Archives

Retour sur la conférence du Dr Byoung Suh racontée par Grégory Camaleonte

le 15-10-2019

Le Dr Byoung Suh, spécialiste international en adhésion, a donné trois conférences en France au mois de septembre sur son thème fétiche.
Lors de ces conférences exceptionnelles, il a présenté le fruit de 40 ans de recherche en adhésion et dressé un état des lieux des meilleures pratiques dans les domaines du traitement de surface, du scellement et du collage.


Retour sur sa conférence à Paris le 23 septembre, racontée par Grégory Camaleonte.

Le collage, vaste sujet… Beaucoup de questions, une évolution permanente des matériaux et des matériels, des protocoles… Beaucoup de protocoles, parfois simples, parfois compliqués, mais peut-être le sont-ils quand on n’a pas bien compris comment cela fonctionne.

J’ai eu la chance d’assister à Paris, aux salons Hoche, à une conférence d’un des mentors de mon mentor le Dr André Faucher, membre fondateur de l’Académie du Sourire. La société Bisico a organisé une « tournée » du Dr Byoung Suh à Paris, Lyon et Marseille à propos du collage, mais pas seulement.

20190923_184027

Nous avons eu droit à un cours d’histoire, de chimie, de biomatériaux, plus de deux heures passionnantes avec un inventeur passionné ! De ses débuts en Corée du Sud à Séoul jusqu’à la fondation de sa société Bisco à Chicago, nous avons découvert le parcours d’un chimiste curieux et brillant, qui se pose des questions et tente (réussit le plus souvent) d’y répondre. Quand en 1970, Erickson lui demande de créer un composite d’obturation similaire à l’Adaptic, quand il a fallu penser aux problématiques de polymérisation, de compatibilité des matériaux, il y a réfléchi non seulement comme un chimiste, mais aussi comme un clinicien qui se retrouve en face de situations variées et plus ou moins complexes.

20190925

C’est grâce à des personnes comme le Dr Byoung Suh qu’aujourd’hui nous pouvons COLLER sur les tissus dentaires, mais surtout que nous pouvons soigner les patients sereinement en leur promettant des résultats prévisibles et durables. Non seulement, il crée les matériaux nécessaires, mais il insiste sur les protocoles d’utilisation qui doivent être simples et reproductibles pour être utilisés par le plus grand nombre de praticiens. Lorsque l’on voit les diapositives défiler, on comprend pourquoi ça marche, mais également pourquoi parfois ça ne marche pas. Et notre orateur d’un soir nous explique les procédures, compare les produits, ne se limite pas aux siens et sait reconnaître quand un produit concurrent est bon, preuve d’une honnêteté intellectuelle appréciée par la salle. Ce n’était pas une « soirée promo », c’était un échange, une réflexion avec un homme simple, passionnant et accessible qui prend le temps de vous répondre en vous souriant et en vous regardant droit dans les yeux.

Il faut aussi remercier la société Bisico, bien connue pour la qualité de ses produits, mais aussi pour le soin qu’elle prend a accompagner les praticiens tout au long de leur carrière, d’avoir organisé ces belles soirées. Il est bon de découvrir d’où on part, de constater les progrès effectués sur les 50 dernières années et d’envisager sereinement le futur !

IMG_3625 70865885_2308751399386650_1557457486305296384_n

Enfin, il faut souligner le flair de Fred Picavet : en 1990 au Mid-Winter à Chicago, il est à la recherche de produits de collage et d’adhésifs pour étoffer le catalogue de sa société Bisico. Les rendez-vous ne se passent pas forcément bien car Fred recherche des solutions efficaces pour les praticiens français et on lui propose des business plan, on lui parle d’argent, on ne lui donne pas de solutions. Déçu mais pas abattu, Fred fait un dernier passage à l’exposition et rencontre le Dr Byoung Suh, derrière une table, sur laquelle trône un seul flacon… vide ! Et quand un curieux rencontre un autre curieux, s’en suivent des heures de discussion autour du collage, des matériaux, des challenges de l’adhésion aux tissus dentaires, mais surtout une collaboration et une amitié qui durent depuis 30 ans !


Propos recueillis du Dr Romain CEINOS, MCU-PH, Président de la BioTeam Nice :

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à venir assister à la conférence du Dr Byoung Suh ?

Romain Ceinos : Étant un passionné de dentisterie adhésive, quand j’ai appris que le Dr Byoung Suh menait une tournée de conférences en France, j’ai saisi l’opportunité de venir le rencontrer. Il fait partie intégrante de l’Histoire de l’adhésion au profit de nos thérapeutiques restauratrices. Venir assister à sa conférence était pour moi un rendez-vous à ne pas manquer.

20190926_185117

Quelles sont vos impressions à l’issue de sa présentation ?

RC : Je dois admettre que j’ai été véritablement bluffé par la sagacité et la pédagogie du Dr Suh ! Sa conférence traite de thématiques pointues, mais à l’image de son livre Principles of Adhesion Dentistry — A Theoretical and Clinical Guide for Dentists, il a su adapter son discours hautement scientifique avec pertinence pour s’adapter à un public de cliniciens. J’ai particulièrement apprécié les clarifications apportées dans les protocoles d’assemblages entre les biomatériaux employés et les enjeux du succès clinique sur le long terme. Loin d’un discours partisan prêchant pour une firme commerciale, j’ai eu la sensation agréable d’écouter un homme de science cherchant à transmettre les connaissances nécessaires pour obtenir une adhésion de qualité.

70277443_431767030878699_8141701488477995008_n

 

Quel « take home message » avez-vous retenu ?

RC : De nombreuses informations sont venues jalonner cette conférence, mais je retiendrai sans doute qu’il n’existe pas encore de système adhésif idéal. Notre choix du biomatériau d’assemblage, de notre adhésif, voire même du protocole d’adhésion doit systématiquement être orienté par la situation clinique. Ainsi, il est illusoire de posséder dans nos tiroirs un utopique système miracle unique correspondant à toutes les situations rencontrées. Comprendre les produits qu’on manipule et éviter les erreurs de protocole reste à ce jour le meilleur moyen d’obtenir des résultats satisfaisants pérennes.

 


bisico-logo-1461580388

Cet article vous est proposé par Bisico. Les produits Bisico font partie des golden standard de l’adhésion et permettent de tout coller au cabinet dentaire, quels que soient les matériaux et les procédures.

Le mal de dos, le mal du siècle

le 15-10-2019

LE MAL DE DOS, LE MAL DU SIÈCLE

« Le mal de dos, le mal du siècle » voici plus de cent ans que cette expression a vu le jour. Bien que le siècle ait changé le mal de dos reste plus que jamais présent.

 

LES MAUX DE DOS ET L’USAGE DES SIÈGES

L’incroyable augmentation des problèmes de dos coïncide avec la sédentarisation de l’activité humaine et tout particulièrement avec l’usage courant du siège. Cette invention somme toute récente au regard de l’histoire, est à l’origine d’une majorité des problèmes de dos. En effet, sur un siège classique, la courbure naturelle en “S” de la colonne vertébrale se transforme en “C” mettant les disques intervertébraux sous pression.

Par ailleurs la standardisation des équipements fait qu’aujourd’hui avec une population en moyenne 10 cm plus grande qu’il y 100 ans, la hauteur des bureaux et tables reste toujours la même, d’où une position assise de plus en plus cyphotique.

Une ergothérapeute australienne, Mary Gale née Bambach, participant à un programme d’équitation pour enfants handicapés, fut fascinée de constater que, des enfants habituellement sanglés sur leur fauteuil roulant pouvaient se tenir assis sur le dos d’un cheval sans autre maintien. Voulant prolonger cette attitude valorisante tant sur le point physique que mental, elle créa un siège en forme de selle de cheval : le “Bambach Saddle Seat”.

 

Mary Gale Bambach

Mary Gale

Suivant d’autres patients aux professions diverses, elle s’aperçut que cette selle demeurait autant efficace.

 

LA SELLE “BAMBACH SADDLE SEAT”

La selle Bambach assure une position assise dynamique. Le bassin est vertical conservant à la colonne vertébrale sa cambrure naturelle en “S”. La musculature haubane, la colonne vertébrale et les tensions musculaires sont faibles. Les pressions intra-discales sont réduites et par conséquent les risques d’usure mécanique à l’origine des douleurs diminuent.

Posture

Parallèlement cette posture génère une moindre compression de l’estomac et de la cage thoracique : l’oxygénation et la digestion sont améliorées. Les muscles de la loge postérieure de la cuisse ne sont pas en appuis ; le retour veineux est moins entravé : les sensations de coupures et de fourmillements dans les membres inférieurs sont limitées.

Siège de référence de la profession dentaire, Bambach vous propose de découvrir les bienfaits de son siège avec son offre d’essai gratuite.
Pour l’essayer : https://www.bambach.fr/mal-au-dos/bambach.htm


log_BAMBACH_RVB

Cet article vous est proposé par Bambach.

Assurance habitation : les bons conseils pour plus de tranquillité

le 01-10-2019

Pour vivre sereinement, il convient de souscrire une police d’assurance à même de proposer les garanties qui vous conviennent. Encore faut-il savoir sur quels points être vigilant et quelles mesures préventives mettre en place. Autant de questions que votre assureur vous aidera à identifier et qui seront au cœur de la police d’assurance que vous souscrirez pour votre habitation.

Mieux vaut prévenir que guérir. Cet adage trouve tout son sens dans le domaine assuranciel. Et en particulier pour les contrats multirisque habitation. Se prémunir contre des événements dommageables ou contre les risques liés à certains biens nécessite en effet de mettre en place des actions préventives à même d’en limiter le risque de survenance. Il convient, en outre, d’actualiser votre contrat en cas de travaux réalisés dans votre habitation afin qu’il soit en adéquation avec les caractéristiques de votre domicile.

Domicile au sens large

Il vous faudra ainsi absolument avertir votre assureur de l’existence d’une pergola, d’un abri de jardin, ou encore d’une piscine. Une extension au contrat vous permettra d’étendre les garanties de votre contrat d’assurance multirisque habitation à ces annexes qui font également partie de votre domicile. Et pour votre piscine, il conviendra de l’équiper a minima d’un des quatre dispositifs de sécurité normalisés visant à prévenir le risque de noyade : abri, alarme, barrière ou couverture. A défaut le propriétaire encoure des sanctions pénales, notamment une amende de 45 000 €.

Comment limiter le vol ?

Dans le cadre d’un contrat multirisque habitation incluant une garantie vol, des moyens de protection sont souvent exigés. En particulier lorsque des biens de valeur sont présents ou en cas de vols à répétition.

• Les portes d’entrée devront par exemple être équipées de deux systèmes de fermeture et les fenêtres facilement accessibles – comme celles du rez-de-chaussée et du premier étage – devront bénéficier de volets résistants, de grilles voire de barreaux.

• Parfois, il sera peut-être même nécessaire de blinder la porte d’entrée et d’installer un système de détection d’intrusion.

• Il n’est pas obligatoire d’installer un système de télésurveillance. Mais face au nombre croissant de tentatives d’effraction ou d’intrusion, il peut être opportun de s’équiper d’une alarme connectée et d’une caméra qui présente l’intérêt de vous permettre de voir en direct ce qui se passe chez vous. Dans cette optique, privilégiez un système bénéficiant de la norme NF A2P. Une sirène d’intérieur peut par ailleurs se révéler dissuasive pour un cambrioleur. Quant à une sirène extérieure, elle peut alerter le voisinage et les forces de l’ordre.

Comment limiter le risque incendie ?

• Les propriétaires sont tenus d’installer un détecteur de fumée dans leurs lieux d’habitation* et dans les biens qu’ils mettent en location. A charge pour les locataires de s’assurer de son bon fonctionnement ; sauf en cas de location saisonnière où cette obligation incombera au propriétaire.

• De même est-il obligatoire de ramoner les conduits de cheminée de votre habitation tous les ans ; voire deux fois par an selon le règlement sanitaire départemental en vigueur. A défaut, d’avoir entretenu les conduits de fumée en fonctionnement, outre le fait de ne plus être couvert, l’occupant sera passible d’une contravention sanctionnée par une amende de troisième classe pouvant aller jusqu’à 450 euros.

• Quant à votre chaudière, qu’elle soit au fioul, au gaz, au bois, au charbon ou encore multi-combustibles, elle doit faire l’objet d’un entretien annuel par un professionnel remplissant les conditions de qualification professionnelle prévues par la loi du 5 juillet 1996 (n°96-603 du 5 juillet 1996). Depuis le décret du 9 juin 2009 (n° 2009-649), cette règle s’applique à toutes les chaudières, dès lors que leur puissance est comprise entre 4 et 400 kilowatts.

Là aussi, le conduit d’évacuation doit être ramoné tous les ans, conformément aux dispositions de l’article  6 du Règlement Sanitaire Départemental type reprises dans chaque département par arrêté préfectoral.

Comment limiter le risque de dégât des eaux ?

Il est important d’identifier au plus vite l’origine d’une fuite afin d’arrêter le plus rapidement possible l’écoulement d’eau. Surveillez par exemple l’apparition de tâches d’humidité, de cloques et autres moisissures. Dans cette optique, il est judicieux de prévoir des robinets d’arrivée d’eau facilement accessibles pour pouvoir les fermer immédiatement en cas de fuite. De même est-il recommandé de ne pas encastrer les tuyaux et encore moins de les enterrer. En cas d’absence prolongée, pensez à couper l’arrivée d’eau pour minimiser les risques.

Enfin, en cas de dégât des eaux, vous devrez le déclarer dans les cinq jours ouvrés à votre assureur. Et pour être indemnisé dans les meilleurs délais, il est recommandé de remplir un constat amiable de dégât des eaux avec les personnes concernées puis de l’envoyer dans les cinq jours ouvrés à votre assureur. D’où l’intérêt de demander à l’avance à votre assureur un constat amiable que vous pourrez conserver chez vous.

Qui doit s’assurer ?

Selon la loi, tout locataire doit s’assurer. Un propriétaire est dès lors en droit d’exiger du locataire une attestation d’assurance lorsqu’il lui remettra les clés. De même peut-il prévoir dans le contrat de location, une clause de résiliation pour défaut d’assurance. Et dans le cas où le locataire ne lui remettrait pas d’attestation d’assurance, le propriétaire peut toujours souscrire un contrat d’assurance à sa place et se retourner contre lui.

Dans la même logique, le copropriétaire – qu’il soit occupant ou non – doit s’assurer à titre personnel pour garantir sa responsabilité à la fois vis-à-vis de la copropriété, des voisins et des tiers ; voire vis-à-vis d’éventuels locataires. En revanche, le propriétaire dont le logement ne serait pas en copropriété n’est pas tenu de souscrire une assurance habitation. En cas de sinistre, il devra toutefois assumer le coût des dégâts dont il serait responsable.

Si votre cabinet est situé chez vous,  il n’est pas, en général, couvert par un contrat multirisque habitation. Il est donc préférable de souscrire parallèlement un contrat multirisque professionnel et de définir avec votre assureur quelle couverture répondra le mieux à vos besoins spécifiques.

Article réalisé en collaboration avec Maître Tangi Noël, docteur en droit et avocat au barreau de Rennes

* Article L129-8 du code de la construction et de l’habitation

Retour sur le BLX SLActive Tour à Arcachon

le 01-10-2019

 
Straumann® BLX SLActive® Tour

Straumann poursuit avec succès son concept d’After Work intimiste et convivial aux quatre coins de la France. La troisième étape s’est déroulée le 12 septembre dernier à Arcachon.

C’est cette fois-ci au sein de La Co(o)rniche que les conférenciers Jérôme Leclair, Pierre Marin et Antoine Popelut ont pris place pour mettre en avant les avantages et les bénéfices de l’implant Straumann® BLX avec la surface SLActive® pour traiter les cas quotidiens. Plusieurs cas cliniques ont été partagés afin d’illustrer l’intérêt d’utiliser cet implant dans les situations les plus simples comme les plus complexes, telles que les extractions et implantations immédiates. Pierre Marin a rappelé une nouvelle fois l’apport de la surface SLActive® pour toutes les indications et spécifiquement pour les patients irradiés, fumeurs ou diabétiques, le tout appuyé par les dernières études scientifiques et le rôle des nanostructures. S’est ensuivie une partie manipulation encadrée par les conférenciers, afin que chaque participant puisse tester la pose d’un implant Straumann® BLX.

Voici en vidéo le résumé de cette troisième édition toujours très riche en enseignements et partages, et nous vous donnons rendez-vous à Lyon avec le conférencier Sepehr Zarrine.


Retrouvez toutes les prochaines dates du BLX SLActive® Tour :
• Lyon, le 26 septembre 2019
• Lille, le 9 octobre 2019
• Aix-en-Provence, le 24 octobre 2019

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, merci de contacter directement par e-mail Mr Brunaud Sylvain : sylvain.brunaud@straumann.com

Une première en France : l’exercice exclusif à domicile de A à Z

le 25-09-2019

L’EXERCICE EXCLUSIF À DOMICILE DE A À Z

La population mondiale vit de plus en plus âgée, mais aussi de plus en plus dépendante. 

En France, en 2012, d’après les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), il y avait plus d’1,2 million de personnes dépendantes. D’ici 2050, ce chiffre pourrait atteindre plus de 2 millions. 

 

LES TROIS PRINCIPAUX FREINS À L’ACCÈS AUX SOINS

Dans la majorité des cas, pour que ces patients aient accès aux soins, il est impératif que le transport se fasse en ambulance. Ce transport n’est pris en charge que pour certaines ALD et demande donc au patient un effort financier.
À ce premier frein s’ajoute l’accessibilité du cabinet. Bien qu’elle soit obligatoire, il n’est pas toujours possible, notamment en centre ville ou dans de bâtiments anciens, d’avoir des locaux accessibles à ces patients. Cette impossibilité de se rendre au cabinet constitue le second frein à l’accès aux soins des personnes en situation de handicap et/ou dépendantes.
Enfin, le troisième obstacle qui se dresse est le soin. Avec des patients souffrant de démence de différents types comme la maladie d’Alzheimer par exemple, le transport a déjà causé un tel stress au patient qu’il refuse les soins dans la majorité des cas.

Un cabinet mobile peut court-circuiter ces trois problématiques. En effet, en s’installant directement au chevet du patient, le praticien pourra lui offrir des soins de qualité dans un environnement qui lui est familier.

Le besoin de santé publique n’est plus à démontrer, il est désormais temps d’y répondre. 

 

LES SOINS À DOMICILE : POUR QUEL PATIENT ?

Les soins à domicile s’adressent aux patients en situation de dépendance et/ou en situation de handicap uniquement. Le but est de leur apporter l’accès aux soins. 

 

LES AVANTAGES DE L’EXERCICE À DOMICILE

Pour le patient :
Le transport n’est plus à sa charge ou à la charge de sa famille
– Le patient est confronté à beaucoup moins de stress. Il se retrouve dans un lieu qui lui est familier, par conséquent il a beaucoup moins d’appréhension et a accès, de fait, à de meilleurs soins
– Les familles et accompagnants n’ont pas besoin de prendre une demi-journée de congés pour accompagner leur proche au cabinet
– Le praticien étant conventionné, le patient a accès à l’ensemble des soins sans avance de frais

Pour la sécurité sociale :
– Le patient ayant accès à la prévention déclare moins de pathologies, donc moins de dépenses
– Dans le cadre de patients nécessitant un transport en ambulance avec ALD, type diabète pour des soins parodontaux, le transport est pris en charge. Il faut savoir qu’un transport en ambulance coûte au moins 104€ aller-retour pour 2 km aller… Si le praticien se déplace, il facturera 60,39€ au maximum.
Pour la sécu, pour 5 patients dépendants ayant une ALD justifiant le remboursement du transport en ambulance : si les patients vont en cabinet, c’est au minimum 520€, si le praticien vient à eux c’est 60,39€…  

Pour le praticien :
– Le côté humain et le lien qui se crée avec ses patients
– Le praticien reste libéral et indépendant
– Il réalise le même chiffre d’affaires en 3,5 jours par semaine qu’un praticien faisant de l’omnipratique en cabinet sur 3,5 jours, pour 2 fois moins de charges fixes
– Le taux horaire du cabinet mobile est 2 fois moins important qu’un cabinet fixe, ce qui permet au praticien de prendre le temps de prodiguer les soins à des patients parfois peu accommodants
– Si le praticien veut déménager et aller vivre dans un autre département, il le pourra (sous réserve d’acceptation de l’ordre départemental). Son cabinet mobile rentre dans sa voiture, il n’est pas bloqué par des murs.

 

LA SOLUTION POUR EXERCER À DOMICILE : L’EXERCICE À DOMICILE EXCLUSIF

Le praticien n’a pas de cabinet à proprement parler, mais il a un cabinet complet mobile qui lui permet d’effectuer un grand nombre de soins.

Depuis plusieurs années, une solution permet aux praticiens désirant s’installer à domicile de concrétiser leur projet : Blastodent.
Le concept Blastodent vise à accompagner et assister les praticiens de A à Z dans leur exercice : de l’administratif au laboratoire de prothèse, en passant par la stérilisation des instruments. Il s’agit d’une solution clé en main : toutes les solutions logistiques et pratiques sont fournies au praticien pour exercer à domicile (télésecrétariat, application mobile, assistance administrative, site web, etc). Blastodent est le premier opérateur pour l’exercice exclusif à domicile ayant créé l’intégralité des outils et services nécessaires à ce type d’exercice (du logiciel métier au de transport de matériel).

L’investissement initial dépend de la formule choisie, le praticien devra compter 130 000 € maximum (hors véhicule, le choix dépend du praticien) sur 5 ans.

Le praticien est libéral et en conserve les avantages, comme la liberté de gestion de son planning. Il bénéficie également de certains avantages du salariat, puisqu’il ne s’occupe pas de la charge administrative. Il n’aura donc qu’à soigner ses patients.

 

UNE PRATICIENNE TEST SUR TOULOUSE

Depuis 2016, une praticienne test intervient sur une quarantaine d’EHPAD et chez quelques particuliers. Son exercice a permis à Blastodent d’améliorer de jour en jour l’assistance proposée aux praticiens désireux de s’exercer à domicile.

Exercice exclusif à domicile
Pour rien au monde je ne partirais en cabinet. Le lien que j’ai avec mes patients et leur entourage est particulièrement fort. Je suis très attendue, ce qui est d’autant plus gratifiant. 

Sur le point financier, je m’en sors aussi bien que si j’étais en cabinet. J’ai le même chiffre d’affaires qu’un cabinet fixe et moins de charges… Le prix de l’investissement initial est moindre qu’un cabinet dentaire classique et payé en 5 ans. Tous ces avantages ne me font pas regretter d’avoir choisi cet exercice “nomade” si attrayant.”

 


Cet article vous est proposé par Blastodent.

Blastodent

Straumann BLX SLActive Tour à Toulouse

le 18-07-2019

 

 

Straumann® BLX SLActive® Tour

Après le succès rencontré en mars dernier à Strasbourg de notre nouveau concept d’After Work intimiste et convivial, Straumann a posé ses valises fin juin à Toulouse pour la seconde étape du BLX SLActive® Tour !

C’est dans le magnifique Mas Tolosa que les conférenciers Antoine Popelut et Jérôme Leclair ont montré, au travers d’une iconographie riche, les bénéfices du nouvel implant Straumann® BLX dans les protocoles d’implantation immédiate. Puis, Pierre Marin a montré l’apport de la surface SLActive® dans ces indications complexes et le traitement des patients dont la cicatrisation est compromise, tels que les fumeurs ou encore les diabétiques. Le tout appuyé par les dernières données scientifiques et la découverte des nanostructures.

Nous vous proposons de retrouver en vidéo le résumé de cette soirée riche en enseignements et partages et nous vous donnons rendez-vous le 12 septembre prochain à Arcachon !


Retrouvez toutes les prochaines dates du BLX SLActive® Tour :
• Arcachon le 12 septembre
• Lyon le 26 septembre
• Lille le 9 octobre
• Aix-en-Provence le 24 octobre

Pour vous inscrire, merci de contacter directement par e-mail Sylvain Brunaud : sylvain.brunaud@straumann.com

Ce qu’il faut retenir sur l’assurance vie

le 05-06-2019

L’assurance vie reste encore le placement privilégié en France : le goût pour ce placement ne se dément pas et il est encore en progression grâce aux contrats multisupports.

Un succès en progression

Ces contrats arrivent second de l’ensemble des produits financiers que possèdent les ménages (rapport de 2018 INSEE sur ce que détiennent les Français).

83.4% des foyers sont en possession d’au moins un livret d’épargne, c’est un recul de 2.3% par rapport aux 3 années précédentes. La tendance est inverse pour l’assurance vie : 39% des foyers possèdent au moins un contrat en 2018.

Cette augmentation progresse de 4.3 % entre 2010 et 2018, ce qui prouve que les Français sont de plus en plus confiants vis-à-vis de l’assurance vie.

Pouvoir investir malgré les difficultés actuelles de l’environnement financier

En 2018, les marchés financiers ont été mal menés et les taux sont demeurés très bas. Les supports en euros rapportent de moins en moins depuis plusieurs années, l’assurance vie permet des perspectives de placement intéressantes sur plusieurs années quand les sommes sont placées sur des contrats multisupports. Ils permettent d’investir de façon plus risquée que les fonds en euros, mais potentiellement plus rémunérateur : les unités de compte.

Dans la période de 2010 à 2015, l’augmentation de détention des produits d’assurance vie avait surtout été portée par les monosupports, ce sont maintenant les multisupports qui permettent la progression.

Sur le plan structurel, l’assurance reste toujours attractive

L’assurance vie est réputée pour permettre des objectifs d’épargne : constitution d’un capital ou anticipation de la retraite, mais aussi transmission aux proches.
• La clause bénéficiaire permet à l’assuré de gérer la transmission de ses avoirs aux personnes de son choix à son décès.
• Certains contrats prévoient une garantie plancher, qui lui est complémentaire. Elle protège les bénéficiaires d’un contrat de la variation de la valeur des unités de compte, ce qui implique de transmettre ainsi son capital avec un risque parfaitement maîtrisé.

En cours de contrat ou au décès de l’assuré, la fiscalité de l’assurance vie lui est spécifique.


logo
Cet article vous est proposé par La Médicale. Pour connaître les offres assurances vie et retraite La Médicale, connectez-vous sur le site lamedicale.fr

L’impact de la réforme du reste à charge zéro sur le choix d’une complémentaire santé

le 09-04-2019

Êtes-vous bien couvert face au risque maladie ? Avez-vous bien identifié vos besoins et ceux de vos proches ? Au-delà des risques dentaires, comment êtes-vous remboursé par votre complémentaire santé et en particulier pour vos frais d’optique et d’audioprothèse depuis la réforme du reste à charge zéro ? Autant de questions que tout professionnel de santé doit se poser avant de choisir son contrat.

Les cordonniers sont souvent les plus mal-chaussés. L’adage est bien connu. Mais pas pour autant entendu. D’où l’intérêt pour les chirurgiens-dentistes de penser à se protéger avec la complémentaire santé idoine. Il convient, dès lors, pour chaque praticien de recenser précisément ses besoins en santé et ceux de ses proches afin d’y pourvoir au mieux.

D’autant que le panier 100% Santé n’entrera en vigueur qu’en 2020. Depuis la parution (JO du 12 janvier 2019) du *décret d’application de la réforme du reste à charge zéro, un remboursement à 100% a en effet été mis en place par l’Assurance maladie et les complémentaires santé pour certaines dépenses liées à l’optique, à la dentition ou à l’audition. Les dépenses de santé liées aux aides auditives ont ainsi diminué depuis le 1er avril 2019 et une nouvelle codification est appliquée pour les soins dentaires avec à la clé une prise en charge des actes.

Il est néanmoins primordial d’être bien couvert dès aujourd’hui car vous n’êtes pas obligé de choisir des soins proposés par les paniers 100% santé. Il vous appartient de choisir, parmi un large choix de formules, le niveau de remboursement que vous souhaitez pour vos séjours à l’hôpital, vos séances de kiné, vos frais en optique ou encore vos consultations médicales, dès lors que les praticiens consultés n’auront pas choisi l’OPTAM (option de pratique tarifaire maîtrisée) et pratiqueront des dépassements d’honoraires…

Contrat sur mesure

Mieux ! Certaines complémentaires offrent même la possibilité de souscrire, sur le même contrat, en fonction des besoins de votre famille, deux formules différentes pour les enfants et les parents. Pour les premiers, vous pouvez ainsi privilégier des soins d’optique et d’orthodontie ; et pour les seconds, des soins peu ou pas pris en charge par la sécurité sociale.

Avec certaines formules, vous pouvez donc choisir de ne vous couvrir qu’en cas d’hospitalisation et de maladies graves. Une prise en charge de la contraception, de certains vaccins (antigrippal, antirabique, hépatites A et B) ou encore des pratiques de médecines douces (acupuncteur, homéopathe, ostéopathe, diététicien, podologue…) peut également être envisagée. Du sur mesure donc !

À noter : certains contrats proposent de meilleurs remboursements en fonction de l’ancienneté du contrat ou s’il n’y a pas eu de demande de remboursements de soins précédemment.

Autre avantage non négligeable : grâce au tiers-payant, aucune avance de frais ne sera à faire pour la pharmacie, les analyses, la radiologie, la kinésithérapie et les soins externes hospitaliers.

Et quelle que soit la formule choisie lors de l’adhésion, vous pourrez la modifier pour suivre l’évolution de votre situation professionnelle ou familiale. Seules conditions : choisir de changer avant 65 ans inclus et être resté un an sur la même formule.

Prise en charge à 100% pour l’optique et le dentaire en 2020…

Le choix sera d’autant plus crucial qu’à partir du 1er janvier 2020, tous les contrats responsables des mutuelles devront prévoir une prise en charge complémentaire à celle de l’Assurance maladie couvrant, tous les deux ans, à 100 % un certain nombre de soins dentaires et de soins d’optique.

Pour ces derniers, le patient pourra désormais faire le choix « mixte » (ex : verre dans le 100% santé et monture hors panier). Les lunettes (verres et monture) à verres uni-focaux possédant une correction située entre -6 et +6 dioptries seront remboursées dans la limite d’un plafond de 420 €. Et si par hasard vous deviez opter pour une correction plus forte, vous pourrez prétendre à une prise en charge à hauteur de 700 € maximum.

Quant aux verres multifocaux ou progressifs, ils bénéficieront du même plafond, dès lors que la correction se situe entre -8 et +4 dioptries. Lorsque la correction sera plus intense, vous pourrez alors revendiquer un remboursement de 800 € maximum.

… et pour les audioprothèses en 2021

Pour les prothèses auditives, il conviendra d’attendre une année supplémentaire. C’est seulement à partir du 1er janvier 2021, que tous les assurés bénéficieront, tous les quatre ans, d’un « panier de soins » pris en charge intégralement par l’Assurance maladie et les complémentaires santé.

Une excellente nouvelle pour les quelques 6 millions de personnes souffrant de difficultés d’audition et qui devaient, jusqu’alors, supporter un reste à charge d’environ 1 700 € pour appareiller deux oreilles. Ce reste à charge diminuera ainsi de 200 € par oreille en 2019, puis encore de 250 € par oreille en 2020 jusqu’à la prise en charge totale des appareils du panier labellisé « 100 % santé » en 2021. Soit 950 € – voire 1 700 € par appareil pour les plus onéreux – à partir de 2021.

Corrélativement, depuis le 1er janvier 2019, l’Assurance maladie rembourse une prothèse type pour un adulte à hauteur de 180 € ; contre 120 € précédemment. D’où l’intérêt d’avoir choisi le contrat approprié auprès de sa complémentaire…

Déduction fiscale

Enfin, dès lors que vous exercez en libéral, ces contrats conclus avec des complémentaires santé peuvent vous permettre de bénéficier du cadre fiscal de la loi Madelin. En clair, vous pourrez déduire de vos revenus imposables les cotisations d’une formule “responsable” pour vos contrats santé, comme c’est le cas pour vos contrats prévoyance et retraite.

Le tout, dans les limites de la réglementation car la déduction des cotisations du résultat imposable des travailleurs non-salariés (TNS), et donc des professions libérales, est soumise à certains plafonds : 3,75% du revenu professionnel imposable, majoré de 7% du plafond annuel de la Sécurité sociale – Pass -, le tout dans la limite de 3% de huit Pass. N’hésitez donc pas à vous faire expliquer ce mécanisme.

*https://www.legifrance.gouv.fr/


logo
Cet article vous est proposé par La Médicale.

Et si la phagothérapie pouvait s’intégrer à la pratique dentaire ?

le 19-02-2019

C’est en 1917 que Félix d’Herelle (1873 – 1949) (1) découvrit et isola le premier bactériophage et inventa la phagothérapie. Ce biologiste franco-canadien, devenu un spécialiste de microbiologie, isole et décrit ce virus responsable de propriétés antibactériennes et qu’il nomme bactériophage.

Prédateurs naturels des bactéries, les bactériophages, plus simplement appelés phages, sont des virus spécialisés, et inoffensifs pour les cellules humaines, capables de détruire par lyse les bactéries qu’ils reconnaissent. Grâce à l’utilisation de ces bactériophages, la phagothérapie permet de traiter efficacement certaines pathologies infectieuses d’origine bactérienne telles que staphylocoque doré, pseudomonas, escherichia coli, Klebsiella, streptocoques, entérocoques, proteus, salmonella

La phagothérapie et l’antibiothérapie

Avant la découverte des antibiotiques, la recherche sur les bactériophages était largement répandue et utilisée comme traitement pour les maladies bactériennes humaines et animales. En effet, l’avantage de ce procédé est la destruction spécifique des bactéries pathogènes ciblées sans aucun impact sur les cellules humaines et les bactéries commensales.

Dans l’environnement, partout où on trouve des bactéries, on rencontre également des virus guérisseurs, les bactériophages actifs…

Après la découverte de l’antibiothérapie, l’utilisation thérapeutique des bactériophages a été progressivement délaissée par la plupart des pays occidentaux séduits par les avantages des antibiotiques. Cependant, les phages ont continué à être utilisé dans un but médical dans un certain nombre de pays, comme la Russie, la Géorgie et la Pologne, où ils sont encore utilisés aujourd’hui. D’ailleurs un site nommé « se soigner en Georgie » (2) a pour vocation de vous informer et de vous renseigner sur vos possibilités de guérison et organise vos soins en Géorgie.

L’avenir de la phagothérapie

Et pourtant, la phagothérapie connaît un regain d’intérêt depuis une dizaine d’années dans nos pays occidentaux et va certainement devenir une alternative aux antibiotiques sans aucun effet secondaire.

Le développement croissant des infections nosocomiales induites par des bactéries multirésistantes et l’absence de nouveaux antibiotiques efficaces expliquent en partie ce nouvel intérêt pour une thérapeutique ancienne, naturelle et particulièrement efficace.

Contrairement aux antibiotiques souvent dotés d’un spectre très large, les bactériophages lytiques développent une action spécifique destructrice de certaines souches d’une espèce donnée. D’où la nécessité d’identifier précisément la bactérie à l’origine de l’infection afin d’injecter le bactériophage approprié pour lyser l’agent pathogène.

Ce sont précisément ces bactériophages lytiques qui sont impliqués dans la médecine dentaire.

Les bactériophages au secours des infections dentaires

La nature infectieuse des caries, des maladies parodontales et péri-apicales, des troubles inflammatoires de la muqueuse orale ou des péri-implantites suggère des procédures que des bactériophages spécifiques puissent être utilisés comme une aide pour cibler les bactéries responsables des infections dentaires (3). En outre, Les bactériophages peuvent réduire l’impact des infections dues au biofilm. La phagothérapie est capable de détruire ou limiter la croissance ou la maturation du biofilm.

Du fait de ce mode d’action très spécifique, les bactériophages détruisent les bactéries nuisibles et préservent les bactéries utiles au bon fonctionnement de l’organisme.

La phagothérapie a aussi quelques limitations, et l’une d’entre elles est l’obligation de personnaliser le traitement pour chaque patient selon l’origine de son infection bactérienne. Cependant, comme le bactériophage vise exclusivement la bactérie pathogène, cela peut-être un avantage, puisqu’il n’impacte pas les bactéries viables. Le coût de ce procédé qui demande l’isolement en laboratoire des bactériophages est particulièrement bas si on le compare aux coûts de la mise sur le marché d’un antibiotique.

L’avenir de la phagothérapie est prometteur car les bactériophages restent actifs sur les bactéries, même si des mécanismes de résistance bactérienne affectent de nombreux antibiotiques. De plus, il a été constaté une amélioration de l’immunité du patient.

La renaissance de la phagothérapie est accompagnée par divers chercheurs internationaux qui étudient cette alternative thérapeutique et développent des procédures d’accompagnement aux traitements actuels.

Dans ce contexte, j’ai l’honneur de connaître le Docteur Alain Dublanchet (4) médecin, microbiologiste, ancien chef de service au centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). Il est l’un des spécialistes mondiaux de la phagothérapie, que j’ai mis en contact avec des chirurgiens-dentistes pour des essais cliniques sur l’utilisation des bactériophages dans les péri-implantites.

Une législation stricte

Actuellement, il n’est pas possible de mener ce type de thérapie dans les hôpitaux français. En effet, la phagothérapie fait partie des spécialités pharmaceutiques qui ne bénéficient pas en France d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) et qui n’a pas fait l’objet d’un essai clinique publié. Son utilisation est actuellement seulement autorisée “à titre compassionnel” et avec une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) délivrée par L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Les critères sont très limitatifs (pronostic vital ou fonctionnel engagé du patient). De plus, de telles ATUs sont délivrées par l’ANSM si les conditions suivantes sont respectées : s’il n’existe pas de traitement approprié et si leur efficacité et leur sécurité d’emploi sont présumées sûres en l’état des connaissances scientifiques.

Conclusion

Les chirurgiens-dentistes peuvent se mobiliser pour développer et intégrer dans leur pratique cette technique qui deviendra indispensable face aux impasses thérapeutiques.


(1) Autobriographie de Félix d’Hérelle (1873-1949) Broché – 28 août 2017 par Alain Dublanchet (Commentaires), Maxime Schwartz (Préface)
(2) https://www.sesoignerengeorgie.com/
(3) Dentistry journal « Bacteriophages in Dentistry—State of the Art and Perspectives Liviu Steier, Silvia Dias de Oliveira and José Antonio Poli de Figueiredo
(4) La phagothérapie – Des virus pour combattre les infections – Broché – 27 avril 2017 par Alain Dublanchet (Auteur)

Pour aller plus loin, rendez-vous sur www.hygap.fr le site professionnel de Stéphane Sananès.