maladie parodontale : saignement des gencives, sensibilité dentinaire liée à la récession des gencives ou sensibilité des gencives.

 

Les patients souffrant de sensibilité gingivale ont souvent tendance à réduire, voire à éviter le brossage, par crainte de la douleur. Ce comportement aggrave progressivement leur état de santé bucco-dentaire, installant un cercle vicieux. À terme, cela peut conduire à une inflammation chronique, à une mobilité dentaire accrue, puis à un édentement partiel ou total.
Les conséquences dépassent alors le simple cadre buccal : troubles nutritionnels, altération de la qualité de vie, isolement social et impact direct sur l’état de santé général.

 

Les chirurgiens-dentistes observent un constat préoccupant : 82 % rencontrent souvent des patients qui saignent des gencives lorsqu’ils se brossent les dents. Ce symptôme, pourtant révélateur d’un déséquilibre inflammatoire, est généralement minimisé, voire ignoré par les patients. Or, il constitue un signal d’alerte essentiel. Il devient donc impératif de renforcer les messages de prévention, non seulement autour de la carie dentaire, mais également sur la santé du parodonte.

 

Au-delà de leurs répercussions esthétiques et de l’impact sur les interactions sociales, les maladies parodontales soulignent surtout le lien étroit entre santé bucco-dentaire et santé générale. De nombreuses affections chroniques, reconnues en tant qu’Affections de Longue Durée (ALD), entretiennent un lien bidirectionnel avec les pathologies parodontales.
C’est notamment le cas du diabète : une parodontite non traitée peut déséquilibrer le contrôle glycémique, tandis qu’un diabète mal contrôlé aggrave les atteintes parodontales. Ce lien s’étend aussi à d’autres pathologies systémiques telles que certaines cardiopathies, les maladies auto-immunes, le VIH ou encore les polyarthrites.

 

Les maladies parodontales touchent une part importante de la population, et certains profils sont particulièrement exposés : les fumeurs, les porteurs de prothèses dentaires et les femmes enceintes, particulièrement en raison des modifications hormonales.
Parmi ces trois groupes à risque, seules les femmes enceintes bénéficient actuellement d’un suivi médical renforcé, ce qui souligne l’urgence d’élargir les dispositifs de prévention et de repérage à l’ensemble des populations vulnérables. Il est donc nécessaire de sensibiliser l’ensemble de la population !

 

 

Les recommandations pour lutter contre ces maladies

Dentalespace : Vous formulez avec l’UFSBD cinq recommandations pour mieux lutter contre ces maladies. Le renforcement de la prévention apparaît au cœur des enjeux ?
Les chirurgiens-dentistes s’expriment aussi unanimement pour un renforcement de l’interdisciplinarité entre professionnels de santé. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 

C.C. : Haleon et l’UFSBD proposent un plan d’action articulé autour de trois axes : prévenir, collaborer, prendre en charge.

 

Mieux prévenir

Lancer une campagne nationale de sensibilisation grand public sur les maladies parodontales et leur lien avec les ALD, avec un focus sur les populations à risque.
L’UFSBD, soutenu par Haleon et le Ministère de la Santé, des Solidarités et des Familles, a déjà lancé un premier volet « On a tous une bonne raison de l’ouvrir ! », visant à encourager le rendez-vous annuel chez le chirurgien-dentiste.

 

Mieux collaborer

Former les professionnels de santé de proximité, notamment médecins généralistes et pharmaciens, pour améliorer le repérage des signes d’alerte et le conseil aux patients. Le rôle du pharmacien ou du médecin généraliste est sous-exploité dans la détection des pathologies bucco-dentaires.

 

 

Seuls 33 % des chirurgiens-dentistes reçoivent régulièrement des patients adressés par d’autres professionnels de santé. Le renforcement de l’interdisciplinarité pourrait passer par :
Un renforcement de la formation continue via le DPC, avec l’intégration de modules d’hygiène bucco-dentaires élargis et approfondis ;
L’intégration des chirurgiens-dentistes dans les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) ;
L’amélioration des guides de bonnes pratiques destinés aux autres professionnels de santé, particulièrement les bilans préventifs en pharmacie.

 

Mieux prendre en charge

Proposer la mise en place de deux bilans parodontaux remboursés à 30 et 50 ans, d’abord via les complémentaires santé, puis à intégrer dans le panier de soins de l’Assurance Maladie.

 

Haleon au contact des chirurgiens-dentistes

Dentalespace : Quelles seront les prochaines étapes de ce projet ? En tant qu’acteur de la santé bucco-dentaire, quelles sont vos relations aujourd’hui avec les praticiens ?

 

R.C. : Acteur historique de la santé bucco-dentaire, Haleon s’est imposé comme pionnier dans la sensibilisation à l’hypersensibilité dentinaire, avec le lancement il y a plus de soixante ans de la première molécule destinée à soulager cette pathologie encore méconnue à l’époque.
L’entreprise s’est appuyée dès ses débuts sur les universités dentaires pour ancrer cette problématique dans l’enseignement
, aux côtés des futurs professionnels de santé.

 

Aujourd’hui, un réseau de visiteurs médicaux couvre l’ensemble du territoire, en lien direct avec les cabinets dentaires, afin d’accompagner les praticiens dans leurs recommandations au fauteuil.
Présente dans les centres universitaires où les étudiants sont en contact direct avec les patients, la marque met à disposition des produits et des supports pédagogiques pour les initier à l’éducation à l’hygiène bucco-dentaire. Un enjeu majeur, lorsqu’on sait qu’à peine un tiers des Français respecte les deux minutes de brossage avec une méthode adéquate.

 

La proximité avec la profession s’illustre également lors des grands rendez-vous nationaux, tels que les congrès professionnels, qui permettent des échanges riches pour mieux comprendre les attentes des praticiens. Cette démarche s’inscrit dans une collaboration active avec les collèges d’enseignants en parodontologie et en odontologie conservatrice, en vue de développer des outils pédagogiques adaptés aux besoins du terrain.

Haleon est par ailleurs engagé aux côtés de sociétés savantes, comme l’UFSBD, et travaille depuis peu avec la SFPIO dans le prolongement du baromètre, afin de faire émerger un second axe de réflexion centré sur des propositions concrètes à destination des chirurgiens-dentistes.

 

Toutes ces initiatives seront détaillées lors du prochain congrès de l’ADF. Haleon y présentera ses innovations produits, ses actions de prévention et organisera une table ronde en partenariat avec l’UFSBD et la SFPIO, le jeudi 27 novembre à 12h30.
Retrouvez Haleon sur le stand ADF n°4M15, 4e étage du Palais des Congrès de Paris.

 


 

Pour découvrir l’intégralité du Baromètre de la santé bucco-dentaire établi par Haleon et l’UFSBD, cliquez ici !

Quelle place pour le brossage sonique après un détartrage surfaçage ?

le 22-04-2024

La place de l’hygiène buccale dans le traitement parodontal et notamment à la suite du détartrage-surfaçage est désormais une donnée acquise. Cependant, de nombreux points restent ouverts à la discussion et font régulièrement l’objet d’études visant à préciser les meilleures modalités d’une hygiène efficace dans une situation de maladie parodontale.

 

C’est dans ce contexte qu’intervient la publication par l’International Journal of Dental Hygiene d’une nouvelle étude(1). Celle-ci porte sur le suivi d’une population atteinte de parodontite de stade I/II, ayant bénéficié d’un détartrage-surfaçage. Elle compare pendant 24 semaines l’effet de deux techniques de brossage sur l’évolution du saignement au sondage et de plusieurs autres indicateurs cliniques de la santé parodontale.

 

Les résultats de l’étude

Les sujets éligibles pour cette étude randomisée, en simple aveugle et groupes parallèles, étaient âgés de 18 à 75 ans et ont été répartis en deux groupes de traitement suivant le type de brossage permettant d’assurer leur hygiène buccale à domicile :
Groupe 1 (nommé PTB) : utilisation deux fois par jour d’une brosse à dents sonique Philips Sonicare DiamondClean Smart (en mode Gum Health, à l’intensité maximale et avec une tête de brosse Premium Gum Care).
Groupe 2 (nommé MTB) : utilisation deux fois par jour d’une brosse à dents manuelle.

 

Ces sujets ont été revus toutes les 4 semaines pour réaliser les mesures suivantes : saignement au sondage, indice de plaque, profondeur de poche au sondage et niveau d’attache clinique.

 

Sur les 328 sujets, 299 ont terminé l’étude dont les résultats montrent clairement l’efficacité, sur les critères étudiés, du brossage réalisé avec la brosse à dents sonique Philips Sonicare DiamondClean Smart par rapport au brossage avec une brosse à dents manuelle.

 

 

Le saignement au sondage

Ainsi, pour le saignement au sondage à 24 semaines, le pourcentage de réduction (erreur standard) par rapport au début de l’étude était de 54,55% (2,53%) pour le groupe PTB et de −1,06% (2,52%) pour le groupe MTB, p< 0,0001.


Fig. 01 : graphique représentant la réduction du saignement au sondage en pourcentage par rapport au temps passé.

 

 

L’indice de plaque

Pour l’indice de plaque à 24 semaines, le pourcentage de réduction (erreur standard) par rapport au début de l’étude était de 29,89 % (0,90 %) pour le groupe PTB et de −1,11 % (0,89 %) pour le groupe MTB, p< 0,0001.

 


Fig. 02 : graphique représentant la réduction de l’indice de plaque en pourcentage par rapport au temps passé.

 

 

La profondeur de poche

Pour la profondeur de poche au sondage à la semaine 4, les deux groupes de traitement se sont améliorés significativement. L’amélioration n’a pas été durable pour le groupe MTB alors qu’elle est restée statistiquement significative tout au long de l’étude pour le groupe PTB avec une réduction maximale à la semaine 16.

 


Fig. 03 : graphique représentant la réduction de la profonteur de poche en pourcentage par rapport au temps passé.

 

 

Le niveau d’attache

Enfin, la différence de changement de niveau d’attache clinique entre les deux groupes a été faible, mais statistiquement significative, le groupe PTB montrant une plus grande amélioration à tous les temps, p= 0,0205 à la semaine 4 et p< 0,0001 aux temps suivants.

 

Conclusion

De toutes ces données, il ressort donc que l’utilisation de la brosse à dents électrique Philips Sonicare DiamondClean Smart à domicile après détartrage/surfaçage permet d’améliorer plusieurs indices cliniques tels que les niveaux de saignement et de profondeur de poche au sondage, ainsi que le niveau de plaque significativement mieux qu’une brosse à dents manuelle jusqu’à 24 semaines.

 

 

Références bibliographiques

(1) W. Jenkins, E. M. Starke, M. Nelson, K. Milleman, J. Milleman, M. Ward – The effects of scaling and root planing plus home oral hygiene maintenance in Stage I/II periodontitis population : A 24-week randomized clinical trial.
First published: 30 January 2024.

 


Cet article vous est proposé par Philips.
Pour aller plus loin, inscrivez-vous au webinar du 18 juin co-animé par la SFPIO et Philips :
Webinaire de 13h00
Webinaire de 19h00

 

Accéder au traitement parodontal avec le traitement d’assainissement progressif

le 27-06-2023

La pratique de traitement parodontal est au centre de la prise en charge bucco-dentaire des patients. Elle a un rôle non seulement curatif, mais aussi préventif. Les soins et les prothèses seront réalisés dans un environnement parodontal sain.

 

Le protocole de Traitement d’Assainissement Progressif (TAP) validé par le Dr Glez a pour objectif d’intégrer la parodontologie à l’omnipratique grâce à la mise en place d’une procédure simplifiée basée sur la technologie ultrasonique (piezoélectrique) et l’utilisation de micro-inserts spécifiques. Le TAP est une méthode d’organisation des différentes séances de traitement ultrasonique. C‘est la phase curative d’assainissement parodontal.

 


Fig. 01 : schéma du traitement de la parodontite.

 

Le protocole dit « mécanique » se divise en 3 séances opératoires, espacées de 8 à 15 jours afin de permettre la diminution progressive de l’inflammation, de limiter la douleur et d’objectiver la réponse parodontale.

 

Matériel nécessaire à la réalisation du protocole :
3 inserts sont utilisés successivement , P10, P11, P1D dont les vibrations sont contrôlées par le Varios Combi Pro.

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Fig. 02 : photos des micro-inserts, de gauche à droite, P10, P1D, P11R.

 

La première consultation est particulièrement importante puisque la réussite du traitement est dépendante de la motivation et de la compréhension du patient. Le patient est informé sur la nouvelle hygiène bucco-dentaire stricte qu’il devra observer et de la mise en place du traitement.

 

L‘ordonnance est simplifiée :
• démonstration et prescription de brossettes interdentaires
• instauration d’un brossage des gencives

Le patient doit être placé au centre du traitement car son implication va être déterminante pour une stabilisation sur le long terme.

 

Première séance

La première séance se concentre sur la désorganisation du biofilm et l’élimination du tartre supra et juxta-gingival. La facilitation du passage des brossettes et la libre circulation du flux salivaire dans les espaces interdentaires va concourir à la réhabilitation du biotope buccal.

L’insert P10 est considéré comme l’insert «  généraliste  ». Il va permettre d’éliminer le biofilm sur toutes les faces des dents et des espaces interdentaires.
Lors de cette première séance, il pénètrera dans les 3 premiers millimètres des poches.

 

Fig. 03 : espace déjà libéré autour des dents après première séance. 

 

Fig. 04 : l’insert travaille avec la ligne saillante sur les 2 derniers millimètres.

 

Deuxième séance

La deuxième séance est destinée à un travail plus profond.
Nous recherchons avec les inserts P11 à traiter les poches en profondeur. Grâce à son angulation, il permet un accès aisé des faces mésiales et distales molaires. La longueur augmentée de l’insert, permet d’optimiser les vibrations même à des puissances modérées.

 

Fig. 05 : l’extrémité de l’insert en métal travaille tangentiellement et jamais sur la pointe.

 

Troisième séance

La troisième séance est consacrée au traitement du fond des poches et des lésions de furcations molaires.
Elle se concentre sur le traitement de la totalité du volume des poches et l’exploration des lésions inter-radiculaires étroites grâce à l’insert diamanté P1D qui permet de détecter la présence des derniers dépôts.  

 

parodontalFig. 06 : la finesse de l’insert diamanté permet d’accéder à des zones très étroites. L’insert est efficace sur la totalité de l’extrémité et du corps.

 

Réévaluation

Pour évaluer à nouveau les résultats, en termes d’hygiène, de réattache et d’inflammation, un rendez-vous est fixé à trois mois.

Tous les patients seront suivis dans le cadre d’un protocole de maintenance parodontale et implantaire.

En ce qui concerne la maintenance, nous aborderons en détail l’intérêt et les indications de l’insert plastique VP-10 qui pourra agir directement au contact des cols implantaires en titane comme en zircone.

 

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Fig. 07 : parodontite de l’adulte stabilisée depuis 10 ans.

 

Fig. 08 : utilisation de l’insert VP10 indiqué pour la maintenance des cols implantaires.

 

Le TAP est une procédure simplifiée pour rendre autonome l’omnipraticien dans la prise en charge des cas de parodontites. Elle permet d’obtenir des résultats cliniques mais aussi de transformer le rapport qu’entretien le patient avec sa bouche. Il limite la douleur grâce à une action ultrasonique plus douce sur les racines dénudées.

 

Retrouvez tout le détail de ce protocole dans la formation clinique Traiter les parodontites en 3 séances, permettant la mise en œuvre de cette méthode dans la réalité de l’omnipratique proposé par NSK Academy.

 


 

Cette article vous est proposé par NSK.

Comment prendre au sérieux les maladies des gencives ?

le 17-10-2022

Les maladies des gencives prennent de plus en plus d’ampleur au sein de nos cabinets dentaires. Nous savons que la prévention est primordiale, notamment chez les plus jeunes ou les plus à risques.

Ce constat a suscité une prise de conscience de la profession conduisant à de nombreuses études à ce sujet.

 

 

Dans cette vidéo, le Professeur Philippe Bouchard, PU-PH à l’Université Paris-Diderot et responsable du département de Parodontologie, détaille l’étude publiée dans The Economist intitulée « Time to take gum disease seriously » : il est temps de prendre les maladies des gencives au sérieux !

Cet article reflète l’impact sociétal et économique des parodontites. Celles-ci sont très prévalentes puisque 14% d’individus sont atteints de périodontite sévère aujourd’hui. S’ils elles n’ont pas été détectées suffisamment tôt, elles s’avèrent couteuses à traiter. Néanmoins, elles sont faciles à prévenir !

 

Suite à cette présentation du Pr Bouchard, une table ronde a été organisée par Oral-B afin de débattre de la prévention et des risques liés aux maladies parodontales.

 

Les conférenciers invités sont :

Pr Olivier Huck, président du collège National des Enseignants en Parodontologie.

Dr Caroline Fouque, présidente de la Société Française de Parodontologie et d’Implantologie Orale (SFPIO).

Pr Philippe Bouchard, PU-PH à l’Université Paris-Diderot, responsable du département de Parodontologie.

Pr Isabelle Durand-Zaleski, spécialiste en économie de la santé.

 


 

Retrouvez l’intégralité de cette vidéo sur le site d’Oral-B.

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Santé générale et santé parodontale : de la tête aux pieds ! (Saison 1)

le 19-07-2022

Retour sur le webinar Oral-B du 27 juin 2022 sur le thème « Santé parodontale et santé générale : de la tête aux pieds ! ».

 

 
Ce webinar se focalise sur le bénéfice du diagnostic et du traitement dans la réduction des facteurs de comorbidité pour les pathologies cardiovasculaires, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, la maladie de Parkinson et la grossesse.

Les intervenants, quatre spécialistes et trois chirurgiens-dentistes, se sont rencontrés pour mettre en perspective les liens entre la santé bucco-dentaire et la santé générale.

 

Les intervenants

Au cours de ce webinar, le Pr. Martine Bonnaure-Mallet, parodontiste et présidente du Groupe Réflexion Paro-Médecine (GRPM) introduit la conférence avant de laisser place aux spécialistes qui se relayeront pour échanger avec les parodontistes : Dr. Jean-Marc Dersot et Dr. Marie-Laure Colombier.

La première spécialiste invitée est le Dr. Manon Auffret, chercheuse en neuroscience et pharmacienne, qui intervient sur les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.
La neurologue et chercheuse Dr. Giuseppina Caligiuri nous parle ensuite des maladies cardiovasculaires, suivie par le Dr. Carmen Stefanescu, gastro-entérologue, hépatologue et chercheuse, qui oriente son intervention sur les maladies chroniques de l’intestin. Enfin, le Dr. Pierre-François Ceccaldi, gynécologue-obstétricien, présente les liens entre la grossesse et les maladies parodontales.

 

L’enjeu de cette rencontre est de mieux comprendre les connexions qui existent entre la santé générale et la santé bucco-dentaire afin de prévenir les patients, de les accompagner et/ou de les rediriger vers les spécialistes compétents.

Venez découvrir l’intégralité du replay de cette incroyable émission, dès maintenant !

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Cette vidéo vous est proposée par Oral-B.

Diabète et maladies parodontales : une association de malfaiteurs !

le 16-11-2021

Introduction

Les maladies parodontales sont des maladies d’origine bactérienne, inflammatoires et multifactorielles. Au niveau local, c’est l’inflammation induite par certaines bactéries buccales qui est responsable de la destruction des tissus parodontaux(1). Bien que non douloureuse, cette inflammation, ou l’halitose qui l’accompagne souvent, inquiètent parfois les patients. Mais ce sont les symptômes plus tardifs comme les récessions, les mobilités ou les pertes dentaires qui motivent généralement les consultations. Cette situation explique un sous diagnostic des maladies parodontales bien qu’elles concernent près d’un adulte sur deux(2,3).

 

Impact des maladies parodontales sur la santé générale

Si les conséquences locales des maladies parodontales impactent fortement la qualité de vie(4), ce sont les conséquences sur la santé générale(5) qui font désormais l’objet d’une attention grandissante et font de la prévention des gingivites et des parodontites un enjeu de santé générale.

De nombreuses études ont montré que les maladies parodontales peuvent initier ou aggraver d’autres maladies chroniques(6). Pour ne citer que les plus connues et les mieux documentées, les relations entre maladies parodontales et pathologies générales sont nombreuses et concernent :
• l’augmentation des risques de maladies cardiovasculaires(7).
• l’augmentation du risque de complications pendant la grossesse(8)
• l’augmentation du risque de parodontite chez le diabétique et la perturbation de l’équilibre de la glycémie(9)

 

Une relation bidirectionnelle avec le diabète

En 2015, 3,5 millions de français, soit 5,4% de la population, étaient diabétiques(10).
Les études montrent que les parodontites ont des effets négatifs sur l’équilibre de la glycémie(9) et augmentent les complications des diabètes(11). Les atteintes micro et macro vasculaires chez les diabétiques ont des conséquences graves telles que la cécité, l’insuffisance rénale terminale ou les accidents vasculaires cérébraux.

Mais le diabète augmente également le risque de parodontites et le risque de souffrir de formes plus sévères que les non diabétiques. Les parodontites sont ainsi décrites comme la 6è complication la plus fréquente du diabète de type 2(12).

 

Impact des soins parodontaux

Heureusement, il a été montré que le traitement parodontal (non chirurgical et chirurgical) a des effets positifs sur les paramètres biologiques systémiques pour plusieurs pathologies générales et notamment le diabète(6,11,13).

Ces traitements parodontaux ont donc une efficacité locale se traduisant par un très faible taux de perte dentaire, mais aussi des bénéfices au niveau général montrés par de nombreuses études. Dans le cas du diabète, cette amélioration du bilan biologique se manifeste par une diminution d’environ 0,4% du taux d’HbA1c (hémoglobine glyquée)(14,15).

 

Quelle hygiène bucco-dentaire pour les patients diabétiques ?

Ces données encourageantes ne doivent pas occulter le fait que le traitement parodontal est voué à l’échec s’il n’est pas accompagné d’un contrôle de plaque personnel efficace(16).
L’hygiène bucco-dentaire quotidienne est donc bien un élément fondamental du maintien en bonne santé, au niveau local mais aussi au niveau de la santé générale.

Malheureusement, force est de constater que les instructions des praticiens ne suffisent pas toujours à faire adopter les bons gestes même lorsque la santé générale est en jeu. Ce qui est simple et évident pour les professionnels ne l’est pas forcément pour de nombreux patients. Il existe cependant des moyens techniques pour optimiser l’hygiène buccale de tous ceux qui ont des difficultés à suivre les conseils qui leurs sont prodigués. Ce sont notamment les brosses à dents électriques et notamment les brosses soniques dont la supériorité vis-à-vis des brosses manuelles a été confirmée par de nombreuses études et une méta-analyse portant sur 1870 patients(17).

 

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Références bibliographiques

(1) Darveau RP. – Periodontitis: a polymicrobial disruption of host homeostasis.
Nat Rev Microbiol. 2010;8(7):481-90

(2) Eke PI., Dye BA., Wei L., Slade GD., Thornton-Evans GO., Borgnakke WS., et al. – Update on Prevalence of Periodontitis in Adults in the United States: NHANES 2009 to 2012.
J Periodontol. 2015;86(5):611-22

(3) Bouchard P., Boutouyrie P., Mattout C., Bourgeois D. – Risk assessment for severe clinical attachment loss in an adult population.
J Periodontol. 2006;77(3):479-89

(4) Buset SL., Walter C., Friedmann A., Weiger R., Borgnakke WS., Zitzmann NU. – Are periodontal diseases really silent? A systematic review of their effect on quality of life.
J Clin Periodontol. 2016;43(4):333-44

(5) Cullinan MP., Seymour GJ. – Periodontal disease and systemic illness: will the evidence ever be enough?Periodontol 2000. 2013;62(1):271-86

(6) Tonetti MS., Van Dyke TE., working group 1 of the joint EFPAAPw. – Periodontitis and atherosclerotic cardiovascular disease: consensus report of the Joint EFP/AAP Workshop on Periodontitis and Systemic Diseases.
J Periodontol. 2013;84(4 Suppl):S24-9

(7) Aleksejuniene J., Holst D., Eriksen HM., Gjermo P. – Psychosocial stress, lifestyle and periodontal health.
J Clin Periodontol 2002 ; 29 : 326-335

(8) Han YW., Wang X. – Mobile microbiome: oral bacteria in extra-oral infections and inflammation.
J Dent Res 2013; 92: 485-491

(9) Preshaw PM., Alba AL., Herrera D., Jepsen S., Konstantinidis A., Makrilakis K., et al. – Periodontitis and diabetes: a two-way relationship.
Diabetologia. 2012;55(1):21-31

(10) Fédération Française des Diabétiques

(11) Chapple IL., Genco R., Working group 2 of joint EFPAAPw. – Diabetes and periodontal diseases: consensus report of the Joint EFP/AAP Workshop on Periodontitis and Systemic Diseases.
J Clin Periodontol. 2013;40 Suppl 14:S106-12

(12) Loe H. – Periodontal disease. The sixth complication of diabetes mellitus.
Diabetes Care. 1993;16(1):329-34

(13) Sanz M., Kornman K., Working group 3 of joint EFPAAPw. – Periodontitis and adverse pregnancy outcomes: consensus report of the Joint EFP/AAP Workshop on Periodontitis and Systemic Diseases.
J Clin Periodontol. 2013;40 Suppl 14:S164-9

(14) Engebretson S., Kocher T. – Evidence that periodontal treatment improves diabetes outcomes: a systematic review and meta-analysis.
J Clin Periodontol. 2013;40 Suppl 14:S153-63

(15) Teeuw WJ., Slot DE., Susanto H., Gerdes VE., Abbas F., D’Aiuto F., et al. – Treatment of periodontitis improves the atherosclerotic profile: a systematic review and meta-analysis.
J Clin Periodontol. 2014;41(1):70-9

(16) Needleman I., Suvan J., Moles DR., Pimlott J. – A systematic review of professional mechanical plaque removal for prevention of periodontal diseases.
J Clin Periodontol. 2005;32 Suppl 6:229-82

(17) M. de Jager., O. Darch., J.W. Bikker., – The Effectiveness of Manual versus High-Frequency, High-Amplitude Sonic Powered Toothbrushes for Oral Health: A Meta-Analysis.
J Clin Dent 2017;28(Spec Iss A):A13–2

 


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L’impact d’une alimentation saine sur la santé générale et parodontale

le 15-03-2021

Une alimentation saine est importante pour la santé globale mais aussi pour la santé parodontale. La nutrition fait partie intégrante de l’équilibre complexe entre les tissus buccaux sains, la réponse de l’hôte et les micro-organismes oraux. Les professionnels dentaires peuvent contribuer à une population en meilleure santé en éduquant les patients à une alimentation saine, pour le bien de la santé bucco-dentaire mais aussi pour soutenir la santé générale.

 

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L’impact global d’une alimentation saine

L’importance d’une alimentation saine pour la santé globale est incontestable. Un grand nombre de recherches a exploré la relation entre la nutrition et la santé. Plusieurs revues ont été publiées soutenant qu’une consommation plus élevée de fruits et légumes réduirait le risque de maladies cardio-vasculaires, de diabète, de cancer et de nombreuses autres maladies systémiques. Il existe également un soutien pour certaines substances dans l’alimentation ayant une influence anti-inflammatoire sur le corps. Le passage à un régime anti-inflammatoire semble réduire le risque de nombreuses maladies systémiques.

 

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Les nutriments de notre alimentation sont traditionnellement divisés en macronutriments et micro-nutriments. Les macronutriments, c’est-à-dire les glucides, les protéines et les graisses, sont nécessaires en grandes quantités. Les micronutriments sont des vitamines et des minéraux, dont nous avons besoin d’une quantité minimale; cependant, ils sont essentiels à notre production d’hormones et d’enzymes.

 

Alimentation saine et santé parodontale

En parallèle de l’impact sur la santé générale, une alimentation saine peut également influencer la santé parodontale, le développement de la maladie et les résultats du traitement. Les fruits et légumes contiennent des nutriments importants qui sont généralement bénéfiques. Plusieurs études ont également exploré leur effet sur la santé parodontale, par exemple le rôle de diverses vitamines. L’effet de la vitamine C sur la prévalence de la parodontite est étudié de manière assez approfondie, ainsi que l’importance de la vitamine D pour les dents et les os. Il semble également y avoir une certaine association entre la vitamine D et la santé parodontale.

Dans un essai contrôlé randomisé, on a demandé aux patients du groupe test de passer à un régime anti-inflammatoire contenant peu de glucides et de protéines animales, plus d’acides gras Oméga-3 et beaucoup de vitamines C, D, d’antioxydants, de nitrates végétaux et de fibres. Pendant la période d’intervention de quatre semaines, ils n’ont effectué aucun nettoyage interdentaire.

Selon les résultats, le régime anti-inflammatoire a contribué à une réduction significative des saignements gingivaux par rapport au groupe témoin. Aucune différence dans les niveaux de plaque, la composition du microbiome sous-gingival ou les paramètres sérologiques inflammatoires n’a été trouvée entre les groupes.

 

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L’impact de la consommation de fruits sur la progression de la maladie parodontale a également été étudié, concluant qu’au moins cinq portions de fruits et légumes par jour peuvent prévenir la progression des maladies parodontales.

Une étude a mis un accent particulier sur les avantages du kiwi par rapport au résultat du traitement parodontal, car le kiwi contient des concentrations exceptionnellement élevées de vitamine C, ainsi que des minéraux et des polyphénols – des substances qui ont montré des effets anti-inflammatoires, antimicrobiens et antioxydants. Le groupe d’essai s’est vu prescrire deux kiwis par jour pendant cinq mois, avant et après le traitement.

Les résultats ont montré que les patients qui ajoutaient deux kiwis à leur alimentation quotidienne avaient une réduction significative de l’inflammation gingivale, même avant que les instructions d’hygiène bucco-dentaire ou toute instrumentation ne soient effectuées, par rapport au groupe témoin. Le groupe d’intervention a également présenté moins de formation de plaque. Dans ce cas, la consommation de kiwi n’a pas eu d’incidence sur le résultat du traitement parodontal, bien que d’autres études aient indiqué que certaines vitamines et certains minéraux pouvaient affecter le traitement.

 

Effets du mode de vie sur les micronutriments

Une proportion considérable d’individus semble avoir un apport insuffisant en vitamines et minéraux. De nombreux facteurs liés au mode de vie affectent la quantité de micronutriments dans le corps, tels que l’utilisation de nicotine, de drogues, d’alcool, de certains médicaments, ainsi que la transpiration abondante. Les aliments transformés doivent être évités. Il est préférable de manger des aliments sains et fraîchement préparés, mais la combinaison d’ingrédients affecte également la biodisponibilité des micronutriments. Les besoins en micronutriments varient au cours de la vie. L’âge, la croissance, la composition corporelle, la grossesse, l’allaitement, la ménopause et les maladies systémiques sont quelques facteurs d’influence.

Les connaissances sur la nutrigénétique, c’est-à-dire la réponse biologique de l’individu à un nutriment spécifique, se développent et la recherche a montré qu’en raison de la génétique, certains individus ont des difficultés à utiliser efficacement les micro-nutriments contenus dans les aliments.

 

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Conclusion

Un régime alimentaire contenant des fruits, des baies, des légumes, des racines, des noix, des céréales complètes, des fibres et des graisses insaturées semble avoir un effet positif sur la santé globale et pourrait également être bénéfique pour la santé bucco-dentaire. La profession dentaire a un rôle important à jouer en conseillant le patient non seulement sur la manière d’obtenir une hygiène bucco-dentaire optimale, mais également sur une alimentation plus saine.

 


 

Cet article vous est proposé par le Dr Anna Nilvéus Olofsson & Michaela von Geijer (Suède) de TePe.
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Michaela von Geijer, Docteur en chirurgie dentaire, Spécialiste de l’Odontologie chez TePe.
Anna Nilvéus Olofsson, DDS, Spécialiste en dentisterie pédiatrique, Responsable de l’odontologie et des Affaires Scientifiques chez TePe.

 


 

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